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Le blog de Monsieur Dyrek

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  • Des poèmes d'élèves individuels ou collectifs, des rédactions, de la correspondance avec des auteurs, les concours Printemps des Poètes. les concours Les 10 mots, productions d'élèves de Sainte-Elisabeth
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21 avril 2024

Van Gogh, Anna J. de 6e2 et le 1er prix Patrimoines en Poésie 2024 Atelier d'écriture

Van Gogh, Anna J. de 6e2 et le 1er prix Patrimoines en Poésie 2024 Atelier d'écriture

 

Moi, La Chambre de Van Gogh

 

Le cauchemar commence en 1888.

Un certain jeune homme a osé me peindre,

Il s’appelle Vincent Van Gogh.

Il m’a chatouillée de tous les côtés,

A gauche, à droite, en haut, en bas.

Une heure, une journée, une semaine, un mois…

Il m’a torturée pendant une éternité.

Et me voilà toute changée…

 

Je découvre mes nouvelles couleurs,

Quelle horreur ! Un lit jaune se dessine en moi,

Le sol est de couleur rouge comme le sang.

Des murs en lilas, mais aucune fleur en vue…

Et encore ce jaune maudit,

Qui orne deux vieilles chaises.

J’appelle à l’aide en vain…

 

Je quitte la chaleur et le soleil brillant d’Arles,

Et me retrouve sous la grisaille et la pluie parisienne.

Mon nouveau domicile : le Musée d’Orsay.

L’odeur du vieux train se fait sentir partout,

Les lumières m’aveuglent à longueur de journée.

Je me fais inspecter de tous les côtés

Par des êtres maléfiques qui me maudissent.

Qu’ai-je fait de mal pour mériter cette torture ?

 

Le tableau à ma gauche me chuchote à l’oreille,

“Je suis jalouse de vous…”

Je ne comprends pas… Pourquoi me dit-elle ça ?

Un petit monstre s’approche de moi

Avec un drôle d’appareil. Elle m’aveugle avec sa lumière.

Nous nous regardons les yeux dans les yeux,

Que de beaux yeux… ils sont rouges, jaunes, bleus…

“C’est vous” me dévoile la toile à ma droite.

 

Tel un phénix je renais. Un petit sourire se dessine aux coins de mon cadre.

Tous ces monstres m’adorent, ils s'arrêtent tous

Devant moi afin que je puisse m’admirer dans leurs yeux.

Certains sont grands, petits, blonds, bruns, de couleurs différentes,

Mais ils ont tous le même regard, un regard admiratif.

Moi, La Chambre de Van Gogh. La célébrité plus cotée que Beyoncé.

 

     Anna J. 11 ans, 6e2. Collège Sainte-Elisabeth Paris XVe, automne 2023.

11 ans. Née en mars 2012 (anniversaire pendant le Printemps des Poètes).

Anna, dans la cour pavée de l'Hôtel de la Marine à Paris 8e arrondissement, à l'annonce de son 1er prix Atelier d'écriture école Patrimoines en Poésie

     *

Une comédienne lit le poème d'Anna J. consacré à la toile La Chambre de Van Gogh.

     *

Un professeur de français fier du poème et du résultat de son élève de cycle 3.

    C'est avec une grande joie que je vous fais part, en ce jour de mars 24, des résultats de "Patrimoines en Poésie", 8e édition, arrivés samedi dernier pour la clôture du "Printemps des Poètes" 2024.

     Pour la 3e fois, le 1er prix "Atelier d'écriture, 11-12 ans » est attribué à une production poétique et artistique d'un collégien ou d'une collégienne de cycle 3 de notre établissement, cette fois-ci il s'agit du poème "Moi la chambre de Van Gogh" d'Anna J., en 6e2.

     Nous avons appris sur place, à l'Hôtel de la Marine, qu'Anna était sur la première place du podium. Sa grande sœur, sa mère et son père l'accompagnaient, un père d'autant plus ému qu'il retrouvait un lieu où il avait fait son service militaire vingt ans auparavant. Ce qu’il a évoqué ému à Madame le Maire du 8e arrondissement, très attachée à ce lieu.

     Le sujet était un poème sur une œuvre d'art de la Région Île-de-France. J'ai demandé à mes 6e de choisir une œuvre et de partir à sa découverte ou à des connaissances plus approfondies. Pour les monuments très célèbres et célébrés moult fois de faire un focus sur une part ou un détail. J'ai suggéré aussi de faire parler la sculpture, la toile..., de sorte que le poème prenant parole aussi prenne vie. Anna a réussi à faire s'exprimer la chambre peinte par Vincent Van Gogh et le rendu poétique est très expressif et propose une grande palette d'émotions à la première personne et sublimées par son sujet, comme par le parcours de l'œuvre à la rencontre d'autres œuvres et d'autres regards. Jusqu'à la pointe du poème en une allusion contemporaine qui parlera aux générations de notre époque.

     La conseillère régionale à la Culture et au Patrimoine a félicité Anna d'autant plus chaleureusement, quand elle a appris qu'elle était dans un environnement français depuis moins de trois ans (ses premières langues étant le polonais et l'anglais).

     *

     La revue Virgule, partenaire de l'événement, communique les résultats de "Patrimoines en Poésie" 23-24 et publie le poème "Moi, la Chambre de Van Gogh".

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21 avril 2024

Double Premier Prix Nouvelle Collective Festival du Livre Jeunesse de Rouen 6e Sainte-E avril 2024

POUR ÊTRE UN BON MAGICIEN…

 

2 nouvelles collectives de 6e de Sainte-É

primées et lues à Rouen :

 

Avril 2024 : année compte double !

 

10 nouvelles collectives de 6e : 5 nouvelles des 6e1 + 5 nouvelles des 6e2

Collège Sainte-Élisabeth Paris 75015.

 

     Écriture sous la direction et l’animation de leur professeur de français

Laurent Dyrek, dit L. Desvoux-D’Yrek.

En gare à Saint-Lazare avant le départ pour Rouen devant la carte de la Normandie.

Le marque-page que tient Raphaël a été fait spécialement l’an passé pour les 40 ans du Festival Jeunesse de Rouen !

**

 

     Excellente double « bonne nouvelle » en provenance de Rouen le 4 avril en début de printemps !

     «Bonjour à toutes et à tous, j'ai le plaisir de vous convier à la remise des prix du concours de nouvelles du Festival du livre de jeunesse de Rouen le vendredi 19 avril 2024 à 14h00. La cérémonie aura lieu dans la salle du Conseil municipal de Rouen. Par ailleurs, Madame Marie-Andrée Malleville, adjointe au Maire en charge de la culture, nous fera l'honneur de sa présence.

     Après la lecture des productions des élèves, les différents jurys se sont réunis pour élire les lauréats de cette édition aux couleurs de la magie. Cinq nouvelles seront récompensées, soit deux pour le cycle 3, deux pour le cycle 4 et une recevra le prix Afev. Je ne fais pas durer le suspense plus longtemps.

      Les nouvelles récompensées sont : 

- "La vraie magie" par les élèves de 6e1 du collège Sainte-Elisabeth (Paris) recevra le Prix du jury professionnel pour le cycle 3 ; 

- "La petite fille au grimoire" par les élèves de 6e2 du collège Sainte-Elisabeth (Paris) recevra le Prix du jury professionnel pour le cycle 3 ; 

- "Un magicien pas très doué..." par les élèves de 5e du collège André Maurois (La Saussaye) recevra le Prix du jury professionnel pour le cycle 4 ; 

- "L'ascenseur magique" par les élèves de 5e du collège Jean Charcot (Oissel) recevra le Prix du jury professionnel pour le cycle 4 ; 

- "Le petit magicien" par les élèves de 5e du collège Jean Charcot (Oissel) recevra le Prix Afev, décerné par les élèves des classes FLS des collèges Camille Claudel et Georges Braque de Rouen.

     Les lauréats seront invités à lire leur nouvelle devant l'assemblée. Puis nous conclurons ce rendez-vous par un temps de convivialité autour d'un goûter.

     Afin que nous puissions nous organiser au mieux, je vous invite à me confirmer votre présence dès que possible.

    Je vous remercie une nouvelle fois pour votre implication et pour le temps que vous avez accordé à ce projet. 

    Au plaisir de vous retrouver le vendredi 19 avril. Bien cordialement,

     Mado REXAND, au 4 avril 2024, chargée de projets à l’association « Lis moi les mots » à Rouen (Normandie). »

**

 

CONCOURS NOUVELLES COLLECTIVES ROUEN 2024

Article 1 : le thème Les participants sont invités à écrire une nouvelle en lien avec la phrase :

     « Que faut-il pour un être un bon magicien ? Un lapin et un chapeau.
Et si c’était faux ?... »

Article 2 : les conditions de participation

     Le concours est ouvert à toutes les classes des cycle 3 (CM1-CM2-6e) et cycle 4 (5e-4e - 3e) au niveau national. La participation au concours est collective. Chaque nouvelle doit être originale et inédite.

Article 3 : le cahier des charges Les nouvelles doivent obligatoirement obéir aux caractéristiques suivantes :

-  Format : 21 x 29,7 cm -  Caractère : 12 -  Police : Times New Roman -  Interligne 1,5

-  Entre 4000 et 6000 signes maximum espaces inclus (soit entre 2 et 3 pages)

     Merci aux professeurs de veiller à ce que les productions respectent ces caractéristiques ainsi que la présentation, la syntaxe et l’orthographe du tapuscrit.

     Les nouvelles peuvent appartenir à tous les genres : réaliste, historique, fantastique, satirique, policier, fantasy, science-fiction... Le nombre de nouvelles est limité à 5 par classe.

*

Éléments pour compléter les récits sélectionnés et obtenir au minimum les 4000 signes :

-« Que faut-il pour être un bon magicien ? Tiens, tiens…un lapin et un chapeau ! Et si c’était faux ? » du sujet

-Des dialogues qui apportent au récit

-Des descriptions de lieux ou de personnages au physique, au caractère, au mental

-Une suite au récit…

-Des considérations sur la magie ou des exemples de tours…

      M. L. Dyrek en janvier 24 après réception des Devoirs Sur Table dactylographiés…

**

Une image contenant Visage humain, habits, personne, sourire

Description générée automatiquement

Juste avant la proclamation des résultats à l’Hôtel de Ville de Rouen, salle des conseils…

 

POUR ÊTRE UN BON MAGICIEN…

 

Un récit collectif de cycle 3, collège Ste-Elisabeth, Paris 15e

Nouvelle collective 6e1, 1er prix du jury professionnel Rouen avril 2024 :

La vraie magie

     Un mot m’a raconté une histoire magique, celle d’un magicien mentaliste qui a fait disparaitre le Soleil et la Lune.

       Cette histoire commence un samedi 14 mai, alors qu’Alaka Zam le magicien faisait des tours pour une fête d’anniversaire à New York -sa spécialité, c’est la disparition/réapparition. Il sortit un paquet de bonbons en or de sa poche et les fit disparaitre. Quand ils réapparurent, ils n’étaient plus en or, mais tout à fait comestibles. Il en distribua deux à chaque enfant. Ils l’acclamèrent, ils lui demandaient encore plus de tours. C’est alors qu’il entendit dans le public adulte : « Que faut-il pour être un bon magicien ? Tiens, tiens…un lapin et un chapeau ! Et si c’était faux ? » Son interlocuteur dit : «Vraie magie, fausse magie, qu’est-ce que ça change ? Du moment que les enfants y croient ».

     Alaka Zam fut consterné. « JE FAIS USAGE DE VRAIE MAGIE !», s’exclama-t-il. «JE NE SUIS PAS UN PRESTIDIGITATEUR ! Puisqu’il en est ainsi, je pars ! » Alaka Zam s’en alla alors, vexé. Il fut vraiment contrarié par ces commentaires qu’il trouvait injustes et très blessants. Il se dit alors : «Je vais leur montrer à tous et à toutes ce qu’est la vraie magie. » Le lendemain, tous les New-Yorkais allaient avoir une énorme surprise en se réveillant.

       En effet, le lendemain matin, tous les New-Yorkais furent surpris : la une du journal était extraordinaire. Voilà ce qui fut marqué : « TOUS LES ANIMAUX DU ZOO DE CENTRAL PARK VOLÉS ! La police n’y comprend absolument rien ! » Alaka Zam se rendit le lendemain au zoo et devinez la une : « TOUS LES ANIMAUX DU ZOO RETROUVÉS ! La police toujours abasourdie ! Un mystérieux message disant : « Je vous ai bien eus ! Signé Alaka Zam » est notre seul indice. »

     Alaka Zam ne s’arrêta pas là. Il fit disparaitre tout plein d’autres objets, lieux et monuments célèbres : la Dame Liberté, la Maison blanche, Broadway, le quartier Wall Street, l’Empire State Building, le Madison Square Garden, le Met, le musée Guggenheim et bien d’autres encore. Si bien que, chaque jour, les New-Yorkais pariaient sur le prochain monument à se faire enlever. « Dix contre un sur le Pont de Brooklyn ! », disait l’un. « Vingt contre un sur le siège de l’ONU ! », disait l’autre.

     Jusqu’à ce qu’Alaka Zam, toujours exaspéré, fasse disparaitre le Soleil et la Lune ! Privée de lumière, la Terre entière se dit qu’il fallait le raisonner, car, sans Soleil ni Lune, la Terre était vouée à sa fin, seule dans le noir absolu de l’Univers. C’est alors qu’Alaka Zam apparut et dit catégorique : « Si vous voulez revoir le Soleil et la Lune, eh bien, reconnaissez que la magie existe ! ».

       Toute la planète se mit à réfléchir aux paroles d’Alaka Zam. Les dirigeants des grandes puissances du monde se réunirent pour discuter de la réalité de la magie : certains étaient d’accord, d’autres non, surtout, ils ne voulaient pas céder face à ce genre de chantage et apparaître ridicules. Il avait réussi à chambouler tout ce que la science croyait sur la magie. Cependant, ne voulant pas laisser Alaka Zam causer la fin du monde sans agir, tout le monde se mit d’accord pour céder à ses exigences. Et, forcés de reconnaître que la magie existe, les habitants de toute la planète Terre applaudirent Alaka Zam. Content de lui, il tourna sept fois sur lui-même, puis disparut. Tout le monde croyait qu’Alaka Zam les avait laissés face à la fin du monde. Certains commençaient même à sombrer dans la folie…

     C’est alors qu’on entendit un immense et tonitruant «BANG ! » Le Soleil et la Lune retournèrent à leur place et on entendit : « Ne sous-estimez plus la vraie(!) magie ! » La ville de New York, que dis-je, la Terre entière se remit à vivre paisiblement, malgré toutes les perturbations qu’avait causées Alaka Zam.

     Du moins…… pour l’instant. Ce que l’histoire ne mentionne pas, c’est qu’Alaka Zam a un tout petit peu modifié la Dame Liberté : elle possède maintenant son visage et son chapeau de magicien. Dans sa main droite, son livre a été remplacé par un grimoire et son flambeau, par une baguette magique avec la flamme représentée sur une carte au bout. Bien sûr, Alaka Zam remit tout en place les jours suivants.

      Néanmoins, cela avait beaucoup fait rire les New-Yorkais, qui pouvaient vraiment se vanter de vivre dans « une ville magique ». Ensuite, A.Z. reprit ses activités de magicien pour les enfants, c’est ce qu’il préférait : voir leurs yeux émerveillés face à ses tours, car les enfants n’avaient jamais douté de sa magie.

Raphaël D. rédacteur en chef 6e1 et lecteur à Rouen avec M. L. Dyrek.

Rédacteurs et conseillers : Michaël B., Alice de C., Alexandre M., Aurèle R.

     Diplôme fièrement tenu par le rédacteur en chef de la nouvelle « La vraie magie », entouré sur la photo suivante par sa famille qui a fait le déplacement jusqu’en terre normande. Un artiste rouennais a peint sa ville de manière émerveillée.

*

Et l’autre nouvelle primée d’un 1er prix ! : « La petite fille au grimoire ».

Un récit collectif de cycle 3, collège Ste-Elisabeth, Paris 15e

Nouvelle collective 6e2, 1er prix du jury professionnel Rouen avril 2024 :

La petite fille au grimoire

     Un mot m’a raconté une histoire magique, ce mot est sorcière. Ce mot je l’ai trouvé dans un conte de magie. Je vais vous le raconter. Il était une fois une petite fille de huit ans, petite, toute mince, donc tout à fait normale, sauf que... elle était toujours coiffée d’un chapeau de sorcière, ce qu’elle aimait par-dessus tout, c’était la magie ! Elle se levait le matin après avoir rêvé de balais, de tours de magie et passait sa journée à penser magie ! Toute sa vie tournait autour. Comme pour tout son village d’ailleurs, autrefois, dans ce petit village habitait une sorcière ! Elle se prénommait Brume, son père l’avait trouvée dans une forêt avec de la brume, donc il avait décidé de l’appeler Brume. C’était elle la sorcière !

     Brume est toujours vêtue de noir, avec un chapeau noir et une baguette en ébène. Elle a de longs cheveux longs châtain et de jolis yeux verts. Pas de nez crochu, c’est une belle sorcière ! Elle a toujours une besace avec elle qui regorge d’accessoires, qui contient notamment son chaudron, elle est toujours prête à préparer une potion ! Son sac est pourtant petit, mais elle y met une quantité de choses : son grimoire, sa baguette, ses herbes magiques… !

     Brume protège surtout les villageois du dragon de la forêt interdite ! Les autres magiciens, eux, ne font que des tours de passe-passe. Comme les villageois admirent Brume, les autres magiciens n’ont pas de public. Alors ils essayent de faire apparaître des colombes, de faire disparaître un gobelet, de faire des tours de passe-passe, de glacer un jeu de cartes… Mais cela ne valait rien à côté des tours de Brume.

     Brume, elle, elle fait apparaître un tapis volant, un balai magique, une baguette magique… En plus de tout cela, Brume teste ses potions en public ! Les potions qu’elle a elle-même préparées avec chaudron, grimoire et baguette magique. Les magiciens étaient tellement jaloux qu’ils arrêtèrent la magie !

    Pendant ce temps, Brume préparait son nouveau spectacle de magie « Que faut-il pour être un bon magicien ? Tiens, tiens … un lapin et un chapeau ! Et si c’était faux ? ». La petite fille qui était normale allait à son spectacle, quand elle entendit les magiciens parler entre eux :

« - Quelle sorcière celle-là ! dit un magicien.

-Personne ne s’intéresse à nous ! dit un autre.

-Il faut faire quelque chose et vite ! s’exclama un troisième.

Ce soir nous allons nous infiltrer dans sa loge et…».

     Soudain la petite fille surgit en costume de sorcière avec sa baguette ! « Abracadabra ! » fit-elle.

     Elle transforma les magiciens en canards, tout petits, et surtout, de toutes les couleurs ! Brume était présente et vit ce que la petite fille avait fait. Alors elle lui demanda si elle voulait faire de la magie avec elle.

     Et Brume dit « Qu’as dans les mains ? »

     La fillette répondit : « C’est mon grimoire, celui que ma mère m’a légué avant de partir », répondit-elle avant de pleurer. En effet, elle avait dans ses mains, un grimoire, très gros, noir, vieux ou plutôt usé, il y avait écrit dessus « Grimoire pour les magiciens, prestidigitateurs ou mentalistes ».

     La petite fille le montra à Brume. Brume demanda : «Mais comment est-ce possible ? c’est le grimoire que j’ai confié à ma fille, lorsqu’elle n’était encore qu’un bébé ! ». Brume comprit que la petite fille était son enfant ! Les yeux de la fillette s’écarquillèrent : elle venait de comprendre que Brume était sa mère ! Sa mère était une sorcière ! Enfin elle comprenait pourquoi elle aimait autant la magie depuis toujours.

     Depuis ce jour, Brume et le père de la petite fille veillèrent sur elle pour toujours. Ils trouvèrent une maison en lisière de forêt, une maison entourée d’herbes magiques, de champignons, de plantes, d’une mare avec quelques crapauds.

     Chaque matin, la petite fille, désormais appelée Hermione, va s’entraîner à la magie avec Brume. Sa mère est fière d’enseigner tout ce qu’elle sait à sa fille. Un spectacle est organisé tous les mois, chacun peut venir sur scène accomplir un tour de magie ! Leurs journées sont pleines de joie, les villageois sont également très heureux et les canards, toujours de toutes les couleurs, barbotent dans la mare !

     Ils vécurent heureux dans un village joyeux et plein de couleurs.

Apolline A. rédactrice en chef, 6e2

Rédacteurs et conseillers : Lénaa K. et Mai S.

Lecteurs à Rouen : M.L. Dyrek et F.Bokertoff.

 

     Micro-aménagements de formulation des deux nouvelles (ponctuation, temps, quelques répétitions évitées) au lendemain de la remise des prix à Rouen en avril 2024.

 

**

 

 

     Tous les 6e assemblés dans notre bel et neuf amphithéâtre avaient reçu, le mardi 9 janvier 2024, la visite exceptionnelle d'un magicien très pédagogue, surnommé Abacus dans le cadre de la séquence organisée autour des récits de la magie.

 

Avril 2024 pour « Le Blog de Monsieur Dyrek », aux productions d’élèves

et pour site de Sainte-Elisabeth et supports variés de l’établissement,

ainsi que pour les supports des organisateurs et parrains du concours d’écriture.

 

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25 février 2024

Une lettre de Dame Zina et son choix très... chouette avec tous ses commentaires des Récits "Une aventure dans la forêt !"

     Bonjour tout le monde !

     Tout d'abord, excusez-moi pour ce temps, la communication entre les mondes magiques et votre classe n’est pas toujours fluide…

         mais ma chouette messagère a fini par vous retrouver !

    Avant toute chose, je voulais vous remercier pour tous ces superbes textes, ils sont tous différents et inspirants, chacun dans leur genre. Ça a été très difficile pour moi de choisir mes préférés, j'aurais voulu vous faire tous gagner.

     Puisque M. Dyrek m’a demandé de choisir trois gagnants, sachez que je ne peux pas choisir qui sont les meilleurs, seulement ceux d’entre vos textes qui m’ont le plus parlé, personnellement.

     L'écriture est un art, et comme tous les arts, elle est subjective !

 

Mon podium est le suivant :

1 : Z = Héloïse de M. 6e1

     2 : S = Célestine J. 6e1

          3 : O = Shady E. 6e1.

 

Merci pour tous vos textes (communiqués anonymement à l'autrice...) ! et continuez de créer !

 

               Dame Zina

     - autrice, illustratrice qui a remporté au Salon du Livre de Toulouse en septembre 2023 le prix du meilleur album pour la jeunesse.

       Héloïse va donc enfin recevoir l'album dédicacé dès septembre 2023 par Dame Zina pour son "texte coup de coeur".

L'album s'intitule L'équinoxe des dragons.

DameZina et livreStand

DameZina et Laurent3Dalbim

DamesLitterature

SalonLivreToulouse23

                          **

 

UNE AVENTURE DANS LA FORÊT !

 

2 aventures dans la forêt,

3 aventures dans des forêts,

4 aventures dans les forêts…

 

EXPRESSION ÉCRITE AU DÉBUT DE L’AUTOMNE

1er Devoir Sur Table au Collège 6e, classes de M.L. Dyrek, septembre 2023.

     Rédaction d'aventure dans une forêt, un récit en plusieurs paragraphes (prose) et une strophe (poésie) : les personnages doivent découvrir l’endroit de la parole qui fait du bien.

    Cette rédaction comportera à l’intérieur du récit un poème court à inventer prononcé par un personnage, commençant par ce vers "Grâce à cet arbre...",

-avec des éléments observés, d'autres imaginés,

-en s'appuyant sur le vocabulaire vu en classe (le solstice d'été, l'équinoxe d'automne...),

-avec quelques rimes, du rythme, du jeu et du plaisir des mots,

-dans des lignes ni trop courtes ni trop longues (chaque ligne ou vers entre 5 et 13 syllabes).

    Le texte d'entraînement et le poème de saisons ne pas à mettre sur la table du DST et il s'agira de s'adapter au sujet présenté en suivant bien les consignes. Et que chacun, chacune savoure qu'il y aura un temps pour améliorer, développer ou finir ce texte.

    Relisez pour assurer la lisibilité, l’orthographe, dont le respect des accords basiques.

 

**

 

Une hutte dans la forêt

     Cinq enfants s’aventurent dans une forêt sombre. Même s’ils avaient pris des lampes de poche, il faisait encore très sombre. Les hiboux hululent et les branches craquent au fur et à mesure de leur avancée. Au fin fond de la forêt, ils aperçoivent une hutte. Ils entendent une brindille se casser, puis des bruits de pas. Un loup bondit d’un buisson. Les cinq enfants se mettent à crier et à courir dans tous les sens ! Le loup les poursuivait jusque dans la ville ! Les enfants entrèrent dans leur repaire et essayent de bloquer la porte avec tout ce qu’ils trouvaient. Le lendemain, les enfants rouvrirent la porte, rien ! Le loup était parti en laissant le bonnet de la petite fille sur le paillasson. Les enfants ont alors décidé de retourner dans la forêt espionner le loup. Ils se cachèrent derrière un gros arbre et se sont tus.

     «Grâce à cet arbre, Nous avons pu espionner le loup, Sans qu’il ne nous remarque, Mais ce n’est pas un loup, C’est un chien !»

     Les enfants décidèrent d’aller le voir. Une vieille dame sortit de la hutte. Elle amène les enfants dans sa hutte et leur sert un chocolat chaud. Le chien est entré aussi. Il a sa gamelle et son panier. Les enfants comprirent alors que le chien appartenait à la vieille dame… Désormais, les enfants viennent dans la hutte tous les jours après l’école. Ils décorèrent la forêt et la hutte pour toutes les occasions.

     Texte A

 

     J’aime que la femme ne soit pas une sorcière, vive les histoires qui se finissent bien et dans la bonne humeur !

 

*

 

Une histoire dans la forêt

     Il était une fois une personne étrange qui se baladait dans la forêt. Il commençait à faire nuit. Ça faisait longtemps que cette personne étrange se baladait. Une heure plus tard, la personne étrange était rentrée chez elle. Le lendemain il y avait des enfants qui jouaient au football. La personne étrange n’était pas là. Je vis un papier plié plusieurs fois. Je l’ouvris et dessus il y avait marqué : «Grâce à cet arbre je suis encore en vie. Le jour où les chasseurs chassaient, j’ai entendu un coup de fusil, Je me suis caché derrière cet arbre où je m’inquiétais. Le soir en rentrant chez moi, je me couchai.»

     Ce poème n’était pas signé. Mais je pense que c’était la personne étrange qui l’avait écrit. J’ai demandé aux enfants s’ils connaissaient la personne étrange. Ils ont dit qu’ils l’avaient déjà vue et qu’elle vivait seule chez elle. Puis je suis rentré chez moi et j’ai mangé en pensant à la personne étrange. Le lendemain, je suis allé voir dans la forêt. La personne étrange était là. Le soir, quand elle partit, je le suivi en, cachette.

     Elle habitait au milieu de la forêt. Je toquais à sa porte puis la personne étrange m’ouvrit la porte. Je m’installais tranquillement et je lui demandais son prénom. Il m’a dit « je m’appelle… ». Ensuite il me dit «Je ne me rappelle plus mon prénom.». « On pourrait t’appeler Claude.», dis-je. Après on parlait jusqu’à très tard. Puis je lui proposai «Est-ce que tu veux bien que je dorme chez lui ?». Puis, chaque jour on se balada dans la forêt et nous vivions ensemble jusqu’à la fin de vie de Claude. Nous étions dans la forêt, tout à coup il me dit : «Tu veux que je te montre mon arbre préféré ? ». J’ai accepté bêtement. Puis nous sommes allés voir son arbre. J’avais oublié de lui donner son poème et je lui redonne.

     Mais quand nous étions arrivés à l’endroit de l’arbre, l’arbre avait disparu. Quand nous sommes rentrés chez nous, nous nous sommes endormis directement. Le lendemain, Claude avait disparu. Je l’ai cherché partout, mais je ne l’ai pas trouvé. Je me suis dit qu’il était mort. Un an plus tard, je me baladais dans la forêt, et là, je vis Claude à genoux devant l’arbre mystérieux.

     Texte B

 

     Quel mystère… bravo pour ta créativité ton histoire est très originale !

 

*

 

Les champignons pénibles

     Un jour monsieur W., qui avait un chien comme ami, pensa que cela serait bien s'il allait dans la forêt magique avec son ami le chien. «Allez, mon ami j’ai pensé que ça serait bien d’aller avec toi dans la forêt magique!» «Wuaf, wuaf!», dit le chien qui voulait dire, «Oui, bien sûr!». C’était un jour très froid, sur l'application de météo, les météorologistes disaient qu’il pleuvra à minuit. Mais pour le moment il y avait beaucoup de feuilles, rouges, vertes, jaunes, violettes et oranges, les arbres étaient très mécontents à cause du froid et en plus(!) les météorologistes avaient prévu qu’il pleuvra à minuit. Mais revenons à monsieur W. et son chien puisqu’ils sont presque arrivés dans la forêt. «Oui, c'est ça la forêt magique», a dit Monsieur W. en souriant. Tout était calme sauf des batailles à 25 cm. autour de Monsieur W. et son chien.

     Il y avait les sorcières et les ogres aussi, mais c’était beaucoup moins intéressant que les champignons. «Maintenant on va les ramasser», dit Monsieur W. «Ah!» Ses lunettes sont tombées une seconde après et il a vu une image incroyable ! Un grand lion a sauté sur lui, après des petits bandits l’ont attaqué, après des géants le regardaient avec la tête qui signifiait : «On va le manger !» Mais heureusement monsieur W. a retrouvé ses lunettes et le lion en réalité était son chien, les petits bandits étaient les champignons et les géants étaient des arbres. «On va rentrer à la maison» dit monsieur W. en ramassant les derniers champignons et il commença à revenir à la maison en chantant : «Grâce à un arbre, Je brille comme du marbre. Grâce à la forêt, Sur les chemins je vais Grâce aux animaux, Je suis toujours très beau !»

     Texte C

 

     J’aime particulièrement ce texte, j’aime la cohérence de l'écriture, l’emploi du passé, et surtout la créativité d’une histoire aussi absurde… et pourtant si parlante ! qui ne s’est pas imaginé des histoires bien plus effrayantes et fantastiques dans sa tête que dans la vraie vie ?

 

*

 

Une nuit d’automne en forêt

     J’ai vécu plein d’histoires pendant l’automne. Je vais vous en raconter une. C’est une cueillette avec deux copains. On a trouvé des châtaignes et cèpes ! Nous nous sommes égarés dans la forêt avec peu d’outils pour nous défendre et de quoi manger. Près d’un grand arbre, nous avons trouvé une grotte pour nous abriter pendant la nuit. Nous avons ramassé des branches pour faire un feu, construire une porte pour la grotte et fabriquer des armes pour nous défendre. Lors de cette veillée près du feu sous ce bel arbre, Un de mes amis a joué au cuisinier et a crié : « menu du soir : châtaignes ! ». L’autre est devenu poète :

     «Grâce à cet arbre on vit des histoires. Pomme, cèpes, châtaigne, poire Le feu grille nos châtaignes pour le soir. Pomme, châtaigne, cèpe, poire La poire c’est la saison alors on se fend la poire.» Pendant la nuit on a rêvé d’un ours qui voulait nous manger pour l’heure du petit déjeuner. Mais en fait c’était un sanglier qui mangeait nos réserves.

     Texte D

 

     Parfois, un bon texte, c’est un texte tout simple, humble, qui nous rappelle de bons souvenirs ! J’aime !

 

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Une rencontre hors du commun

      Il était une fois cinq ados qui se nommaient : Jules, Paul, Anna, Jeanne et Mia. Tous les cinq adoraient les aventures, les mystères. Un jour, par une nuit d’automne orageuse, Jeanne entendit des bruits bizarres venant de l’extérieur. Elle se leva mais elle ne vit rien. Deux minutes plus tard, elle réentendit les bruits. Jeanne se releva et vit un petit lapin blanc sur le rebord de sa fenêtre. Elle le ramassa puis le posa délicatement sur son lit. Jeanne lui demanda : «Comment es-tu arrivé ici ? » Elle ne s’attendait pas à avoir une réponse. Le lapin, qui s’appelait Pampan, lui répondit : «Mon ami Caramel a disparu hier, j’ai entendu dire que vous adoriez les aventures, les mystères… Donc je me suis dit que vous pourriez m’aider à le retrouver ! Mais je ne veux pas vous obliger. »

     Le lendemain matin, Jeanne alla raconter son incroyable aventure à ses amis puis leur demanda s’ils étaient d’accord pour l’aider. Ils lui répondirent : « Bien sûr que nous sommes partants ! » Ils allèrent faire leurs bagages. Paul, le chef de la bande, avait précisé qu’ils partiraient le lendemain à l’aube. Ils allèrent tous se coucher, une grande journée les attendait. Au réveil, ils partirent avec le lapin. Ils traversèrent des montagnes, des rivières pour atteindre la forêt magique. Le lapin les guida jusqu’au conseil de la forêt. Le chef était un singe qui commença à réciter un poème :

     « Grâce à cet arbre magique, Les êtres de la forêt sont protégés. Il nous défend du plastique, Des déchets et des personnes qui oseraient nous juger. »

     Tout le monde le répéta après lui. Il nous donna un parchemin pour nous aider à retrouver Caramel. Ils partirent et le retrouvèrent accroché à un arbre. Ils le décrochèrent et le ramenèrent chez lui. Pour les remercier, le lapin organisa une grande fête. Après ils rentrèrent tous chez eux. Avant de repartir, Pampan les remercia du fond du cœur. Mais il leur dit : «Ce n’est pas fini : je sais qu’ils reviendront. -Qui reviendra ? », questionna Mia. «Les méchants, bien sûr ! -Non, nous les avons bannis !», s’exclama Jules. «Vous ne comprenez donc pas ?», demanda Pampan. «Peut-être que, si tu nous expliques, on comprendra mieux.», rétorqua Jeanne. «Désolée, voici ce qui est arrivé. Il y a des siècles, tous les animaux de la forêt vivaient en parfaite harmonie. Mais un jour, Dame Nature se fit tuer par des chasseurs. La peur dominait la forêt, les chasseurs domptaient les loups, les ours et les renards n’y échappaient pas ! Même des oiseaux étaient apprivoisés. Depuis la Forêt est divisée en 2. L’autre clan est persuadé que ce sont nous les méchants, donc ils veulent se venger.» Les enfants dirent : «C’est bien dommage, nous allons essayer dans une prochaine aventure de réconcilier tout le monde.».

     Texte E

 

     Tout est possible ! L'écriture est un joli outil pour coucher ses rêveries sur le papier ! continue !

 

Les quatre amis et l'automne

     La vie en automne est peut-être moins belle qu'en été, les feuilles tombent, le ciel devient gris, il fait froid... Il y a plein d'autres raisons pour lesquelles l'automne est une moins belle saison que l'été, mais pourtant certaines personnes aiment l'automne. Et vous, si vous deviez choisir ? L'été ? L'automne ? L'hiver ? Ou bien le Printemps ? En tout cas pour ces quatre amis l'automne était leur meilleure saison.

     C'est l'histoire de quatre amis du nom de Georges, Lili, Rose et Alice. Ils ne savaient malheureusement pas quelle activité faire. Georges proposait de la montgolfière, Lili du trampoline, Rose un escape-game et Alice de l'accrobranche. Ils décidèrent donc de jouer à chifoumi. On commença par Alice contre George, puis Lili contre Rose et pour finir Alice contre Lili. C'est par grand bonheur que Alice gagna. Ils sont donc tous allés à l'accrobranche de Bercy.

     Mais Lili avait caché quelque chose d'assez grave à ses amis, elle avait le vertige.

Elle avait peur que ses amis se moquent d'elle. Mais Lili avait oublié que Georges, Rose et Alice ne se moqueraient pas d'elle s'ils sont ses amis. Elle simula donc un mal de ventre et une envie de vomir. Une fois descendue, Alice demanda à Lili ce qui n'allait pas, mais Lili ne voulait pas répondre. Alice comprit donc toute seule que Lili avait le vertige, elle lui dit que ce n'était pas du tout grave mais qu'elle aurait dû lui en parler. Lili était donc rassurée et prit son courage à deux mains et remonta sur l'esplanade. "Ben oui, Lili tu aurais dû nous en parler.", dit Georges. "Oui, il a raison.", répéta Rose. Lili était à présent rassurée et en toute harmonie avec ses amis. Les quatre amis resteront soudés à vie.

     Grâce à cet arbre, tu n'es pas tombée, il t'a accrochée.Grâce à cet arbre, tu es en vie, tu n'es pas partie. Grâce à cet arbre qui t'a fait la peur de ta vie, tu es encore là aujourd'hui. Grâce à cet arbre, tu es toujours parmi nous dans le calme et dans notre amitié.

     Texte F

 

     Quelle douceur ! j’aurai aimé avoir des amis si bienveillants à ton âge ! ton texte est très touchant !

 

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Les aventures ne se finissent jamais

     Je me souviens de ce jour où je me baladais dans la forêt. D’ailleurs j’aimerais vous raconter mon histoire. Tout a commencé un lundi. Je partis pendant une semaine pour camper avec mon meilleur ami dans la forêt. Nous marchions doucement à la recherche du campement, quand il me dit : - Ne fais pas un pas ! Sur le moment je ne compris pas, puis je vis un loup marcher à environ dix mètres. C’était un bébé, il avait l’air d’avoir peur, alors je m’avançai vers lui, puis il me sauta dessus et me lécha le visage. Peu après, je le mis dans mon sac et j’ai décidé de l’appeler Éclair puis nous continuâmes notre route. Cela fait maintenant deux heures que nous cherchons le fameux campement, maintenant je peux le dire nous sommes perdus. Nous avons longuement discuté et nous avons décidé de construire notre propre cabane. Nous nous sommes distribué les rôles : Éclair va nous chercher à manger, mon ami va chercher du bois et moi je m’occupe de construire la cabane et de faire du feu. Maintenant que la nuit est tombée nous devons aller dormir dans notre prétendue cabane.

     Le deuxième jour était relativement tranquille nous sommes restés dans la cabane presque toute la matinée. L’après-midi nous nous sommes baladés dans la forêt. A un moment nous avons aperçu un arbre si joli qu’il me faisait penser à une poésie que notre professeur nous avait demandé d’inventer en 6:

     Grâce à cet arbre on peut se peut se promener En respirant de l’air après l’été J’aime tant entendre le vent dans mes oreilles Partir en forêt, cueillir de l’oseille. Je trouve que c’est une très belle poésie. Pendant que je la récitai Éclair retrouva sa maman et nous rentâmes dans notre cabane pour la finir sans lui.

     Demain c’est l’anniversaire de Joseph-Lauret (mon ami) mais le cadeau que je lui avais pris a disparu. Alors je lui ai dit que je partais chercher du bois, alors que ce n’était pas vrai. Au bout de quinze minutes, je vis une plage qui était à l’est, là où le soleil se couche ! En revenant, je vis la meute et je leur demandai de crier pour demain soir. Vous devez vous demander comment je peux leur parler, eh bien je leur parle comme je vous parle.

     Le soir venu, je lui demandai de fermer les yeux le temps que les loups se préparent, puis il les rouvrit et les loups crièrent. Il me remercia, puis la semaine terminée, nous rentrâmes chez nous. Aujourd’hui je soigne des loups en difficulté et je les aide à aller mieux pour qu’ils puissent un jour eux aussi retrouver leur maman en forme comme Éclair.

     Texte G

 

     Quelle aventure ! on en voudrait la suite !

 

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Le temple aztèque

     Je suis un journaliste qui fais un reportage en Amazonie sur les félins. Presqu'un quart d'heure que je marche entre les arbres, j'aperçois un guépard. Je le prends en photo et je regarde l'image : Zut ! on aperçoit juste la queue du guépard. Je la regarde de plus près et je remarque derrière les feuillages un mur en pierre. Je m'approche, c'est un temple aztèque ! À l'entrée se trouve une pierre gravée que je lis :

     Grâce à cet arbre, l'automne ne pénètre pas. Quiconque dans ce temple sera face au guépard S'il réussit à passer la panthère noire Toutes les plantes mourront et l'automne se déchaînera

     Après avoir lu ce texte mystérieux, je cherche l'arbre des yeux. En effet il y en a un, immense et magnifique, sur le temple. Je décide de faire le récit de mon aventure dans un article pour mon journal et je rentre chez moi pour le rédiger et l'envoyer. Le lendemain, le journal avec mon article se vend comme jamais !

     Texte H

 

     Quelle chance ! je rêve de ce genre de rencontre ! j’aime beaucoup tes descriptions, on se croirait dans la jungle.

 

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Récit d’une aventure en forêt

     Il était une fois trois personnes qui se mirent à chercher une forêt. Il y avait Paul, Claude et Marie. Ils étaient déjà partis de leur maison depuis 5 jours. Ils avaient promis à leur mère de s’en sortir d’ici un an. Paul trouva une forêt en un mois mais elle n’était pas très belle. Ses feuilles étaient toutes vertes, c’était l’été. Les trois amis continuèrent jusqu’à ce qu’ils trouvent la forêt parfaite. Claude, lui, a pris cinq mois pour trouver une forêt, mais malheureusement elle n’avait plus de feuilles, c’était l’hiver, et il ne voulait pas attendre la prochaine saison.

     Alors il ne restait que Marie qui n’avait pas trouvé de forêt. Elle trouva une forêt en dix mois. Elle adorait sa forêt mais il y avait un problème : elle était allergique au pollen. Ils ont donc continué à chercher une autre forêt, et finirent par en trouver une qui leur plaisait à tous. Il faisait bon, pas trop chaud ni trop froid, et les arbres étaient de plein de couleurs : rouge, orange, jaune. Paul vit un arbre et se dit :

     «Grâce à cet arbre, nous aurons un abri proche Les glands et les marrons dans la poche Les averses automnales, les feuilles colorées Quoi de mieux que ça le sol est doré Les fruits d’hiver les pommes, le raisin et les vendanges L’équinoxe d’automne, Halloween tout plein d’anges Ces bons moments remplissent nos cœurs Parce que ça c’est le bonheur.»

     Ils ont tous les trois bossé et leurs efforts ont été récompensés. Ils ont fait un super abri. Ils sont après retournés voir leur mère au bout de douze mois. Ils lui ont expliqué ce qui leur était arrivé.

     Texte I

 

     Super ! j’aime que tu aies suivi la cohérence de ton histoire, elle me plait beaucoup ! on dirait une comptine ou un poème !

 

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Les mots d’un poème

    C’était aujourd’hui qu’Arthur se rendait dans la forêt. C’était une forêt qu’il avait étudiée depuis longtemps. Très longtemps. On disait de cette forêt qu’elle était incroyablement belle. Mais si par malheur on y allait seul, il était à peu près sûr qu’il n’y avait aucune solution pour ne pas se perdre dans ce gigantesque bois. Arthur, ayant peur organisa toute une expédition pour savoir si ce qu’on racontait de cette forêt était vrai. Puis, il commença à marcher sur la terre dure de la forêt.

    Il n’avait pas plu depuis une quinzaine de jour. Cela était bizarre car on entrait dans la saison de l’automne et on voyait déjà les feuilles rouge et orange se balançant au rythme du vent sur les arbres qui commençaient à se dégarnirent. C’était magnifique ! Arthur était époustouflé par cette beauté inouïe. Il s’arrêta pour admirer le spectacle mais se reprit vite car il fallait avancer et la nuit tombait. Après la nuit passée, Arthur se leva de bon matin. La forêt était si belle à cette heure ! Puis, il jugea bon que faire un peu d’exercices ne lui ferait pas de mal. Tandis qu’il courait en essayant d’éviter les troncs d’arbres qui lui faisaient face, il entendit un bruit. Il se rapprocha pour comprendre d’où venait ce son. Il était quasiment certain que ce n’était pas un membre de l’expédition qui (comme lui) faisait une balade. Il se bloqua sur place et écouta. Il s’approcha du bruit puis regarda derrière un arbre. En effet ce n’était pas un membre de l’expédition, mais un homme qui chantait tout seul et qui répandait des graines sur le sol. Alors il écouta la petite mélodie :

     «Grâce à cet arbre, On entend le bruit du vent me siffler dans les oreilles, Grâce à cet arbre, Les feuilles sont des merveilles Grâce à l’équinoxe d’automne, Je ne quitterai cette forêt pour rien au monde».

    C’était si beau ! Arthur était tellement émerveillé par ce poème qu’il ne pensa plus un instant à se cacher. Il demanda qui était l’homme et surtout d’où venait ce poème. Le monsieur qui n’avait pas l’air surpris le moins du monde que quelqu’un l’écoute lui répondit aimablement qu’il n’avait pas de nom mais qu’il plantait des arbres. Arthur, surpris, voulut absolument avoir plus de renseignements et lui dit d’un ton plein d’espoir s’il voulait bien l’accompagner dans son expédition mais l’homme ne voulut pas. Il préférait planter des arbres. Arthur repartit donc, et rentra dans son village. Malgré tout, il était heureux. Cet homme avait changé le monde pour Arthur. Pas par une action, mais par des mots. En effet, il avait compris que tout ce qui l’entourait était beau.

     Texte J

 

Continue d’écrire ! il faut des livres entiers de ces aventures !

 

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Vobon et Oscar

     Grâce à cet arbre, me vint l’idée d’une intrigue Qui me fit du bien Je vis aussi ce cher Fabien Qui créait des digues. Ça c’est Oscar qui chante sa joie, car il est protégé de l’océan dévastateur (sinon il pourrait tout inonder) Puis il regarda autour de lui et vit…une tente. Il trouva cela étrange et s’empressa de s’y rendre. Il comprit très vite qu’il s’agissait de la tente de Fabien et décida de poursuivre sa route. Plus tard en se promenant, il vit un drôle de nain. Celui-ci lui demanda :

     -Bonjour, comment t’appelles-tu ? -Je m’appelle Oscar et toi ? -Moi je suis Vobon. Que fais-tu là ? -Je campe, et toi ? -Moi, j’habite ici depuis bientôt cinq ans. -Moui... et quel âge as-tu ?, dit Oscar, un peu surpris. Il paraissait un peu petit pour son âge et Oscar s’inquiéta sérieusement : -Il est tard, je dois y aller, prétexta Oscar. Un peu plus tard, dans sa tente, Oscar réfléchit. Et si c’était vrai ? Pour se changer les idées, Oscar alla à l’accrobranche. Il commença par faire le parcours 2, qu’il trouva simple. Il décida de faire le parcours 7. Il eut beaucoup de mal à le terminer. Lors du parcours 5, qui n’était constitué que de tyroliennes : ces grands filins suspendus qui permettent de se déplacer d’un arbre à un autre, il rencontra une difficulté supplémentaire. A mi-parcours, Oscar se retrouva soudain bloqué car il avait mal positionné sa poulie. Pris de vertige, il réussit tout de même à remettre le système en place et put poursuivre son déplacement. Il était soulagé de s’en être sorti sans avoir à demander de l’aide.

     Puis, il décida de s’en aller et de ne pas en parler. Ce moment de frisson et de peur intense devait rester pour lui. Il passa alors un excellent week-end avec Fabien : cet équinoxe d’automne était magique.

     Texte K

 

     Écrire m’aide beaucoup à dépasser mes peurs, on dirait que toi aussi ! continue, même juste pour toi même dans un petit carnet !

 

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La fée Gabrielle

     Il était une fois, dans une sombre forêt d'Europe, une grotte magique. Une grande magicienne nommée Gabrielle y récitait des poèmes emplis de paroles qui font du bien. Tous ceux qui avaient des soucis venaient la voir et elle les «guérissait». Elle était très belle avec ses longs cheveux bruns aux reflets d'or et ses yeux sombres.

     Un jour, un frère et une sœur, Jean et Élisabeth, dont les parents venaient de mourir, décidèrent de partir en forêt pour trouver Gabrielle dont ils avaient maintes fois entendu parler. Mais aux abords de la forêt noire, Élisabeth, qui n'avait après tout que huit ans, prit peur. Son grand frère de douze ans la rassura et ils s'engagèrent sur le chemin envahi de ronces. Un peu plus tard, ils arrivèrent à une grande clairière. Il commençait à faire nuit et Jean, bien embêté car il n'avait rien prévu, regarda autour de lui et vit à travers les feuilles mortes, deux yeux jaunes qui le fixaient. - Un loup ! se dit-il terrifié, Il ne manquait plus que ça ! Le loup, car c'en était bien un, lui dit : - Ne t'inquiète pas Jean, je ne te veux que du bien. - Mais qui es-tu ?, lui demanda Élisabeth - Je suis le loup de Gabrielle, la grande magicienne de la forêt. - S'il te plaît, emmène-nous auprès d'elle !, supplia Jean. - D'abord, répondit le loup, je dois savoir qui vous êtes. -Nous sommes les enfants de la grande Esméralda et de l'enchanteur Merlin, répondirent les enfants en chœur. - Alors c'est d'accord. Et il les fit monter sur son dos doux comme du velours. -Accrochez-vous à mes poils, petits.

     Il partit en courant, sautant au-dessus des rivières et grimpant sur les collines à une vitesse impressionnante. Une heure plus tard, ils étaient arrivés. - Bonjour ! les accueillit Gabrielle, merci mon loup, tu peux repartir dans la forêt. Elle les fit entrer dans sa grotte. Là, au milieu, trônait un grand arbre. -Pourquoi t'encombrer d'un tel arbre ? demanda Jean. -Car... -Oui ? s'impatienta Élisabeth.

     Grâce à cet arbre Qui est dur comme du marbre Mes hôtes qui viennent des bois Sont tous en joie Et ils vivent heureux Car il suffit de peu Pour être joyeux. Je comprends..., fit Jean, pensif. Pouvons-nous rester ici ? -Bien sûr, dit la magicienne. -Super ! Qu'en penses-tu, Élisabeth ? Mais Élisabeth ne répondit pas : elle dormait déjà sur le lit de fougères et d'herbes grasses que Gabrielle avait fait apparaître pour eux.

     Plusieurs jours après, un homme se présenta en disant : -Je viens récupérer les enfants qui sont sous votre garde car... Mais il n'eut pas le temps de finir sa phrase, Élisabeth l'avait endormi grâce à une formule qu'elle avait apprise aux côtés de sa mère, Jean l'avait assommé grâce à une incantation qu'il avait apprise avec son père. Gabrielle était stupéfaite et elle leur apprit tout son savoir.

     Texte L

 

     Quelle créativité ! j’aime beaucoup ton vocabulaire et ton univers ! tu me fais rêver !

 

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David va dans la forêt de Meudon 

     Tout commença un samedi quand David arriva à la forêt de Meudon. Il y pénétra. Où suis-je ? Il parla à deux individus, n’avez-vous pas vu la fabuleuse PSG Academy ! Non répondirent les individus mais si tu peux te renseigner auprès du restaurant la « Mare au Canard », «Mais où se trouve-t-il ce restaurant » ?, demanda David. C’est très simple, si tu continues tout droit à gauche, puis à droite et tu es arrivé.

     David courut en suivant les instructions reçues. Une fois arrivé à destination, il entendit : « Entrez !», dit le serveur qui attendait devant le restaurant. Le serveur dit «Voulez-vous une table pour manger mon petit ?», « Non merci », répondit David. « Mais plutôt une question à vous poser. Vous êtes bien la Mare au Canard ? ». « Sauriez-vous où se situe la fameuse PSG Academy. « Oui » répondit le serveur « il faudra aller tout droit puis tourner à droit, continuez tout droit vous verrez une pancarte sur laquelle sera inscrit PSG Academy ». David, heureux d’avoir obtenu cette précieuse information, partit immédiatement et se précipita. Sur le chemin il croisa des personnes qui le virent courir et se posèrent la question suivante «Où va-t-il ? ». David fou de joie répondit « A la fabuleuse PSG Academy », arrivé sur place, il joua pour la première fois à la PSG Academy. Les différentes saisons Grâce à cet arbre, les feuilles tombent et le vent souffle. En hiver, la neige arrive la fraicheur. Au printemps, les feuilles repoussent, et, en été, la chaleur est le bonheur, le tout fait notre joie.

     En tout il y a 4 saisons et 12 mois par an, ce qui nous apporte de la gratitude ou de la joie. Et il y a l’équinoxe d’été et d’hiver et aussi le solstice d’automne et du printemps. Au solstice d’automne il y a septembre, octobre, novembre. Puis au solstice du printemps, il y a : mars, avril, mai. Puis il y a l’équinoxe d’été qui se compose de : juin, juillet, aout et d’hiver avec : novembre, décembre, janvier, février.

     Texte M

 

     Par l'écriture, on décide d’inventer le monde, et on voit le monde réel différemment en même temps ! bravo!

 

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L'arbre aux armes légendaires

     Il était une fois Jone, Jone était très timide mais très musclé et très intelligent. Son père lui disait de partir chercher les armes légendaires, mais il a peur Jone mais un jour, il dit je partirai chercher les armes légendaires quand j'aurai 25 ans. Maintenant j'ai 25 ans mais mon père ne veut pas fêter mon anniversaire, il m’a dit ramène d'abord les armes légendaires ok je pars tout de suite, ça fait 5ans que je cherche. J'ai la carte, ah non c'est un parchemin, bon je suis où vous êtes dans la forêt des Vortin, vous m'avez fait peur mais vous êtes où ? bon je vais chercher des personnes qui veulent bien venir avec moi.

     On est derrière toi, encore, bon vous êtes combien on est vingt, ok je vais vous faire passer les tests. Vous dix, vous êtes pris, désolé les autres, vos noms s'il vous plaît, moi c'est Joane, moi c'est Nïoa, moi c'est Nour, moi c'est Dior, moi c'est Dadaba, moi c'est Noémi, moi c'est Mohamed, moi c'est Nana, moi c'est Monida et mon petit frère s'appelle Joni oui c'est vrai ok moi je m'appelle Jone. Bon qui sait ou est cet arbre, moi je sais ok il est ou alors Joni, il faut d'abord traverser le lac le plus dangereux de la forêt, juste c'est dans combien de temps, c'est l'équinoxe d'automne dans trois jours merci Nour, allez on y va. On l’a enfin trouvé après une journée de recherches, allez tout on va le traverser mais c'est facile en plus les crocodiles nous ont fait le taxi oui je sais mais la dernière fois que je l'ai fait c'était quand j'avais cinq ans, pourquoi tu cherches une excuse, on ne va pas rigoler, ah bon je croyais que vous alliez rigoler. L'arbre, il a des pieds mais comment on va faire j'ai une idée c'est quoi ton idée Noémi ?, en bas du parchemin, il a écrit qu’'il faut attendre l'équinoxe, je vois où tu veux en venir, bon on doit attendre deux heures, capitaine vous pouvez chanter un poème, ok Mohamed.

     Grâce à cet arbre géant la forêt est magnifique Cet arbre est tellement magnifique Que même la beauté n'est pas magnifique Même la beauté est jalouse de cet arbre magnifique Cet arbre est splendide est magique. C'est incroyable votre poésie, oui c'est vrai vous êtes tous sérieux, oui merci mais maintenant on attend combien de temps ? Une heure, quoi bon ce n’est pas grave, maintenant on fait une séance de sport, oh l’arbre il a quoi, il bouge plus vite l'équinoxe ne dure pas indéfiniment yes yes yes… Oh non ce n'était qu’un rêve, bon bah, je dois tout refaire.

     Texte N

 

     Quel dénouement ! tu as l’art de la surprise !

 

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Au début de l’automne

     Il était une fois un petit garçon qui s’appelait Tommy. Il partit avec ses parents voir dans la forêt les arbres. Car dans cette forêt, il y avait de très beaux arbres. Quant à lui, Tommy ne s’intéressait pas aux arbres et se moquait complètement de la forêt. Ses parents, eux, adoraient la nature et les végétaux. Ils trouvaient cela incroyable d’être ici. Mais pas leur fils Tommy. C’est pourquoi, les parents lui parlaient beaucoup des arbres et souhaitaient que Tommy s’y attarde davantage. D’ailleurs, sa mère lui apprit qu’un arbre en particulier lui avait donné envie d’aller en forêt et le goût pour la nature. Elle lui dit « Grâce à cet arbre, j’ai découvert le vert de toutes ces feuilles et tous ces écureuils qui se baladent de feuille en feuille ».

      L’enfant répondit alors «C’est vrai ? Comment as-tu trouvé l’arbre magique ?». Sa maman, lui expliqua qu’il allait le trouver dans la fameuse forêt. Tommy regarda ensuite tout autour de lui et observa tout le vert de la nature qui apparaissait devant ses yeux. Il eut une idée, il décida de se rendre dans la forêt et annonça à sa famille.

Sa mère s’exclame «Incroyable ! Quand pars-tu ? » Le fils répondit à peine et partit directement dans la forêt. Puis, il regarda attentivement tous les arbres mais il ne dit rien. Il remarqua en plus qu’il s’était perdu, il ne perdit pas son temps et repartit immédiatement, sauf que la nuit tomba.

     Tommy désespéré se dit qu’il allait mourir seul dans cette forêt. Tout à coup, il entendit des bruits, des hurlements « OUUUhOUhhhhOUhhhh ». Il se réfugia dans une grotte ; hélas, il y avait des loups enragés. Le petit garçon courut jusqu’à un arbre un peu spécial.  En effet, l’arbre tapa les loups avec ses branches. Le danger fut éloigné. Le petit garçon était choqué mais sauvé. Il comprit que c’était lui le bon arbre, l’arbre magique. La nuit passa. Puis, il se réveilla chez lui sans savoir ce qu’il s’était passé exactement. Il retrouva ses parents dans la cuisine et leur raconta son histoire tout content. Mais ses parents ne comprirent rien et dirent ensemble et en chœur « Nous n’aimons pas les arbres ». Tommy dit enfin : «C’était un rêve».

     « Grâce à cet arbre, je vais découvrir le vert de cette nature flamboyante, les feuilles et tous ces écureuils qui tombent sur les feuilles orange, tous ces marrons que nous mangerons pour le dîner dès demain midi. Et tous ces arbres que nous avons envie de prendre pour mettre dans notre chambre ».

     Texte O

 

     J'espère que Tommy a continué d’aimer les arbres, tu as beaucoup transmis l’amour de la nature à travers tes mots !

 

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Le campement extrême.

     Il était une fois trois personnages, trois frères américains de l’État du Mississipi. Le plus âgé s’appelle Franklin, il a vingt ans. Les deux autres se prénomment Steven et Johnny. Ils sont tous deux âgés de 18 ans car ce sont des jumeaux. Les trois frères ont décidé de partir camper pour s’amuser dans la forêt des lucioles située à la sortie de Biloxi, la ville où ils résident. Une fois arrivés sur place, vers 17h, ils commencent par planter leurs tentes : une pour Franklin, une autre pour les jumeaux toujours inséparables. Peu habitués à faire du camping, et pas très doués pour les travaux manuels, ils finissent le montage de leur campement au bout de quatre heures. Il est alors 21 heures et la nuit est déjà tombée. 

     Après ce travail difficile, Franklin propose à la fratrie, pour se redonner du courage et de l’entrain, de réciter chacun leur tour une poésie de leur choix. Hélas, Steven et Johnny, ne sont pas très enthousiastes à cette idée car eux, ce sont les histoires qui font peur qu’ils préfèrent. Toutefois, Franklin, en tant que frère ainé, décide quand même de choisir les poèmes et dit d’un ton autoritaire : « C’est moi qui commence pour la poésie, pour les histoires d’horreur, on verra plus tard ! ». C’est alors que Franklin, d’une voix assurée et forte, commence à déclamer ses vers : 

     «Grâce à cet arbre, je peux faire des cabanes. Grace à ses branches, je peux être grand mais aussi tomber car je suis trop lourd. Mais au moins, je vois l’horizon et, sur lui, le soleil couchant». L’ainé se retourne alors vers ses frères et lance : « Peut-être que ma prose n’est pas très imaginative. Qu’en pensez-vous ? Vous avez une meilleure idée ? ». Johnny répond alors : «Oui, j’ai une idée ! : plutôt que la poésie, je vais vous raconter une histoire d’horreur, une histoire qui va vous faire frémir de peur toute la nuit ! : il était une fois trois amis qui se rendaient en avion en Nouvelle-Calédonie depuis le Canada. A peine en vol depuis quatre heures, les trois compagnons s’ennuyaient déjà. L’un deux regarda par le hublot et vit alors un objet percuter avec force le réacteur gauche de l’appareil, qui se mit instantanément à prendre feu. L’aéronef commença alors à perdre de l’altitude et à tournoyer de plus en plus vite dans le ciel. Après quelques secondes seulement de chute, il percuta violement le sol dans un bruit fracassant. Après un court temps de désorientation, les amis ouvrirent les yeux et virent qu’autour d’eux que la plupart des passagers était gravement blessé, alors que d’autres étaient sans vie ! Les trois hommes pouvaient à peine bouger mais, à force de courage, ils parvinrent tout de même à sortir de la carlingue disloquée. Une ile immense s’offrit à leurs yeux. Après de longues minutes de marche dans une jungle dense, ils arrivèrent à l’entrée d’un village, apparemment désert mais ou le sol était jonché de cadavres. Soudain, une horde de cannibales déchainés et affamés se précipitèrent dans leur direction. Alors … ».

     Johnny se tut. Après un silence de plusieurs secondes, il ajouta « merci de m’avoir écouté. J’ai choisi cette histoire, car il y a 50 ans à peine, une tribu cannibale vivait encore dans la forêt des lucioles. Je vous souhaite une excellente nuit ! ». Les trois frères se souhaitèrent une bonne nuit, en pensant à la journée du lendemain en forêt et au bord du lac. Le lendemain, bien que la nuit fût courte et peu sereine, Franklin et ses frères profitèrent de leur journée en faisant de l’acrobranche, du jet ski sur le lac et pleins d’autres activités. En fin d’après-midi, ils rangèrent leur campement et, avant que le soleil du solstice d’automne ne disparaisse dans les eaux sombres du bayou, ils reprirent le chemin de Biloxi.

     Texte P

 

     Tu m’as donné des frissons !

 

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Une journée avec la nature

     Par une douce et belle journée d'automne, j'étais avec mes amis Paul et Antoine. Nous ne savions pas entre ranger notre chambre et faire nos devoirs. Mais là j'ai eu une idée pourquoi nous n’allions pas dans la forêt pour y faire un repère secret ; je leur ai demandé et ils ont dit oui. L'automne et ses feuilles qui jaunissent, rougissent. Il y a plein de feuilles en automne, il y a beaucoup de marrons et nous avons plus de temps pour les ramasser car on peut profiter autant du jour que de la nuit. Ce phénomène s'appelle l'équinoxe d'automne.

     Nous sommes partis en forêt, un tapis rouge nous accueillait, les feuilles bruissaient sous nos pas. Nous avons vu deux chênes majestueux. Nous nous sommes dirigés vers eux, puis nous avez vu des branches de feuilles. Nous étions en train de les positionner quand tout à coup nous avons vu un éclair puis il y a eu de la pluie.

     Paul dit alors : Grâce à cet arbre tout est brutal En automne, tout est monotone En hiver, vite un somnifère Au printemps, chouette on a tout le temps En été, tout redevient gaieté. Puis nous sommes allés raconter cette aventure à nos parents. Ils n’ont pas été très contents. Nous n’avions pas ranger notre chambre, les devoirs n’étaient pas faits et puis nos affaires… il fallait les laver. Les parents étaient moins contents.

     Texte Q

 

     Le retour à la réalité ne fait pas toujours rêver, mais tu peux toujours retourner dans ton monde magique dans ta créativité !

 

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L’aventure

     Grace à cet arbre, les feuilles tombent avec grâce. Grace a cette forêt, les enfants sont émerveillés. Grace a cette fée, la forêt est très bien dirigée. Grace à l’automne, le solstice d’été s’endort. Une belle soirée, un garçon qui s’appelle Adam se balade dans une magnifique forêt. Adam a dix ans. Il a des yeux marron qui scintillent de partout. Des cheveux dorés et des vêtements déchirés. Il n’a pas de chaussure. Adam est vêtu comme ça car ses parents l’ont abandonné depuis sa naissance. Adam vole des viennoiseries dans une boulangerie. La boulangerie se situe tout à côté de la forêt. Bref, continuons l’histoire. Une fois Adam a volé discrètement une baguette dans la boulangerie. Malheureusement le boulanger l’a vu voler. Adam commence à expliquer son histoire car le boulanger l’a demandé. Il a de la peine à Adam. Il se présente à Adam “Bonjour jeune homme, je m’appelle David et toi ?” Adam a peur de répondre à un inconnu. Il se concentre et il se présente en tremblant de peur. “Bon… bonjour Da… David je m’appelle A… A… Adam.” David est pris par surprise car il tremblant de peur. Il le laisse partir en lui donnant la baguette de pain qu’il a volée. Adam court vers la forêt et il se dit “Je n’irais plus dans cette boulangerie.”

     Un certain temps plus tard… Adam dort dans la forêt : il n’a pas de maison ni d’abri pour dormir. David l’aperçoit en train de s’allonger par terre. Il le porte et le ramène chez lui dans sa belle maison. David le pose sur un lit et lui met une couverture sur lui. Pendant le temps qu’il dort, il lui prépare un goûter. Tout à coup, Adam se réveille et il aperçoit qu’il n’est pas dans la forêt, il est dans une maison. Depuis dix ans il n’a pas mis ses pieds dans une maison. Adam est heureux mais il ne sait pas comment il est arrivé ici. Il panique et il se questionne “Quelqu’un m’a enlevé ou encore pire.” Après il aperçoit dans une photo un homme et une femme. Il ne reconnaît pas la femme. Par contre, le monsieur, il a déjà vu cette tête. Il réfléchit, enfin il a trouvé c’est David le boulanger. Il se dit “Pourquoi il m’a fait ça, c’est très gentil de sa part”. Davis toque à la porte et il a un grand plateau ; avec des biscuits, des bonbons, etc. Adam n’a jamais goûté quelque chose de sucré. David lui dit “Oh, regarde qui est réveillé !” Adam est un peu curieux et surpris. Soudainement, Adam court vers la sortie de la maison et aperçoit des arbres de la forêt. Il court vers la forêt et David court après lui, malheureusement, David est trop fatigué. Quand Adam arrive à la forêt, il se dit à soi-même :

     La Forêt Grâce à cet arbre, je me retrouve dans la forêt. Grâce à toi, tu es mon meilleur ami, Grâce à David, il est mon héros Mais je m’échappe, car il a une moto.

Adam a un peu peur des motos car une fois une moto l’a écrasé, il a toujours sa cicatrice sur son dos. David n’a jamais retrouvé Adam et il est triste, car il voulait lui sauver la vie. Adam est content de sa vie. C’est officiel qu’Adam habite dans la forêt et que David ne va jamais le retrouver. Malheureusement, Adam s’est perdu dans la forêt majestueuse donc, il ne sait pas où se trouve la boulangerie. En plus, Adam s’est fait de nouveaux amis : un renard, un ours et un canard !  

     L’automne   Grâce à l’automne, les feuilles rougissent, Nous nous rafraichissons avec ce vent qui coulisse. Les feuilles tombent lentement, Et les oiseaux partent discrètement. Le soleil part si tard, Et la lune vient dans les brouillards. Ce cycle dure longtemps, Mais quand on ferme les yeux, il part rapidement.

     Texte R

 

     Parfois, la compagnie des animaux est plus rassurante que celle des humains, et je suis sûre que toi et ton personnage allez trouver votre place parfaite dans le monde !

 

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Sauvetage d’une forêt

     Un jour, en plein milieu de la ville, un groupe d’amis décida de s’aventurer dans une forêt. Dans ce groupe, ils étaient cinq : Il y avait Emmy, Maylis, Oscar, Gustave et Anatole. Ils avaient tous le même âge : douze ans.

     Quand ils entrèrent dans la forêt, ils s’émerveillèrent tous ensemble. Les feuilles des arbres étaient resplendissantes ; il y avait plein d’animaux d’espèces différentes, des fleurs multicolores et aussi des êtres magiques qui protègent la nature. Les cinq amis étaient tellement époustouflés par la beauté de cet endroit qu’ils y restèrent toute la journée. Leurs parents s’inquiétèrent beaucoup et ils appelèrent la police. Grâce à la géolocalisation de leur téléphone, la police trouva les enfants dans la forêt. Les policiers les ramenèrent chez eux. Deux jours plus tard, le commissaire appela une entreprise spécialisée dans la déforestation pour détruire la forêt. Le cruel chef de la police voulait y faire construire un très gros commissariat pour gagner plus d’argent.

     Le parton de l’entreprise décida d’écrire dans les journaux la demande de la police pour faire de la publicité. Quand Emmy lut la nouvelle, elle la communiqua à tout le groupe d’amis. Les cinq copains coururent jusqu’à la forêt. Ils virent les camions de l’entreprise entrer dans le bois. Choqués, ils rattrapèrent les ouvriers et tout le groupe se mit à réciter un poème :

     «Grâce à cet arbre Qui répand ses graines, Il y a toute une forêt d’arbres Qui sont principalement des chênes.» Quand les ouvriers entendirent ces mots, ils se mirent à pleurer et démissionnèrent. Et tout est bien qui finit bien !

     Texte S

 

     Tout est bien qui finit bien ! j’adore ta morale, tu écris comme si ton texte était une fable en prose, c’est génial !

 

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Une rivière en or

      Un beau jour d’automne, je décidai d’aller en randonnée, dans la forêt. En effet, j’adore marcher. Surtout l’automne. Cette saison est magnifique. C’est la saison des champignons, des feuilles rouges. J’adore ramasser les feuilles rouges. Hélas, c’est le retour du froid. La pluie revient parmi nous !

     Finalement, avant les vacances, je décidai d’inviter ma famille. Enfin, une partie ! L’idéal, c’était ma sœur, Pauline, et mon beau-frère, Guy. Le couple avait comme passion la marche. Chaque année, ils m’emmenaient faire des marches. Nous avions pris cette habitude. A Pâques et à la toussaint, ils m’emmenaient dans une région différente. Il y a eu le Nord, la Corse, la Savoie… Maintenant venait le tour du Centre ! C’était dans une grande forêt ! Il paraît qu’il y a plein de champignons.

     Le matin du premier jour des vacances, ils arrivèrent. Ils m’ont emmené à la gare de Lyon. Nous avons pris le train en direction d’Orléans. Le trajet durait environ une heure. Dans le train, nous avons programmé une marche de 4 jours. En arrivant, nous avons pris un bus. Il nous a conduit en forêt. Moi, j’étais très impatient, alors nous avons joué à «ni oui ni non». Puis nous sommes arrivés. Après avoir acheté un bon sandwich, nous nous sommes mis en marche. Plusieurs feuilles étaient tombées. Toutes étaient rouges. Nous en ramassâmes une chacun. Après une heure de marche, nous avons vu des champignons. Nous les avons donc cueillis. Ensuite, une bogue est tombée sur ma tête. Surpris, j’ai crié. Alors Guy a retiré la bogue, l’a ouverte et c’était une châtaigne. Nous l’avons gardée pour le diner. Sur le chemin, nous ramassâmes des centaines de bogues. Puis il se mit à pleuvoir. Nous n’avions pas prévu de parapluie. Alors, on trouva un abri. Mais un vieil homme barbu nous barra la porte et nous dit : « Répondez juste à ma question-poème et vous pourrez passer.

     Grâce à cet arbre, je vis A l’automne, je rougis Je tombe sur un grand tapis Et à l’hiver je péris. Qui suis-je ? » Rapidement, je répondis : une feuille ! Le vieillard nous dit alors : « Vous pouvez entrer. Il se trouve trois énigmes dans ma forêt, et une rivière en or ! Hi hi hi ! » Et il donna à Pauline une carte et partit. On regarda la carte. Une route était repassée en rouge. On voyait les deux autres vieillards dans la forêt. La rivière en or se trouvait à 100 kilomètres de nous. Nous nous sommes donc remis en route.

     Nous avons bien suivi le sentier. Il était tout boueux. Nos bottes étaient trempées. Alors Pauline mit de la musique. Cela nous redonna courage. Nous allions très vite. On prenait quand même le temps de ramasser bogues et champignons. Le soir, nous avions progressé d’une grosse trentaine de kilomètres. Nous avons installé notre tente dans un champ.  On mangea quelques champignons et bogues que nous avions récolté dans la journée. Puis nous avons sorti un livre. J’avais ramené Les Cahiers d’Esther. J’avais emprunté la bande dessinée au CDI du collège. Mais nous avons éteint très vite. Il fallait être en forme pour le lendemain !

Le lendemain, Guy m’a réveillé à cinq heures. J’étais cassé en deux. On a plié bagage et une heure plus tard, nous étions partis. Il faisait encore nuit noire. Nous avions nos lampes torches. Très rapidement, nous avons rencontré un autre vieillard qui cueillait des champignons. Il arrêta alors son activité.

    Il nous posa donc son énigme. « Je suis l’eau. Grace à l’automne, je tombe. Je mouille et fabrique des champignons. J’ai la tête dans les nuages. Qui suis-je ? » La pluie !, dit Pauline. Très bien, dit le vieillard. Vous pouvez passer. Alors nous sommes passés. Pauline nous dit : « D’accord les amis, nous avons résolu deux énigmes. Il nous en reste une. Le prochain vieillard est à une quarantaine de kilomètres d’ici. Mettons-nous en route ! »

     Sur la route, il y avait beaucoup de champignons. La plupart étaient cachés sous un grand tapis de feuilles rouges. Il n’y avait plus de bogues. En revanche, Il y avait des feuilles rouges. Des écureuils récoltaient des noisettes. Le paysage était plutôt plaisant. Cela faisait déjà plusieurs heures que nous marchions. J’étais très fatigué. On s’arrêta au bord d’un ruisseau pour manger. Nous avons mangé énormément de champignons. Nous étions rassasiés.

     Alors nous sommes allés très vite sur le sentier. Nous avons arrêté de cueillir. Nous courions presque sur le sentier. Il ne pleuvait plus. La soirée est vite tombée. Nous nous sommes arrêtés sur une clairière. On mangea sur une petite table extérieure. D’autres randonneurs étaient là. Il y avait un enfant. Il se nommait Michel, avait 8 ans. Nous avons joué au football. Nous avons mangé ensemble. On se partageait les bogues, les champignons et la viande. Rapidement nous sommes retournés nous coucher.

     Le lendemain, nous avons regardé la carte. Il nous restait une dizaine de kilomètres avant la rivière. Très rapidement, nous tombâmes nez à nez avec le troisième vieillard. Ce dernier était très souriant. Il nous posa la question suivante : « La Terre est ma maison. Je ne vis qu’en automne, grâce au soleil et à l’eau. Comestible ou bien vénéneux, cru ou cuit. Je suis plein de vitamines. Qui suis-je ? », nous demanda le vieillard. Guy s’écria : Le champignon ! Le vieillard nous laissa passer et nous présenta le perrolion. Le perrolion est un personnage qui a des pattes de perroquet, un corps de lion, une tête de lion et il parle ! Il nous mena à la rivière d’or et nous tendit un sac d’or ! Le soir même, nous rentrâmes à Paris. Nous avons transformé l’or en liquide et fondâmes des fondations pour les sans-abris. Les fondations s’appelaient Pauline Joly et Guy Joly et elles étaient jumelles ! Et voilà, tout est bien qui finit bien !

     Texte T

 

     Je ne sais pas si tu tiens un journal intime, je suis sûre que tu y trouverais ton bonheur, écrire sur ce qu’on vit, ce qu’on imagine, ce dont on rêve fait beaucoup de bien quand on pense beaucoup !

 

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Ils étaient quatre

      Je vais vous raconter une histoire… Une histoire qui se passe dans la forêt. Une aventure qui débute par un petit concours… Il était une fois, dans une classe de 6e, trois enfants : Jean, Michel et Bertrand     s’étaient inscrits au concours du meilleur poème. Plus le jour du concours approchait, plus ils étaient stressés. Enfin, le jour du concours arriva… Arrivés devant le jury, ils se présentèrent, et commencèrent leur poème. Jean commença : Grâce à cet arbre, Les feuilles mortes renaissent, Et les forêts “fleurissent”, Les écureuils tous joyeux, s’amusent dans les arbres C’est en voyant cet arbre que j’ai grandi… Tout d’un coup, Jean ne se souvenait plus de son texte. Heureusement, Michel connaissait un bout de son texte, il reprit :

… Et c’est cet arbre qui me donnait du courage à chaque fois et c’est cet arbre que j’aime le plus. C’est un grand chêne Majestueux et royal Un grand chêne, Roi de la forêt royale… Puis Bertrand termina le poème : Grâce à cet arbre, Les feuilles mortes renaissent, Et les forêts “fleurissent”, Les écureuils tout joyeux, Jouent dans cet arbre à la queue leu leu.

     Après que tous les candidats furent passés, les jurys annoncèrent les résultats.

“Et les gagnants sont…, s’écria le principal jury, Jean, Michel, et Bertrand !” Ils gagnèrent chacun un ticket pour une visite dans la forêt et une sucette. Le jour de la visite, Bertrand n’était pas présent. Le guide, Jean et Michel attendirent pendant 20 bonnes minutes, mais Bertrand ne venait toujours pas, alors ils concluent qu’il ne viendra pas, et commencèrent la visite. À l’autre entrée de la forêt, Bertrand attendait ses camarades. Mais au bout de 20 minutes, il se décida à rentrer seul dans cette immense forêt. Et c’est lui que nous allons suivre…

    Bertrand marcha, marcha jusqu’à ce que trois chemins s'offrent à lui. Bertrand ne s’avait pas lequel choisir, il voulut faire demi-tour, mais ses pieds n'obéissent pas.  Bertrand était sur le point de pleurer quand il entendit un bruit : “ssssssss”, le bruit s'arrêtait un moment, puis recommençait : “ssss…ssss”. Bertrand baissa la tête en direction du bruit, et vit sur sa jambe un éNORMe serpent. Celui-ci transperça la jambe de Bertrand. Bertrand ressentit une terrible douleur. Il poussa un cri perçant et tomba sur le lit de feuilles mortes. Pendant ce temps-là, le guide, Jean et Michel étaient tranquillement en train de regarder de jolis champignons, quand ils entendirent un cri.

    Un cri perçant. Un cri de douleur. Jean s’exclama : -C’est Bertrand ! Ils coururent en direction du cri, qui résonnait encore et découvrirent au bout du chemin, le corps de Bertrand inanimé. Ils emmenèrent le corps de Bertrand au bord d’une falaise et se mirent à creuser pour faire une belle tombe à ce pauvre Bertrand.Mais en creusant, la falaise se détruit et ils tombèrent à l’eau. Dans l’eau, Jean vit Michel se faire dévorer par des monstres de mers, un monstre se rapprochait de lui, il avait la nausée, il avait terriblement mal au coude, le monstre n’était plus qu’à dix centimètres de lui, quand il entendit la douce voix de sa mère… Jean se réveilla. Il avait fait un cauchemar. Il était tombé de son lit (ce qui expliqua la douleur de son coude). Tout en se frottant le coude, il se prépara. Aujourd’hui, c’était le VRAI jour de la visite. Arrivé devant la forêt, il ne demanda pas à attendre Bertrand un peu plus longtemps. Il essaya de retracer le chemin qu’il avait fait dans son rêve, quand…

     Ahhh ! Trop tard… L’horreur s’était produite. Il vit la même vision que dans son rêve. Michel et le guide voulaient lui faire une tombe au bord de la falaise. Jean criait qu’il refusait. Jean vit la falaise se casser. Il vit le guide et Michel tombaient de la falaise. Un petit concours avait causé la mort de trois personnes innocentes. Jean s'assit par terre. Il regarda la mer devenue rouge sang. Et c’est à ce moment-là qu'il vit une trappe sous la mer…

     Texte U

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     Au début de l’Automne, des élèves de 6e partirent dans les bois pour une sortie scolaire. Dans la classe, il y avait trois meilleurs amis, Lisa, Mick et Lucas. Quand ils arrivèrent dans les bois, les animateurs leur demandèrent de faire des équipes de trois. Les trois meilleurs amis se mirent ensemble.

     « Trois, deux, un, GO ! », dit l’animateur pour annoncer le départ de la course d’orientation. « Vite, allons chercher le premier indice ! », dit Lucas. « J’adore les bois en Automne », s’exclama Lisa. Mick dit : « Moi aussi, j’aime beaucoup les bois mais ce que j’aime surtout c’est que « Grâce à ces arbres, il y a de l’oxygène pour respirer, De beaux arbres pour s’abriter, De tout en haut on entend les oiseaux chanter, Et tous les écureuils bouger. De l’équinoxe au solstice, les jours rétrécissent, Les feuilles tombent petit à petit et il n’y a plus de champs de maïs. » Waouh ! Mick, tu viens d’inventer une poésie en deux minutes», s’exclama Lisa. «Maintenant passons pour de vrai à la course», dirent-ils en cœur. Leur prochain indice était à l’autre bout du bois mais ils se perdirent. Lisa dit : «Oh non, nous sommes perdus et la nuit commence à tomber. J’ai peur !» «N’aie pas peur», dit Mick, «On est avec toi.». «Oui» répondit, Lucas.

     Mais tout à coup, ils entendirent un bruit étrange puis un ours surgit d’un buisson. Ils crièrent, ils coururent mais ils savaient que l’ours allait les rattraper. Miraculeusement, ils virent un trou de leur taille et ils sautèrent dedans sans hésiter. Mais dans le trou, une bande d’hommes les ligotèrent sur un poteau et les interrogèrent. « Où est notre trésor ? », demanda un des hommes. « Mais on n’a rien fait ! », lui répondit Mick, « Laissez-nous partir ! » « Vous nous avez volé notre gros trésor et vous n’allez pas partir avant de nous l’avoir rendu ! ». D’un coup, ils entendirent un autre bruit. C’était un animateur qui avait retrouvé leurs traces. Il était champion de karaté dans sa jeunesse. Il mit à terre les deux hommes et sauva les enfants. Les enfants étaient soulagés d’être avec leur animateur, ils avaient eu si peur. Mais au moins, cela ferait une bonne aventure à raconter !

     Texte V

 

     J’adore l'écriture, car elle permet d’ajouter plein de détails excitants à nos propres vies ! continue d’inventer, c’est une très bonne chose pour ta créativité !

 

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« Comme par hasard »

     À la journée d’intégration du vendredi quinze septembre, nous avions fait de l’accrobranche et une chasse au trésor. Les animateurs nous ont expliqué comment faire. Ensuite ils nous ont séparés en quatre groupes de cinq enfants. Bizarrement ils m’ont mis dans le pire groupe du monde, comme à chaque fois. Après cela, cinq minutes de passées, on m’a abandonné comme par hasard. De toute façon je le savais. Et juste après cela, j’ai fait le parcours tout seul. À un moment « comme par hasard », j’ai vu le meilleur groupe, alors je leur ai demandé si je pouvais intégrer leur équipe. Et ils m’ont dit oui. À ce moment-là je me suis dit si c’était Dieu qui m’avait béni « comme par hasard ».

     Dans ce groupe, il y avait trois de mes amis : Il y avait Alexander, Roman et Alban.

Juste après, ils m’ont abandonné avec Alexander « comme par hasard ». Sauf qu’ils nous ont abandonnés à onze kilomètres de notre campement. A cet instant précis, il y avait un homme extrêmement bizarre « comme par hasard ». Et il faisait que commencer ses phrases par « Grâce à cet arbre ». Alors, décidé de le voir (j’avais 25% de m’en sortir et les 75% d’être enlevé), il m’a dit si je connaissais un poème qui commençait par «Grâce à cet arbre » et je lui répondis, oui. Puis il a dit de le réciter et j’ai dit oui, car il me l’avait proposé que je le fasse.

     Grâce à cet arbre Grâce à cet arbre tout le pays des arbres vivait C’est ici qu’il y a le plus de marrons Donc on peut y faire un bouillon À l’automne on commence déjà à porter des bonnets

     Après cela, je lui dis s’il pouvait nous ramener chez nous et puis il nous a dit oui. En un claquement de doigt il nous avait téléporté. Après être retourné chez nous, je me suis posé une question à propos de « Grâce à cet arbre » car ce poème, on devait le réciter le jour de l’équinoxe d’automne. Bref le but c’est que je suis chez moi. C’est ce qui compte.

     Narrateur : Après cette journée inouïe, de Théodore, il ne s’endort même pas, normalement la téléportation sa fatigue tout de même. Bref de toute façon, cette histoire, c’est du n’importe quoi depuis que cet enfant écrit des récits. Allez à la prochaine !

     Texte W

 

     J'aime le côté direct de ton écriture ! tu as beaucoup de potentiel drôle, n’aie pas peur d’y aller à fond !

 

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Le trésor de la forêt

     Pour les vacances d’automne, je suis parti camper avec quelques amis. Le soir nous avons installé les tentes puis nous avons fabriqué un feu avec du bois et une boîte d’allumettes. Nous avons mangé des sandwiches que nous avions préparé à l’avance. Ensuite nous sommes partis dormir. La nuit s’est bien passée pour moi, malgré quelques piqûres de moustiques. Le lendemain, nous avons décidé d’aller explorer la forêt ! Nous avons beaucoup marché dans le but de découvrir de nouvelles choses. Nous avons marché encore et encore. Et par miracle nous avons trouvé une grotte.

     Il commençait à se faire tard donc nous avons décidé de revenir le lendemain. On a bien dormi et, le matin, nous avons couru pour vite voir ce qu’il y avait dans cette mystérieuse caverne. Quand nous sommes arrivés, elle était toujours là, mais quelqu’un semblait être le garde de cet endroit ou quelque chose comme ça. Bref, nous sommes allés voir et là, cette étrange personne nous a dit qu’il fallait réciter un beau poème d’une strophe sur l’automne pour passer. Mon ami Albert se mit à prononcer :

     Grâce à cet arbre magnifique,Ma longue vie est fantastique.L’équinoxe arrive, l’été est fini ;Les feuilles de cet arbre tomberont à l’infini.Il a adoré le poème, nous sommes entrés. Il y avait de l’or, beaucoup même. Nous en avons pris un peu, puis nous avons regagné le campement. C’était notre dernière nuit. Le lendemain, nous sommes retournés prendre de l’or, puis nous sommes rentrés chez nous. Nous avons vendu l’or qu’on avait trouvé et nous avons gagné beaucoup d’argent. Après ça les vacances étaient finies.

     Texte X

 

     Si seulement la vie pouvait être aussi trépidante que les histoires ! … mais, peut-être qu’elle l’est déjà ?

 

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Une aventure pas comme les autres

     Grâce à cet arbre, je peux couper du bois pour construire ma maison, puisque nous sommes des elfes de la pleine lune. En effet, nous avons été punis, mais avant, nous n’étions pas comme ainsi. Nous étions très beaux, forts et étions des humains qui chassaient tout ce que nous rencontrions.

     Un jour, une fée des bois nous a jeté un horrible sortilège. C’était le début de l’automne, les feuilles multicolores tombaient sur nos jambes. A cet instant, cette Fée des bois disparut. Une nuit, entendant des pas, je vis une jeune femme merveilleuse qui chantait. Quand je voulus lui parler, elle eut peur de moi. Puis elle courut et s’enfuit. Le jour suivant, elle voulut me parler en me demandant d’abord comment je m’appelais. Je lui demandai aussi le sien tout en discutant pendant un certain temps. A ce moment, je lui demandai sa main, puis je me transformai en un être humain. Alors, elle me cria : «Oui, je te veux ! ».

     Lors de pleines lunes d’hiver, à ma grande surprise, nos enfants sont nés. Ainsi, il fut très content et nous allâmes dans la forêt afin de revoir là où nous nous étions rencontrés. Finalement, je revis la fée laquelle me dit adieu en me souhaitant une vie agréable. Lorsque nous revenons au village à chaque saison d’automne, je me souviens de ce rêve magnifique.

     Grâce à cet arbre Je peux faire des dessins de toutes les couleurs, rouge, jaune tant des couleurs je peux faire même un arc-en-ciel. Avec mes amies, je cours ici et je dis « Ô moi, ô vie ! » et là j’entends quelqu’un qui dit : viens ici. Là je vois le merveilleux arbre d’Automne et je saute sur la boue et je me divertis Je ris et vois les arbres qui dansent.

     Texte Y

 

     Quelle poésie ! moi aussi je veux rencontrer une fée des bois !

 

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La forêt de la tortue géante

     Je m'appelle Aimée et je suis une fée-aventurière. Ma spécialité, c'est les lieux magiques. Nos dernières aventures se sont révélées être une carte aux trésors ! Nous sommes sur le point de découvrir le lac enchanté (le trésor) ! Je dis "nous" mais je ne vous ai pas parlé de mes compagnons :

- Alfred est un géant, il a la force de déplacer des montagnes ! (Il mange sans cesse et a aussi horreur des lutins !). - Nina est une sirène. Sa voix peut ensorceler les marins mais aussi...détruire des rochers ! (et c'est ma meilleure amie !). - Marc est un elfe et il manie l'arc comme un dieu ! C'est mon tout premier compagnon. - Et enfin moi, Aimée, fée au pouvoir de guérison ! (d'autres pouvoirs aussi, ne vous inquiétez pas !).

     Nous partons à l'aventure tous les quatre, enfin cinq avec Loun, mon lion blanc ! Nous montons sur notre bateau, Aventure, pour aller découvrir le lac parlant. Alfred grogne un peu car il a faim mais à présent nous partons, il mangera plus tard ! Nous nous perdîmes souvent mais grâce aux rencontres que nous fîmes et à la carte aux trésors, nous retrouvâmes toujours notre chemin. Après deux semaines de navigation, j'entendis Nina crier "Terre !"Super on est arrivé ! Nous accostâmes sur une jolie petite île qui n'était que de forêt. Nina partit explorer le tour de l'île pour la mesurer. Marc partit côté est pour explorer la forêt. Alfred partit côté Ouest et moi je la survolai. Cinq heures plus tard, nous nous retrouvâmes pour partager nos découvertes : -"Qui commence ? ", dis-je. -"Moi si vous voulez bien", dit Nina. -"Vas-y !", dit Alfred. -"Alors, l'île mesure trois kilomètres de long et environ 50 mètres de large. Les bords de l'île ont une consistance sableuse et quand j'ai plongé pour voir la profondeur de l'île, tenez-vous bien...Ce n'est pas une île, c'est une tortue géante ! Mais à la place d'une carapace, elle possède une forêt ! Mais il semblerait que cette tortue dorme car d'habitude elle coule tous les bateaux qui s'approchent d'elle (selon les épaves que j'ai vues en dessous).

    -"A moi !", dit Alfred. - "Si tu veux", dis-je. - Alors, il n'y a pas beaucoup de lumière dans cette forêt ! j'ai découvert qu’au centre de l’île il y avait une sorte de barrière infranchissable et invisible qui m'empêchait de voir ce qu'elle cachait. Sinon c'est à peu près tout. - "A mon tour !", dit Marc. - "Vas-y", dis-je. - "J'ai vu la même chose qu'Alfred mais en plus j'ai vu que l’île bougeait et qu'elle avançait si doucement qu'elle ne laissait qu'un léger sillage, seul indice de son mouvement. - "A mon tour", dis-je. En survolant l'île, j'ai vu une grosse tache noire au centre de L'île. Cela doit correspondre aux barrières dont vous parliez les garçons. J'ai aussi vu le sillage derrière l'île mais aucun bateau à l'horizon, sûrement à cause de la tortue géante.”

     J'ai trouvé que nous avions fait énormément de trouvailles pour aujourd'hui. C'est déjà le soir et nous avons monté un campement au bord de la forêt avant de commencer à dîner. Ce soir-là, nous bavardâmes joyeusement autour du feu que Marc avait monté. Nous nous couchâmes tôt en pensant à la journée chargée que nous aurions peut-être demain.

     Le lendemain matin nous nous levâmes presque en même temps sûrement car nous étions tous excités de la journée qui commençait. Nous décidâmes de nous diriger vers la barrière infranchissable pour découvrir ce qu'elle cache. Nous emportâmes des vivres, des tentes, du matériel de survie pour être prêts à toutes éventualités. Quand nous arrivâmes, nous avons découvert une étrange lumière bleue qui venait de l'île. Quand nous essayons de franchir la barrière, nous nous heurtâmes à un mur de pierres. Marc proposa que nous creusâmes un trou dans cette barrière pour pouvoir rentrer. Quand nous essayâmes, nos échouâmes lamentablement. Alors Alfred dit : "nous pouvons essayer de l'escalader. Même moi le géant, je ne vois pas son sommet, alors j'espère que vous avez une grande forme". Nous essayons de grimper mais la barrière était lisse comme une pierre polie. Nous ne pouvions rien faire. C'est alors, que j'eus un éclair de génie.

     "Et si on creusait dans le sol pour ensuite remonter, nous serons ainsi passés sous la barrière !". Nous nous mîmes au travail. Nous creusâmes, creusâmes, puis nous remontâmes à la surface pour voir si nous avions réussi et victoire ! Tout à coup, j'entendis Nina dire : "Tout s'explique !". Je me retournai et surprise !  Un bébé de tortue géante était au milieu ! Tout à coup, sous nos pieds, la terre se mit à trembler. Et nous entendîmes une voix nous dire : "Petits êtres, vous avez découvert ma forêt et mon enfant. Je ne vous libérerai que si vous résolvez mon énigme, sinon vous resterez prisonnier à jamais !"

     Grâce à cet arbre gris, je ris de fantaisie des anges coquins, nous sommes du soir au matin. Qui suis-je ? « C'est vraiment très dur ! Nous n'avons aucune idée de ce qui est coquin du soir au matin et qui grâce à un arbre gris, rit de fantaisie ? Cette énigme est vraiment étrange ». Je m'interromps dans mes réflexions car tout à coup j'entends Alfred ronchonner. Il marmonne : "Non mais franchement, vous ne pouviez pas faire une énigme sur les géants, non ? Évidemment, il fallait que ce soit sur les lutins !" La tortue est visiblement très surprise ! "Vous avez trouvé, bravo !

     C'est effectivement les lutins qui vivent dans un arbre gris et qui rient de fantaisie, qui sont des anges coquins du soir au matin ! Félicitations, vous gagnez le droit de partir !" Nous sommes vraiment fous de joie. Si Alfred n'avait pas été un géant, nous l'aurions porté toute la journée ! Mais Alfred lui n'était pas joyeux, il était encore en train de bouder, non seulement parce que l'énigme parlait des lutins, mais aussi parce qu'il avait faim !

     Texte Z

 

     Tu as une imagination débordante ! j’adore ton texte ! continue de créer, tu as une vraie part de magie en toi !

 

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La forêt mystérieuse

     C’était un jour d’automne, c’était les vacances de la Toussaint, j’étais en 6e, j’étais chez moi quand tout à coup, dans la forêt en face de ma maison, j’entendis un chant, un chant vraiment merveilleux. Je m’étais donc rendu vers cette forêt pour voir qui émettait ce magnifique son. Je suis arrivé et j’étais très stressé, mais comme j’étais avec des amis, j’étais tout de suite moins stressé.

     Quand tout à coup, j’étais rentré dans cette forêt, le bruit cessa. J’étais assez surpris, mais j’avais quand même envie de voir ce qui se passait dans la forêt mystérieuse. Puis arrivé au centre de la forêt, j’ai vu une ombre non loin de là et d’un coup elle avait disparu. C’était le jour où j’avais passé trois heures dans la salle de classe avec le professeur principal.

     Pendant que j’étais en train d’avancer et de retrouver cette ombre, les feuilles tombaient par dizaines et il commençait à faire un peu frisquet. J’étais venu en tee-shirt et en jean troué, sauf que je n’avais pas le droit. Après plusieurs minutes à marcher, je vais enfin retrouver l’ombre. Cette fois, elle ne disparut pas, elle était plutôt venue me voir.

     L’ombre me dit alors « Viens me voir, n’aie pas peur ! ». Je suis allé vers elle et elle m’emmena dans un arbre et me dit «Je suis l’ange de la forêt et tu vas découvrir le paradis !». Dans cet arbre, se trouvaient deux couvertures. Une fois, les deux couvertures soulevées, j’ai découvert le paradis et l’ange de la forêt a fait flotter une auréole au-dessus de ma tête. C’était le mercredi, le jour où on finit les cours à douze heures quarante-cinq. C’était trop bien.

     Grâce à cet arbre, Grâce à cet arbre, j’ai découvert le beau paradis. Je sais à présent escalader les arbres. Génial ! Je me suis plus connecté à la nature. Je sais à présent comment fonctionnent les arbres grâce à cet arbre.

     Texte ZA

 

     Tu as raison, parfois, on trouve de la lumière sous les ombres ! j’espère que tu as trouvé ton paradis à toi !

 

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     Les elfes de la forêt

     Nous sommes avec ma classe à l’acrobranche. Nous sommes avec un groupe d’amis sur un certain parcours. Quand soudain, je ne vois plus personne.  Quand le tour vient à moi de me lancer sur un fil une fois arrivé au bout du fil plus personne n’est là. Je pense qu’ils veulent juste rigoler mais personne. C’est le vide, plus aucun de mes amis est sur ce parcours en forêt, sous l’automne. Je ne veux pas en parler au professeur, je veux résoudre cette affaire tout seul. Je pars ensuite voir deux camarades et on mange ensemble afin d’en parler.

    Après nous être tout raconté, avec mes deux amis, nous nous mettons en chemin. Lorsque soudain nous nous téléportons sans le vouloir. A-t-on marché sur quelque chose ? Bref on tombe en plein milieu d’un lieu splendide. Soudain de soldats nous prennent et nous emmènent au pied d’un roi à longues oreilles (sûrement un elfe).

     On se demande si on rêve ou pas ou si on est vraiment en face d’un elfe. Soudain, il s’apprête à dire un mot : «Qui êtes-vous, comment êtes-vous arrivés ici ? C’est grâce à cet arbre qui était d’un marron très clair et il contenait des feuilles rouge sang vous auriez dû être là. Assez parlé ! Pourquoi êtes-vous ici ? En fait, on était en train de chercher des amis qui ont disparu. Nous avons vos amis mais si tu veux les revoir ne parle à personne de cet arbre ou de ce royaume. Vous avez ma parole et sachez que je n’en ai qu’une seule. Bien sûr, c’est que je veux avant tout vous faire visiter mon royaume puisque vous n’en parlerez à personne. GAAAARDES ! Faites-leur visiter notre royaume ».

     Nous avons fait le tour du royaume, en fait ce n’était pas si mal que ça. A la fin nous avons retrouvé le grand elfe et il nous a escorté jusqu’à nos amis qui étaient en train de faire un plan d’évasion pour sortir. «-Oh vous êtes là ! Quel soulagement de vous voir.  On était en train de faire un plan d’évasion, vite venez ! Mais ce n’est pas la peine le roi nous a accordé votre liberté et on part quand vous voulez ». A la fin de cette grosse journée, nous sommes retournés faire un parcours et personne ne s’était doute de rien. Tout est bien qui finit bien.

     Texte ZB

 

     Quelle aventure ! J'aime que ton texte ne dise pas si c’est une histoire vraie… peut-être que tu as rencontré les elfes !

 

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Une aventure en forêt paisible (ou presque)

     Un matin, trois amis, prénommés Jack, Max et Léo, décidèrent de partir en forêt. Ils se rassemblent autour d’une petite cabane où ils avaient l’habitude de se réunir tous les trois. «Vous êtes prêts ? » dit Jack. «Oui !» dit Max. « Oui, c’est parti », dit Léo tout excité. Ils partirent dans la forêt, mais puisqu’ils avaient déjà tout exploré dans cette partie, Max dit : « Puisque nous connaissons déjà tout dans ce coin, nous pourrions cette fois-ci aller vers le coin plus reculé. » -« Mais il paraît que plusieurs personnes ne sont jamais revenues de cette partie de la forêt », dit Léo un peu effrayé à cette idée. « Moi, aucun problème ! », dit Jack. Ils partirent donc tous dans cette direction, s’enfonçant beaucoup plus loin que d’habitude.

    Arrivés à destination, ils tombent devant un très grand arbre à la forme très reconnaissable. « Si on se perd de vue, rendez-vous au pied de ce grand arbre au plus tard dans une heure les amis, d’accord ? » dit Max. ‘’Ok’’ répondirent les deux autres. Ils commencèrent à s’éloigner de l’arbre, et très vite chacun pris une direction différente. Selon la consigne, une heure plus tard, les amis se retrouvèrent devant l’arbre, enfin deux amis seulement car Jack et Max s’aperçurent que Léo, lui, n’était pas revenu. Les deux camarades inquiets décidèrent de partir à sa recherche. Sur le chemin, soudain, un bruit les attira. Un petit ourson coincé dans une racine d’arbre, appelait au secours. Les deux amis libérèrent le petit animal effrayé. Ils décidèrent de l’amener avec eux.

       Quelques minutes plus tard, le silence de la forêt fût brisé par un cri. « Jack, Max, venez de suite, au secours ! »… Puis plus un bruit. Mais un peu plus loin devant eux ils pouvaient assister à une scène épouvantable : Une femelle ours, folle de rage tournait en rond autour d’un chêne en regardant en haut. Léo, s’accrochait de toutes ses dernières forces à une branche épaisse. L’ourse avait apparemment très faim… Très rapidement, Max eut une excellente idée pour distraire la bête et sauver son ami ‘’perché’’. Il montra l’ourson à sa mère et courut rapidement vers une clairière où il le laissa. L’ourse se mit à courir et retrouva son petit ; elle enlaça son bébé avec son corps massif en se blottissant contre lui avec tendresse. Pendant, ce temps, Léo descendit de l’arbre et les trois amis à nouveau réunis coururent vers leur village. Léo, bouleversé, rentra et pensa fort à l’arbre qui l’a sauvé :

      « Grâce à cet arbre j’ai été sauvé, Ses branches m’ont offert une vie préservée, C’était un espoir dans un moment tourmenté Un nouveau départ, ce jour d’été enchanté ». Ce soir-là, les trois amis, racontèrent leur dangereuse péripétie au grand-père de Max qui fût, il y a longtemps, le garde forestier. Il était fier de son petit-fils et lui dit : « Max, mon école buissonnière t’a bien servi ! ». Les trois amis sourirent et s’endormirent en paix devant le bruit des bûches crépitant dans la cheminée…

     Texte ZC

 

     Quel suspens ! tu as le sens du récit ! tu tiens en haleine ton lecteur !

 

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Grande célébrité

     Cette histoire se passe dans le monde des mi-elfes, mi-humains. Dans ce monde, il y a de grandes prairies, une magnifique forêt et un château où habitait une princesse. Elle voulait chercher une fleur appelée «la princesse de la sérénité». Alors la princesse, suivie par son chevalier, est partie en direction de la forêt. Une fois arrivés dans la forêt, quelque chose avait changé, tout était calme, plus d’animaux, plus de vent. La princesse et son chevalier avancèrent malgré leur stupeur. La princesse fut soulagée car devant ses yeux se trouvaient de belles «princesses de sérénité». Mais la princesse et le chevalier virent juste à côté une épée plantée dans une grosse plateforme de pierre. L’épée brillait énormément, mais la princesse ne savait pas pourquoi cette épée brillait autant.

     Soudain, un bruit retentit plus loin dans la forêt. Le chevalier alla voir immédiatement ce que cela pouvait être. Il découvrit une petite créature en forme de feuille recroquevillée juste à côté d’un arbre. Mais cet arbre n’était pas un arbre comme les autres car il était gigantesque. Alors, la princesse chercha dans son manuel si cet arbre avait quelque chose de particulier. La princesse sursauta quand elle lut : «Cet arbre est le gardien de la forêt qui existe depuis trois milliards d’années. Et cet arbre parle avec grande gentillesse avec tous ceux qui le traitent avec bienveillance. » Quelques instants plus tard, l’arbre dit : «Bonjour chers visiteurs, comme vous le voyez cette épée brille, mais pas parce qu’elle est propre. Elle brille parce qu’elle veut dire quelque chose. La personne qui arrivera à l’enlever pourra affronter son passé». La princesse surprise dit : «Bonjour, merci pour votre accueil amical».

     Un buisson bougea à côté et une bande de monstres surgit de la pénombre tout à coup. Le chevalier courageusement alla affronter la bande de monstres qui les encerclait. Le chevalier attaquait en vain, car les monstres réapparaissaient encore et encore. Alors le chevalier rassembla toutes ses forces et retira l’épée qui était enfoncée dans la plateforme de pierre. Il réussit à combattre tous les monstres. L’arbre ébloui lui dit « Toi qui n’abandonnes jamais et qui manies l’épée comme son bras, je te confie cette merveille. Utilise-la avec bravoure. Sauve notre peuple ». Le chevalier respecta toutes ces paroles et avec la princesse s’en allèrent en remerciant le grand arbre. Quand la princesse et le chevalier partirent l’arbre chantonna un petit air :

     «Grâce à cet arbre, l’été s’envole comme une cigogne Dirigée par la chaleur de cette épreuve. Solstice, équinoxe passée, les saisons viendront Les écureuils ramassent des châtaignes et noisettes Dans leurs yeux se reflète Un océan de mes feuilles qui rougit le monde Le soleil joue à cache-cache Derrière ces beaux nuages Grâce à l’automne je prends de l’âge» La princesse et le chevalier entendirent ce merveilleux poème et écrivirent un livre de cette superbe aventure qu’ils allèrent publier. Et en quelque temps le grand arbre de la forêt fut très connu. Ainsi que ce livre que je vous ai lu.

     Texte ZD

 

     On se croirait dans les légendes du roi Arthur et des chevaliers de la table ronde ! je suis sûre que tu trouveras des aventures qui m'enchanteront dans ces histoires !

 

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La petite fille et le mystérieux chêne qui parlait !

     Il était une fois, une petite fille qui partait se promener dans les bois avec ses parents. Elle était émerveillée par toute la beauté de la nature. En chemin, elle ramassa des champignons et de petites fleurs; tout en chantonnant gaiement ! Cette petite fille s’appelait Juliette, elle avait dix ans. C’était la première fois que ses parents l’emmenaient dans une aussi belle forêt. Sur son chemin, elle aperçut au loin, un petit arbre tout mort. Elle ne voulait pas voir cette triste image…Alors, elle décida de poursuivre sa route en l’ignorant. Soudain, un grand et merveilleux chêne se dressait devant elle ! Elle fut tellement en admiration devant lui, qu’elle oublia la peine qu’elle avait eu pour ce pauvre petit arbre. Ensuite, elle entendit ses parents l’appeler. Elle comprit qu’elle s’éloignait…Mais elle était bien décidée à revenir voir ce chêne très rapidement ! Elle fit donc demi-tour pour rejoindre ses parents. Ils n’étaient pas très contents que leur fille se soit trop éloignée, mais ce fut vite oublié et ils rentrèrent chez eux.

     Le lendemain matin, comme prévu, Juliette décida de retourner voir ce mystérieux chêne. Elle prit son petit déjeuner en quatrième vitesse, se prépara puis partie dans la forêt. Une fois dans les bois, elle essaya de reprendre le même chemin que la veille. Arrivée devant le chêne, elle se mit à dire : «Grâce à cet arbre, je me suis réjouie, -Le solstice d’été le rend encore plus beau.-Cet arbre est tellement joli, -Que je n’ai plus les mots !» La petite fille se mit à danser sur elle-même, jusqu’à ce qu’une voix lui dise : «Tu danses bien !» 

     Juliette s’arrêta net et se retourna vers l’arbre. Le chêne ne bougeait pas, puis il lui dit : «Qu’est-ce qui t’arrive, tu as peur ?» La petite fille, sous le choc, répondit : «Tu…t…tu parles ?  - Mais oui ! Et tu es la seule à m’entendre. » Et l’arbre se mit à pleurer. Désemparée, elle essaya de le calmer mais ses parents l’appelaient encore. Juliette les rejoignit la tête basse, elle aurait voulu rester mais elle n’avait pas le choix ! Juliette se réveilla dans la nuit. Vous devinez pourquoi ?! Mais oui : pour retourner voir l’arbre ! Dans la pénombre, elle n’y voyait strictement rien ! Mais elle était persuadée d’être au bon endroit et dit : «-Tu es là ?» Mais le silence régnait.

Elle recommença : Il y a quelqu’un ?» Toujours rien. La petite fille se sentait fatiguée et sans s’en rendre compte elle s’assoupit. A son réveil, elle était bien arrivée là où le chêne lui avait parlé. Mais…il avait disparu !

     Texte ZE

 

     Tu as une super écriture ! et quel mystère ! on voudrait avoir le fin mot de cette histoire ! bravo !!!

 

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Cauchemar en forêt

     Un soir d’automne, à la frontière entre la France et l’Espagne, vivaient une fratrie de trois jeunes garçons. L’ainé, âgé de quinze ans, est un adolescent blasé, il passe ses journées, affalé sur le canapé.

     Alors que le cadet, est un petit garçon de onze ans, extrêmement énergique et très serviable. Sa passion, c’est la forêt. Il passe ses journées à se balader dans les bois. Le petit dernier a six ans, il suit constamment son grand frère, il se promène en forêt avec lui, il le considère comme son meilleur ami, il fait tout comme lui. Un jour, alors que les deux petits frères se promenaient, ils entendirent soudainement un appel de leur ainé. Ils continuèrent en pensant que c’était leur imagination, jusqu’à ce qu’ils tombent sur une impasse. Ils étaient bloqués par des dizaines d’arbres qui s’entrelaçaient. Tout à coup, le cadet se sentit emprisonné, et perdit de vue son petit frère, il était terrifié puis se réveilla brusquement. En se réveillant de ce cauchemar, il vit son frère, contemplant la beauté des arbres en disant :

     «Grâce à cet arbre, et ses feuilles couleur marbre, l’automne nous accueille, avec toutes ses feuilles, grâce à ce poème, l’automne est faite reine, tu l’attends tout le temps, elle revient tous les ans.» A ces mots, le jeune garçon s’approcha de son petit frère, lui prit la main et contempla avec lui, la beauté de l’automne.

     Texte ZF

 

     Ton écriture est très poétique ! continue !

 

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Une aventure en forêt

    C'est l'histoire d'une famille qui allait prendre l'air en forêt par une belle journée d'automne. Bon, je tiens à préciser que c'est une famille normale, je répète normale (oui car certains lecteurs pensent que les personnages ont des pouvoirs etc... mais non ! Sinon, ça ne serait pas très simple !)

    Bon bref, c'est l'histoire d'une famille normale qui allait prendre l'air en forêt. Ils étaient heureux, passaient une bonne journée...  Ils étaient contents quoi ! Pendant ce temps-là, la mère regardait son téléphone (qui, je tiens à le préciser se déchargeait très vite). Pendant qu'elle regardait des vidéos de Furious Jumper, les autres contemplaient les magnifiques feuilles colorées et sentaient l'air de la forêt. Elle ne se rendait pas compte qu'elle n'avait plus qu'un seul pour cent de batterie.

     Quelques heures plus tard, la famille s'aperçut qu'elle avait pris un mauvais chemin ! le père dit alors à la mère de lui donner son téléphone mais, comme vous le savez cher lecteur, elle était tellement préoccupée par les vidéos qu'elle n'avait plus de batterie ! Et, il pleuvait ! Heureusement il y avait un grand arbre qui les protégeait de cette énorme averse ! c'est alors, que le plus jeune fils entama, ce poème : "Grâce à cet arbre, nous pouvons nous abriter, Et cette énorme averse, nous pouvons éviter. Sous cet arbre nous avons presque envie de rester Cela m'aide à contempler toutes ces feuilles colorées. On dit toujours que les mères sont les plus responsables, Mais on dit peut-être ça juste, car ce sont les plus aimables." Ils arrivèrent alors à trouver des passants qui les guidèrent jusqu'à leur maison.Mais comment ces passants connaissaient-ils leur adresse ! A suivre...

     Texte ZG

 

     On se demande bien où va arriver cette histoire ! il faut apprendre à prendre le temps, tu l'as très bien écrit !

 

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Une aventure en forêt !

     Il était une fois un arbre qui était vieux de cent ans et il habitait chez des enfants. Les enfants s’occupaient de lui tous les jours, il était en bonne santé, une fois il y avait un enfant qui avait fait un poème pour cet arbre ça commençait par : «Grâce à cet arbre J’aurai des poires, Je dormirai mieux le soir, Je ne craindrai pas le noir, Je me laverai dans ma baignoire»

     C’est ainsi que l’arbre devient immortel. Les enfants aussi voulaient devenir immortels mais il fallait qu’ils trouvent comment. Le lendemain, ils avaient fait leur valise et ils partirent pour trouver comment devenir immortels. Ils marchèrent pendant des heures, des journées, des mois et enfin ils arrivèrent devant une porte qui menait dans un monde enchanté. Ils ouvrirent la porte et ils aperçurent des fées, des elfes, des trolls, des sirènes … : toutes sortes d’animaux enchantés. Ils avancèrent et là, ils virent une autre porte mais cette porte menait à un endroit maléfique, dangereux ou il y avait des monstres, ils ne voulaient pas entrer, c’était trop tard, un courant d’air glacial les poussa dans ce monde dangereux…

     C’est là qu’ils atterrirent dans un tas de boue et ils virent un roi nommé Padou il était triste et il pleurait. C’est alors que les enfants coururent vers lui et ils lui racontèrent plein d’histoire qui font rire. Il n’était plus triste, il était devenu méchant mais gentil avec les enfants. C’est alors qu’ils lui demandèrent s’il savait comment devenir immortels et il répondit : «Oui !, je vais vous expliquer et vous serez à la fin de l’explication immortels.». Ils étaient tellement contents qu’ils s’endormirent aussitôt. Le roi Padou les ramena chez eux et les enfants lui dirent « Merci, on ne t’oubliera jamais !». Une nuit passa, ils se réveillèrent et pour fêter ça ils allaient voir leur arbre en plus ils étaient immortels, ils avaient tout leur temps.

     Texte ZH

 

     Que c’est beau ! tu as un réel talent pour les contes !

 

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     Il était une fois dans un petit village de Bretagne, une famille dont les parents étaient agriculteurs. Ils étaient réputés, car ils utilisaient des produits organiques et bio : ils n’aimaient pas les produits transformés. Ils avaient deux enfants : Laura avait quinze ans et son frère Léo en avait dix-huit.

     Un jour, il plut si fort que le jardin de la famille se transforma en une étendue de boue. La mère des deux enfants leur demanda : « Laura, Léo allez récupérer la vaisselle du gouter qui traine dans le jardin, et vite avant qu’elle soit trempée ! » Laura enfila son k-way et ses bottes puis elle cria « C’est bon Léo ? ». Léo arriva en courant et dit « Désolé sœurette, mais il y a la finale de la Ligue des champions donc je ne peux pas…». Laura soupira puis s’aventura dans le jardin de boue…

     Elle fit une pile avec les assiettes et les verres. Mais, juste avant de rentrer, elle fit tomber une assiette. Elle soupira, posa les assiettes et les verres puis repartit chercher l’assiette. Elle la ramassa et découvrit une petite bouteille en verre qui renfermait un petit bout de papier …En rentrant, Laura montra le bout de papier à son frère qui le lut avec attention, il y était écrit : Mon ou ma chère ami(e), je suis la rousse, la plus grande pirate du pays, voici la carte qui te mènera à mon trésor, mais attention ne pars pas seul ... bien à toi la rousse.

    « C’est bien court pour un discours de pirate ! », dit Léo, Laura, elle, sourit derrière Léo qui lui demande « Tu veux quoi ... Attends… tu veux qu’on parte faire cette chasse au trésor ? … » « Bah…oui, ça serait bien », répond Laura. Leur discussion prend fin, mais Laura a une idée… Le soir même, Laura partit à l’aventure et laissa un petit mot à ses parents. À peine passé la porte, elle entendit Léo qui lui chuchota : « Jamais je ne manquerai une telle aventure, je viens avec toi !» Un peu plus tard dans la soirée, les deux enfants s’endormirent au pied d’un arbre. Le lendemain ils partirent en suivant la carte « Direction la forêt Despagore ! » criaient Laura et Léo en chœur. Sur le chemin Laura chantait : « Grâce à cet arbre, la poésie me vient à l’esprit comme ses fruits et ses feuilles qui volent dans le vent ».

      Après quelques heures de marche, la carte leur indiqua de se rendre dans une petite grotte, mais il n’y avait pas d’issue. « C’est censé être là », dit Léo « Je crois qu’on s’est fait arnaquer», répondit Laura. C’est alors que le sol se mit à trembler si fort qu’il se brisa. Les deux enfants tombèrent alors dans une montagne d’or ! y avait aussi des sacs pour pouvoir ramasser l’or ! rentrèrent chez eux et offrirent l’or à leurs parents.

     Texte ZI

 

     C’est génial ! tu nous emportes avec toi dans l’exploration ! bien joué !

 

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Aventure dans une forêt

     Samedi, mes amies et moi, avions décidé de partir en forêt, après avoir passé notre première semaine au collège.Nous nous sommes baladées, quand soudain Clara avait dit cette phrase : «Grâce à cet arbre nous respirons». L’arbre qu’elle indiquait était majestueux.Ensuite nous sommes parties jouer dans le parc, quand tout à coup, arriva un magnifique écureuil. C’était la première fois que je voyais un écureuil aussi grand et aussi impressionnant.

     Ensuite, en rentrant dans les bois, nous avons vu un renard qui s’approcha de plus en plus de nous. Soudain nous nous sommes rendu compte que c’était un chien ! En rentrant, j’ai réalisé que c’était une merveilleuse journée.Le lendemain je n’avais qu’une idée en tête, repartir en forêt. Les arbres étaient tellement grands, ils s’élevaient vers le ciel. Les feuilles mortes tombaient. C’était l’équinoxe d’automne, les rayons de soleil tapaient à travers ma fenêtre.

     Enfin je suis descendue pour prendre mon petit déjeuner. Il n’y avait plus personne à la maison, je criais et criais partout, plus personne. J’étais dans ma maison de campagne, impossible pour moi de demander de l’aide, je ne connaissais personne, quand soudain j’ai entendu un klaxon, je me suis rendu compte que mes parents m’attendaient dans la voiture pour une autre aventure en forêt. Ma sœur et moi étions très contentes d’y aller.Après avoir passé une excellente première semaine au collège et après avoir rencontré mes nouveaux amis et professeurs, cette balade en forêt fut extraordinaire.

     Grâce à cet arbre, nous respirons Grâce à cet arbre, nous vivons En automne, face à ses feuilles colorées Nous ne pouvons que nous émerveiller Devant tant de beauté. Cet arbre nous offre tant Des fruits pour les gourmands De l’oxygène pour tous les êtres vivants

     Texte ZJ

 

     Parfois, la magie se cache dans tous les petits détails de la vie ! merci pour ce texte qui le rappelle si délicatement !

 

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La découverte de la beauté des mots.

     En arrivant dans cette forêt luxuriante, mes amis et moi, nous nous sommes exclamés, voyant la beauté du monde qui nous était offert, nous éblouit. Nous nous baladâmes quelque temps avant de vraiment nous aventurer dans cette forêt plus que magnifique, que dis-je, éblouissante. En commencent à observer la faune et la flore, nous remarquons un arbre bien trop large, nous nous approchons et remarquons que… C’était une muraille en bois, nous la franchissons aussitôt et trouvons un groupe de personnes rassemblées.

     Nous les entendons réciter des petits poèmes, qu’elles inventent en cinq petites minutes, nous sommes stupéfaits par leur talent. Elles nous remarquent et nous invitent à participer. Mon meilleur ami Jack se lance et récite à l’improviste. «Grâce à cet arbre Nous pouvons chanter Faire des danses macabres Se parler, manger, en étant reculés ! Il s’est sacrifié Pour faire cette muraille Pour nous cacher Nous sommes timides mais limpides. Nous sommes aimés mais réservés Nous voulons nous évader de cette société Et tout ça est possible Grâce à cet arbre.»

     Notre ami Jack a remercié toutes les personnes présentes. Elles nous ont fait promettre de ne rien dire, de garder ce moment pour nous et nous avons promis. En retournant sur nos pas, nous avons bombardé de question notre ami, comment a-t-il fait ceci ? Il répond qu’il s’est laissé emporter. Ensuite j’ai dit à mes amis que les paroles récitées dans cet endroit mystérieux m’avait fait beaucoup de bien, mes amis m’ont tous dit qu’eux aussi. Nous avons félicité notre ami Jack. En regardant l’heure, je remarquais qu’il était déjà tard, cette magnifique journée entre le solstice d’été et l’équinoxe d’automne était déjà finie…

     Texte ZK

 

     Quelle belle écriture ! ton langage est très élégant ! merci !!

 

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Une sortie entre amies

     Aujourd’hui nous avons fait une sortie entre amies. Il y avait Louane, Lise, Daphné et Léa. Nous nous sommes rendues dans une forêt pour prendre un goûter. Arrivées sur les lieux, nous nous sommes installées sous un arbre, nous avons mangé et nous sommes parties. J’ai fait une proposition, s’aventurer dans la forêt. Oui ! dit Daphné. Pourquoi pas ? dit Lise. Allons-y ! dit Louane. C’est parti ! dit Léa. Tout le monde était d’accord. Après une bonne heure de marche, Louane et Lise ont voulu faire une pause. On peut s’arrêter ici ? dit Lise. D’accord dit Louane. Nous nous sommes assises, et nous avons commencé à dormir, sauf une, Daphné. Elle ne voulait pas dormir. A la place, elle chantait une poésie qu’elle a apprise quand elle était petite : Grâce à cet arbre Grâce à cet arbre les oiseaux peuvent se poser Se reposer et observer en toute tranquillité. Je m’assoupis petit à petit avant de dormir et de voir les feuilles rougir.

      Quand nous nous sommes réveillées, nous ne retrouvons plus Daphné… J’ai bien dormi ! dit Lise. Moi aussi ! Je suis prête pour une bonne heure de marche ! dit Louane. Très bien mais avant ça … Ou est Daphné ? Nous avons couru pour la trouver. Nous l’avons trouvé en train de donner à manger à un écureuil. Vous êtes la ! dit Daphné. Tu nous as fait peur ! dit Louane. Désolée mais j’ai trouvé un truc qui va vous plaire ! Daphné nous a conduits jusqu’à un arbre. C’est juste un arbre !, dit Léa Regarde derrière !, dit Daphné. Une géante accrobranche abandonnée ! Incroyable !, dit Léa En plus, tout le matériel est en bon état !, dit Lise.

     Nous avons grimpé sur un arbre et nous avons commencé à jouer. Malheureusement c’est l’équinoxe d’automne donc il a fait nuit. Les filles ! dit Louane. Quoi ? Il va faire nuit ! Il faut rentrer. Très bien ! Rassemblons nos affaires !

Nous sommes descendues de la tyrolienne mais nous ne retrouvions plus l’arbre ou nous avons posé nos affaires ! C’est la cata !, dit Léa. Mais non, remontons dans les arbres pour essayer de trouver notre arbre ! Après quelques heures à chercher il faisait nuit noire. Regardez , ! Dit Daphné. C’est l’écureuil que j’ai nourri ! Squik, squik ! On dirait qu’il veut nous parler ! Il est parti !, dit Lise. Vite suivez le !, dit Léa. Nous avons couru pour le suivre. Je vois une lumière ! C’est … c’est notre camp !  Youpi ! dit Louane. Allons manger, j’ai super faim !

    Nous avons mangé de petits sandwichs quand d’un coup, un loup apparait devant nous. Ahh ! Tout le monde a crié. Montez dans l’arbre ! Vite ! Faites le plus de bruit possible ! J’ai attrapé une assiette et j’ai commencé à taper l’assiette avec une cuillère. Le loup est parti. Ouf !, dit Louane. Rentrons maintenant je suis super fatiguée ! Sur la route nous avons trouvé une rivière. Comment on va passer !, dit Daphné. On peut construire un bateau, dit Lise. Super idée ! Mais comment on fait ?

     Après quelques heures, on a construit le bateau, on a traversé la rivière et on est toutes rentrées, chez nous. C’était le meilleur goûter de ma vie ! Grâce à cet arbre Grâce à cet arbre les oiseaux peuvent se poserSe reposer et observer en toute tranquillité.Je m’assoupis petit à petit avant de dormir et de voir les feuilles rougir.

     Texte ZL

 

     Quelle aventure ! tu es prête à aller explorer les bois toi aussi !

 

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Les Rois et Reines de la Poésie des Saisons
     Béatrice,16 ans, vit dans un petit village, se promène dans la forêt. Elle regarde un écureuil, cueille une noix, ramasse une feuille rouge… Elle adore se promener à l’abri des arbres. Il ne fait ni trop chaud ni trop froid. Il fait frais, doux, même peut être un peu humide.

    Il y a quelques jours son village et elles avaient fêté l’équinoxe d’automne. Ils aimaient bien fêter la nature (solstice d’été…). Soudain, un lézard à plumes multicolores avec un énorme bec et une queue de lion mesurant quelques centimètres s’écrase devant elle. Surprise, Béatrice saute d’un bond en arrière. Le lézard se relève tant bien que mal et Béatrice, curieuse, en profite pour l’observer. Il est de la couleur des arbres en automne et se frotte la tête. Soudain il la remarque, recule, puis voyant sa réaction s’approche. Le lézard et Béatrice se contemplent un moment puis le lézard dit : « - Qui es-tu toi ? »

Béatrice ne répond pas, bien trop étonnée pour parler.

« - Oéééé. Allô la terre ! » fit-il en agitant les bras.

Béatrice se dit : « - Je deviens folle. Calme-toi Béatrice. »

« - Nan tu ne deviens pas folle. Et donc tu t’appelles Béatrice ? »

Là Béatrice réagit : « -Tu lis dans les pensées ?  Mais c’est mal ça. Et puis tu es qui ? » « - Doucement. Je ne savais pas que tu n’aimais pas. Moi c’est Aroche le roi de la poésie d’automne et voici Tocke (il montra du doigt un buisson feuillu) le roi de la poésie d’hiver et là c’est Rochasse (il montra du doigt un arbre) la reine de la poésie du printemps »

     Béatrice est abasourdie, quand deux lézard semblables à Aroche mais de l’hiver et du printemps sortent.

« -Nous cherchons Larianne, la reine de la poésie d’été. », dit Tocke.

« - Mais nous ne la trouvons pas.», dit Rochasse.

« - Aide nous à la chercher ! », propose Aroche.

    Béatrice accepte et ils cherchent et trouvent Larianne. En remerciement, Aroche lui fait une poésie : «Grâce à cet arbre, ce châtaigner Nous nous sommes rencontrés, Nous étions bien cachés Mais tu nous as trouvés. En automne, avec les noix On s’amuse bien parfois Des noisettes et des feuilles Tout est rouge grâce à l’automne.» En partant, ils promettent de se revoir.

     Texte ZM

 

     Ton écriture est très parlante, j’aime la vie que tu mets dans tes mots !

 

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La vie dans la forêt

    Dans les bois, un matin comme tous les autres, un homme dormait dans un chêne. Il se réveille petit à petit. La nuit dernière, il avait beaucoup plu, cela sentait donc très fort le pétrichor. L’homme descendit brutalement du chêne, et entendit des coups de feu. Il détala alors à toute vitesse. Soudain, un mur de buissons se dressa autour de lui. L’homme entendit une voix qui provenait de l’arbuste à ses pieds et qui lui dit : « Vous voulez continuer votre parcours, alors répondez à cette petite devinette »:

« Grâce à cet arbre, je vis. Grâce à cet arbre, je rougis. Grâce à cet arbre, je tourbille. L’arbre me perd en automne, Je peux aussi mourir en automne Je m’accroche aux branches Et en accrobranche, les enfants se prennent la tête dedans On peut écrire sur moi Mais je fais surtout de l’ombre, Qui suis-je ? » Alors à ce moment-là, l’homme resta bouche-bée et chercha durant une dizaine de minutes et finit par trouver le mot FEUILLE ! Il continua son parcours comme un éclair. Il ne regardait que devant soi, pas là où il marchait, ce qui a un moment donné fut problématique. Quelques mètres plus loin après s’être arrêté, il tomba dans une flaque d’eau, qui était plutôt de la boue par ailleurs.

     Il tourna en rond, pendant des centaines de mètres jusqu’à en être épuisé. Il s’arrêta, fit un feu et sécha ses habits comme il pouvait et dormit au chaud. Le lendemain matin, le feu s’était éteint et il ne restait plus que quelques braises chaudes de la veille. Il repartit après avoir mangé le dernier paquet de chips qui était au fond de son sac à dos. Comme la veille, il continua à courir et s’arrêta lorsqu’il vit un panneau avec marqué : «Vigilance, chasse en cours»

     Quelques mètres plus tard, il croisa trois chasseurs et leur demanda comment on récupère la route principale. Les chasseurs lui répondirent que c’était dans cette direction-là. Il courut en vain, et ne la trouva jamais. Il se résigna alors à se dire qu’il ne retrouverait jamais sa vie d’avant. Chaque dimanche, les chasseurs, lui apportaient à manger et une boîte d’allumettes pour pouvoir se réchauffer. A la fin de sa vie, il connaissait les moindres recoins de la forêt et mourut très vieux et très heureux.

     Texte ZN

 

     La forêt est pleine de secrets et parfois, on cherche le bonheur au mauvais endroit, tu l’as bien compris !

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Classes de 6e – Cours de Français : Monsieur L. DYREK

 

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23 janvier 2024

Voeux de Bonne Année en Latin ! ici le poème sizain.

SizainLatinManuscrit

21 janvier 2024

Histoires d’un magicien, Abacus. Rencontre avec tous les 6e !

 Histoires d’un magicien, Abacus, dans l’amphithéâtre

 

    Tous les 6e rassemblés dans notre bel et neuf amphithéâtre ont reçu, le mardi 9 janvier 2024, en vie de classe, de 8h10 à 9h15, la visite exceptionnelle d'un magicien très pédagogue, surnommé Abacus. Rencontré par deux fois au Sénat à une remise de prix de poésie, où il assumait la partie animation de table en tablée en « close up » juste sous les yeux des convives ébaubis et n’y voyant goutte à ses tours.

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      Il a répondu à des questions d'élèves sur les métiers et pratiques de magicien, de prestidigitateur et de mentaliste, ainsi que sur son parcours, sans oublier des anecdotes de sa carrière. Il a expliqué par exemple que l’attention et la précision indispensables pour la magie l’avaient aidé pour sa carrière dans l’administration, même si les formules ne sont pas les mêmes…

     Deux 6e sur trois avaient composé en décembre, en Devoir Sur Table, un récit concernant la magie, dans le but de participer à des nouvelles collectives avec le Festival Jeunesse de Rouen à ce thème magique ! « Un mot m'a raconté une histoire magique » (sujet mixé avec le thème proposé par Les Amis du Livre dans le Grand Est).

     J’ai fait tirer au sort des rédactions d’élèves et à partir de l’extrait que j’en ai lu, j’ai formulé au nom des élèves d’autres questions induites par leurs récits. Plusieurs élèves se sont portés volontaires pour assister le magicien ou… devenir selon son expression « les yeux du public » lorsqu’il a effectué des tours dans une grande diversité de domaines et de supports. Qui sait si certains ou certaines ne deviendront pas magiciens, illusionnistes, prestidigitateurs, mentalistes, animateurs ? Du reste, à la fête d’avant Noël, Sainte-Elisabeth a un incroyable talent, le public de ce même amphithéâtre en ont eu un aperçu avec des 6e.

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    Après ce beau et riche moment collectif, où les yeux des élèves ont effectivement brillé devant tant d’adresse avec cartes, anneaux, foulards, cordelettes, chiffres et verbe à formules, les 6e2 sont restés dans l’amphithéâtre où j’y ai effectué mon premier cours dans un tel lieu impressionnant et c’était sur le récit des Rois… Mages. Heureusement M. Abacus a bien voulu m’assister pour le début de ce cours et mon appréhension s’est alors envolée comme par magie !

    Les élèves et l’école vous disent Merci Monsieur Abacus et à bientôt !

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Témoignage enthousiaste et spontané d’Antoine, élève de 6e.

     Monsieur Abacus, le magicien, a commencé à parler : «Bonjour à tous, je vais essayer de vous faire briller les yeux comme les miens ont brillé quand j’étais enfant.».

     Sa description : il avait des lunettes, un costume avec un nœud papillon…

     Le prestidigitateur a fait apparaître et disparaître des pièces de monnaie dans la paume de sa main, puis sous sa jambe.

     Le magicien m’a appelé pour faire un tour de magie avec lui. C’était avec des anneaux et j’ai été vraiment impressionné.

     Après, il nous a fait une illusion avec une corde et un anneau. Je n’en reviens pas. C’était époustouflant.

     Puis mon professeur principal, Monsieur D., a pris une rédaction du second DST de français et pioché Michael. Il a lu la copie. Le magicien a pioché Camille F et aussi Camélia (c’était plutôt équitable car il y a eu une personne piochée dans chaque classe).

     Ensuite, le magicien a appelé Agathe. Il a dit à Agathe de piocher une carte. Elle a pioché le valet de cœur comme il l’avait prédit et, en plus, il a retrouvé la carte dans tout le tas de cartes. Puis, elle a pensé fortement à sa carte (3 de cœur). Il a pris un élastique avec lequel il a attaché le jeu et le 3 de cœur est sorti du tas. 

     Après, il a appelé Louis, Camille J. et Maï. Il y avait trois cordes : une petite, une moyenne et une grande. Chacun en avait pris une. Ils ont tiré très fort sur leur corde et elles sont toutes devenues de taille moyenne.

     Le magicien a appelé Edouard (qui a fait des tours de magie à « Sainte-Élisabeth à un incroyable talent ») ainsi qu’Anna G. Elle a choisi un livre avec Édouard et le magicien a deviné le mot qu’Anna G. avait choisi dans le livre. Trois mots en fait « gendarmerie », « ambassadrice » et « occidental ». C’était assez impressionnant.

     Enfin, il a pris deux foulards (un blanc et un rouge), fait une boucle, tiré très fort et défait le nœud en moins de dix secondes.

     J’ai adoré !!!               Récit d’Antoine M. 6e2 à Paris en janvier 2024.

+Cordelettes

     Cordialement. Laurent Dyrek professeur de français en janvier 2024.

 

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13 janvier 2024

Poèmes de Noël ! Encore un podium pour le Collège Sainte-Elisabeth au Collège... des Bernardins "Tous apportent leurs présents"

 

Concours de Poésie du Diocèse de Paris

       Poèmes de Noël 

    L’établissement Sainte-Elisabeth, lors de ce passage de l'hiver 23-24, figure sur le podium une 4e fois de rang. La remise des prix s’est déroulée au Collège… des Bernardins en présence du vicaire principal, Monseigneur Michel Gueguen.

    Alice, élève de 6e1, était accompagnée de sa famille, ainsi que de Monsieur L. Dyrek, son professeur de français et de la nouvelle responsable de la Pastorale Madame M. de Bouteiller. Alice a lu son poème sur scène ainsi que tous les laurés… présents.

    Quelle belle fête ! Après cet événement, nous avons pu admirer la Crèche dans son ensemble, ainsi que tous ses détails provençaux pittoresques ! Dans notre établissement, près de l’accueil, on peut lire quelques-uns des 41 poèmes écrits par nos 6e sur le thème proposé.

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41 poèmes « présents »

composés par les 6e de Sainte-Elisabeth

    et De la myrrhe, de l’or et de l’encens.

3e prix de poésie Catégorie Collège

                 Des cadeaux pour Jésus

Un soir Jésus est né

Dans une mangeoire de paille dorée

Quand ils furent au courant

Tous apportèrent leurs présents

Le berger apporta son agneau

Le propriétaire du puits un seau d’eau

La poissonnière offrit des rascasses

Le chasseur le produit de sa chasse

Le musicien joua du violon

La chanteuse chanta une chanson.

Et moi ? Qu’apporterai-je, moi ?

     Moi j’apporterai de la joie !

                        Alice de L. 6e1 Collège Sainte-Elisabeth, 75015 PARIS.

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 -Quelques versets de Saint-Matthieu lus. Saint-Luc évoqué.

-Le sonnet des Rois Mages d’Edmond Rostand étudié.

-Fin de la partie 2 du livre Les Rois Mages, version jeunesse, consacrée à la naissance d’un art chrétien : L’Adoration des Mages. Récit descriptif par Michel Tournier.

-Un coffre de mots et d’expressions créé sur le cahier de français.

- Poèmes composés en classe.

          Classes de 6e1 et 6e2 de M. Laurent Dyrek, Collège Sainte-Elisabeth.

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La participation de Sainte-E :

-Les apprentis-poètes de 10 ans, 7 poèmes présents.

-Les apprentis-poètes de 11 ans, 33 poèmes présents.

-1 poème sans identification. -2 dessins par des 6e2.

*

 

 

 

 

18 octobre 2023

Remise des Prix du concours de poésie avec des 5e super-lectrices au Ministère de la Santé en octobre 2023

 

      STOP À L’ISOLEMENT «LES SAVEURS DE LA VIE»

 

    REMISE DES PRIX DU CONCOURS DE POÉSIES

 

     C’était mercredi 4 Octobre 2023 de 13h45 à 17h30 avec nos actuelles 5e, anciennes élèves de Cycle 3, en super lectrices !

 

    Le concours de poésie sur le thème des « Saveurs de la vie » a été organisé par Stop à l’isolement, c’était sa 2e édition. Les 6e en juin 23 ont participé en différents jurys (Acrostiches, intergénérationnel) et lectures par des 5e le mercredi 4 octobre 2023.

     Mais qui a composé les poèmes proposés à la sagacité des différents jurys, dont des classes de 6e de notre collège ? Eh bien les poètes et les poétesses depuis la première édition en 2022 sur le thème de Prendre le temps sont soit des personnes âgées aidées par des structures d’assistance, comme les Ehpad ou l’Aide à domicile, soit des personnes en situation de handicap et également aidées par des structures.

     Plus de 700 poèmes reçus en deux années venus de toute la France et comme l’une des catégories est Poésie collective, vous pouvez vous représenter le grand nombre de personnes concernées, notamment grâce à tous les ateliers d’écriture organisés sur nos deux premiers thèmes.

 

 

Ministre scene et 5e Rachel

 

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      Les photographies pour la scène, cette année 23, du Ministère de la Santé sont de deux photographes au travail bénévole ici, mais dont référencer les noms :

 

-Philippe Schroeder, qui est le photographe officiel de la cérémonie, venu de l’Essonne, invité par la Présidente du jury, il est un passionné des salons du livre !

 

-Cédric Merland, photographe, poète et professeur et venu spécialement de Chartres, pour la circonstance.

 

      J'ai déjà donné en cadeau, sur place, grâce au coffre à trésors, un numéro de la revue littéraire Virgule aux 3 lectrices Rachel, Clémence et Hanaé qui ont brillé et fait briller le poème de résidents, « Mémoire des sens », le coup de cœur de la Ministre des Solidarités et des Familles, Madame Aurore Bergé.

 

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+5e trio de lectrices et M

 

 

Remise des prix 2023, 4 octobre au Ministère de la Santé.

Thème du concours : « Les Saveurs de la vie »

 

POÈME COUP DE CŒUR DE LA MINISTRE

DES SOLIDARITÉS ET DES FAMILLES

Lecture par 3 collégiennes de Sainte-Elisabeth

 

   Élève A : « Mémoire des sens »

 

   Élève B : Les Auteur(e)s du poème sontMesdames AVENIER, COURDESSE, DEGIRONDE, PAULI et Messieurs HOUDEAU et LABILLE.

   Élève C : Ce poème a été écrit à l’Ehpad Vigenaud « Les 5 sens »à CÉBAZAT. La personne référente est Marguerite Sébastien, Assistante de soin en gérontologie.

 

   Élève A :

Oh ! Saveurs de la vie, amour immodéré

Sans conteste des plus vrais lorsque l’enfant paraît.

Cris de joie, d’allégresse, myriades d’émotions

Tambours, trompettes et clairons se donnent le ton

S’accordent d’un temps pour s’aimer à l’unisson.

   Élève B :

Petites mains potelées, baisers chocolatés,

Au parfum d’amandes douces et de baies bleutées.

Blondeur du miel doré dans son regard azuré

Éclaire d'un peu celui de l'aïeul égaré.

Ainsi, la paume usée d'un souffle d'années 

Emprisonne d'amour celle du nouveau-né.

   Élève C :

Saveurs d'autrefois et ces plaisirs partagés !

Des éclats de rires aux notes acidulées,

Grelots argentés de la cascade enchantée

Ricochent sur les roches moussues vert cyprès,

Éclaboussent la frimousse de l'enfant étonné.

   Élève A :

Courses folles dans mon fauteuil de fer et d'acier 

Où les embruns crachent des volutes de fumée,

Lové bien au chaud dans mon ciré jaune givré.

Une lame déferlante dépose sur le sable d’été 

   Élèves A, B et C en chœur :

Un cœur d’étoiles d’Amour libre de s’envoler. (Bis)

 

 

     Les quatre autres collégiennes, Mathilde B., Jeanne L., Alyson R. et Louise dB aux lectures impromptues et également de qualité très appréciée recevront aussi un numéro de cette revue de Littérature pour les 10-15 ans. Et tous les 6e de l'an passé qui ont été jurés recevront en cours d’année un diplôme en couleurs à leur prénom, calligraphié par la Présidente du jury. Sur place a été offert pour leur participation, leur investissement et leur bonne humeur communicative, un exemplaire du livre de poésie à chacune des lectrices, le club des 7 super lectrices audacieuses et talentueuses !

 

+M

 

     Remerciement particulier à Nour de l’accueil dans notre établissement scolaire qui a œuvré à des lettres en grand format en couleurs et à beau revêtement, la Ministre a loué la créativité à l’œuvre dans la grande salle Laroque avec scène en arrivant et en voyant nos jeunes porteurs et porteuses de lettres, les mots « Saveurs de la vie » se métamorphosant en « Sa valise du rêve » par un jeu de déplacements…, la valise… représentée par le coffre à livres… le coffre à cadeaux… le coffre des rêves et de l’imaginaire…

      Pour saluer audace et talent de nos jeunes lectrices, sur cette même scène, une heure auparavant, le comédien Bernard Ménez a lu à notre invitation et avec délectation le poème « Rosiers gourmands », l’année d’avant c’était le comédien et auteur Thierry de Carbonnière, qui avait lu aussi un poème primé par son originalité poétique par Le Verbe Poaimer, association de création poétique, partenaire de Stop à l’isolement.

 

 

Anim scene et 5e lettres phC

+M

LettresLect5eRachelSchroeder (Philippe) - 04

+Trio de lectrices M

+HDSchroeder SalutFinal 04

STOP À L’ISOLEMENT «LES SAVEURS DE LA VIE»

     Photos Élèves 5e Remise Prix Ministère 4 octobre 2023 photos par Cédric Merland (dont celle en noir et blanc) et Philippe Schroeder (dont celle du salut final), légendées par Laurent Dyrek.

 

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CONCOURS DE POÉSIE POUR LUTTER CONTRE L’ISOLEMENT DES PERSONNES - ACCOMPAGNÉES EN SITUATION DE VULNÉRABILITÉ

L’ACTION de stopalisolement.fr

      Avec son programme d’animation et d’information sur les réseaux sociaux, stopalisolement.fr est un site créé le 18 mars 2020. Son objectif lutter contre l’isolement des personnes fragilisées et crée du lien entre les générations. C’est un véritable outil gratuit et disponible pour tous et toutes au service des personnes isolées, mais aussi de leurs aidants et des professionnels.

     En 2022, Stop à l’isolement a lancé le 1er concours de poésie et face à l’énorme succès de cette action, la 2e édition était lancée, un nouveau thème proposé : Les saveurs de la vie. Un objectif commun : lutter contre l’isolement des seniors. Le thème pour la saison 3 est révélé dans cet article…

 

     Avec ce thème, un parrain s’est imposé : M. Georges Blanc, l’un des plus grands chefs cuisiniers français, qui a accepté immédiatement ce rôle.

     « J’ai 80 ans, je poursuis un métier qui me passionne. J’ai ma famille autour de moi et des amis. Mais je sais qu’à 80 ans, tout le monde n’a pas cette chance. Tout le monde n’est pas entouré, tout le monde n’est pas en bonne santé, mais tout doit être fait pour apporter d la chaleur humaine et du réconfort aux plus isolés. Un bon repas partagé est une vraie source de plaisir et de bien-être mais j’apprécie aussi énormément la douceur des mots.

     Je suis passionné par les dictons et pour cette action, il me vient celui-ci : « Sans le rêve, il n’y a pas de poésie possible. Et sans la poésie, il n’y a pas de vie supportable. » (Louis Pasteur Valléry-Radot) Et cela est d’ailleurs vrai pour toute l’action du site stop à l’isolement qui chaque jour propose une petite vidéo comme un temps d’évasion, de rêve et d’échange. Je suis très fier d’être le parrain de ce deuxième millésime. Et comme dit Delphine « Ensemble ! »

 

Mot de la présidente du jury, Frann Bokertoff :

 

Savoir

Aimer sans trêve

Vivre intensément

Et pouvoir

Ultimement

Réaliser ses rêves


 

      « Stop à l’isolement » a été créé dès l’annonce du 1er Confinement par le Gouvernement, en mars 2020.

     Dès lors, Delphine DUPRE-LEVEQUE, anthropologue et auteure a créé une page Facebook « Stop à l’isolement ». « L’objectif de cette page était de maintenir le contact bien que chacun soit confiné entre quatre murs. Face à la gravité de la situation des plus vulnérables, j’ai sollicité 2 parrains Sophie DAREL et Michel DRUCKER qui ont immédiatement accepté de participer et de soutenir cette action.

     En quelques jours, la page Facebook enregistre 5 000 abonnés et la popularité de « Stop à l’isolement » ne cesse de croître jusqu’à atteindre fin 2022 : la contribution de 80 personnalités, 9500 abonnés sur Facebook. Plus de 16 millions de vues de ses vidéos depuis 2022.

 

Le concours de poésie

     « Stop à l’isolement » se structure rapidement et sa notoriété s’agrandit grâce notamment à ses rendez-vous hebdomadaires sur ses réseaux sociaux invitant le public à chanter, cuisiner, rire, se cultiver et s’informer.

     Exprimer son talent quel que soit son âge et son lieu de vie, par le concours de poésies. L’idée a germé au cours d’un déjeuner entre Delphine Dupré-Lévêque et Solenne Brugère, avocate et fondatrice du cabinet b Ethics Avocats.

     Objectif : créer un évènement permettant de réunir toutes les générations en leur donnant la parole. C’est ainsi qu’est né le concours de poésie de «Stop à l’isolement» où les poésies intergénérationnelles sont particulièrement encouragées.

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     Une petite équipe s’est immédiatement constituée. Laurent Dyrek, professeur de lettres, dit L. Desvoux-D’Yrek, est le coordinateur de ce concours; Frann Bokertoff, poétesse et romancière, est la présidente du jury. Ce jury est constitué de poètes et de poétesses membres de l’association Le Verbe Poaimer, des « Ricochets poétiques », - Nicole Durand et Jean-François Blavin - mais aussi d’Ehpadiens, de collégiens de l’établissement Sainte-Élisabeth.

      Des étudiants membres de l’association « 1 lettre 1 sourire » et de l’association « Correspondance solidaire » et enfin de jeunes en Service Civique Solidarité séniors participent de l’encadrement des animations intergénérationnelles qui ont eu lieu en juin 2022, puis en juin 2023 dans un Ehpad du 15e, en intérieurs et dans les jardins ensoleillés.

     Le concours se termine en octobre par une remise des prix au Ministère, animée gracieusement par Patrice Amate, -qui a contribué à faire les beaux jours de Facile à chanter- dans une ambiance féérique en présence du Ministre, de jeunes gens des écoles et des gagnants de toute la France, dont certaines et certains en béquilles et fauteuils roulants.

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     Enfin et c’est prestigieux, les poésies primées sont éditées aux éditions Ramsay, une occasion unique pour toutes ces personnes de rendre leur talent visible. On y trouve aussi des poèmes des élèves de Monsieur Dyrek sur les thèmes renouvelés. De sorte que le livre lui-même se présente comme un bel objet poétique, solidaire et intergénérationnel.

     Chacun des 2 premiers tomes est à commander aux Éditions Ramsay auprès de Madame Chantry :

 chantry.f@vilo-groupe.com  au prix de 15 euros l’exemplaire.

 

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Poésies prendre le temps. (2022)

Poésies Les saveurs de la vie. (2023)

Livres à offrir ou à s’offrir pour des moments de partage poétique et solidaire ! pour Noël, les Étrennes, une Fête, un anniversaire…

     Tous les bénéfices du livre sont reversés à l’association AGES afin de développer des projets d’expression artistique encouragés sur Stopalisolement.fr.

     Les poèmes primés sont lus par des personnalités (acteurs, présentateurs...) et font l’objet de vidéos. Elles sont diffusées sur le site stopalisolement.fr et sur la page Facebook «Stop à l’isolement».

      Bonne lecture, bonne inspiration, bonne respiration poétique, bonne écriture et… savourez le temps, savourez les mots, les saveurs de la vie !

      Et les 6e de l’an 23-24 ?, ils feront partir de la suite de l’aventure ! Et dans cette année de préparation des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris Seine-Saint-Denis 2024, le thème est déjà annoncé :

il s’agit de Petites et grandes victoires !

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www.stopalisolement.fr c’est tout un programme :

Le lundi en chanson ave Didier Barbelivien : https://stopalisolement.fr/article/didier-barbelivien-chante-les-moulins-de-mon-coeur

Le mardi en cuisine avec Stone  https://stopalisolement.fr/article/le-mardi-en-cuisine-avec-stone

Le mercredi « Paroles d’aînés » avec  https://stopalisolement.fr/article/arthrose-tv-pisode-2-la-pnurie-de-personnels

Je dis culture avec https://stopalisolement.fr/article/muse-de-la-pharmacie-paris-8

Le Vendredi « Juste pour rire » avec https://stopalisolement.fr/article/zize-nous-donne-son-secret-pour-maigrir

Le samedi au https://stopalisolement.fr/article/le-samedi-au-jardin-de-thierry-beccaro

Le dimanche « Carte postale » https://stopalisolement.fr/article/message-de-kristin-scott-thomas-laure-calamy-et-olivia-cote

Le dimanche Ensemble https://stopalisolement.fr/article/dimanche-ensemble-avec-patrice-amate

     Et aussi des informations :  https://stopalisolement.fr/articles/all/trouver-de-l-aide/al

     Une newsletter (imprimable e version pdf)

     Et surtout c’est un programme participatif : les photos des vidéos des ‘je dis culture, samedi au jardin, carte postale, sont envoyés par des particuliers à montagestopalisolement@gmail.com et montées en vidéo par le monteur de l’association.

 

     Un vrai site de partage, un seul mot d’ordre : ENSEMBLE !

 

Contact presse :

AGES (Agissons Grandissons Ensemble Solidaire)

 Delphine Dupré-Lévêque • association.ages@gmail.com 

 

TEMPSLettresElevesSteE22

Lettres 5e vers scene phC

Version au 16 octobre 2023.

 

 

 

 

 

 

 

 

19 juin 2023

LETTRE DE L’AUTRICE BRIGITTE COPPIN ! APRES RECEPTION DE 18 RECITS DES 6e SUR LE BATEAU-VILLE

 

     Un 18e récit de pirates et corsaires… ?!

 

     Pour un ajout virtuel ou réel aux 17 récits de pirates et de corsaires, le livre écrit par Brigitte Coppin. Au choix de la romancière pour la jeunesse. Sélection de 18 rédactions de 6e composées en classes de 6e1 et de 6e2, en Devoir Sur Table, à 600 mètres du Pont Mirabeau à Paris, puis améliorées, complétées, dactylographiées, rassemblées dans ce fichier de 24 pages. Après étude de moult chapitres de votre ouvrage, entré cette année véritablement dans l’une de mes périodes pour mes classes de fin de Cycle 3.

 

PIRATES, CORSAIRES & BATEAU-VILLE

-La décision des déboussolés

-Le Bateau-Ville, une catastrophe joyeuse ou malheureuse ?

-La ville combattante

-Une brèche immense

-Volte-face à l’énorme bateau

-La guerre du Bateau-Ville Parsé

-Que fait donc ce navire ici ?

-Grand bruit sur les mers

-Le Bateau-Ville et Fausse Barbe

-La malheureuse ou miraculeuse histoire du Bateau-Ville

-Le City des Mers

-Les secrets du Bateau-Ville

-Mémoires de ce périple

-La légende du Bateau-Ville

-Le Bateau-Ville de Pagoye

-Un Bateau-Ville… En avez-vous déjà entendu parler ?

-Le Bateau-Ville un empire du temps

-Quatre chapitres pour un Bateau-Ville

 

      Madame Coppin, un grand bonjour depuis le 15e, près de la Seine, et heureux de vous faire parvenir après des poèmes de jeunes collégiens consécutifs à la lecture d’une autre suite maritime il y a plusieurs années, laquelle de ces 18 histoires en prose mettriez-vous en 18e récit de votre propre ouvrage ?

     Et si vous pouvez nous dire ce qui retient votre attention dans l’histoire que vous retenez ou retiendriez, ainsi que dans les autres, et qui sait des conseils dans l’écriture narrative et quelques secrets de votre aventure au long cours dans la Littérature... et peut-être aussi, pour nos moussaillonnes et moussaillons, quelques titres d’ouvrages à emporter à bord d’un navire cet été !

     Très cordialement et narrativement vôtre !

      Cordipoetix et milrécits Laurent Desvoux-D’Yrek, poète, professeur, potier de mots et d’images. Collège Sainte-Elisabeth, Paris 15e. 6 juin 2023.

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    LA LETTRE DE L’AUTRICE BRIGITTE COPPIN !

 

     Bonjour Monsieur Dyrek et toute la classe de 6e1 et celle de 6e2 du collège Sainte Elisabeth, j’ai pris le temps de lire vos textes et j’ai navigué avec vous sur ce Bateau-Ville fort bien inventé, j’ai vécu les péripéties, les attaques, les victoires et apprécié toute la documentation que vous aviez acquise pour rédiger ces histoires palpitantes.

     J’espère que vous avez aimé partir ainsi dans une aventure d’écriture et que vous vous souviendrez des pirates et corsaires qui vous ont accompagnés une partie de l’année. En tout cas, je vous félicite de tout cœur pour ces beaux textes que vous avez écrits.

     Monsieur Dyrek souhaiterait, me semble-t-il, que j’en désigne Un qui pourrait s’inscrire à la suite des chapitres de mon livre. Mais je ne vais pas le faire, pour deux raisons :

- Cela fait 20 ans ou plus que mon livre navigue, épaulé par ses 17 récits. En rajouter un risquerait de créer de la zizanie dans mon équipage si bien rôdé qui parcourt le monde sans trop se disputer. Et puis SURTOUT, si l’un de vos 24 textes (=24 pages dans la version envoyée, note de M.L.D.) montait à bord, les 23 autres resteraient sur le quai et penseraient qu’ils sont mauvais, ou mal -aimés. Impossible pour moi de vous mettre dans une telle situation !

     Votre bateau-ville navigue très bien sur les flots avec ses 24 rameurs. Emportez-le dans vos rêves de vacances.

     Encore un détail : de toutes façons, ce serait à mon éditeur (et non à moi) de décider ou non de rajouter un chapitre. Pour cela, il faudrait qu’il procède à un nouveau contrat avec moi, ce qu’il ne ferait pas…

     Et puis une dernière chose, si vous avez envie de continuer à naviguer avec moi, vous pouvez lire cet été :

- Le quai des secrets (Flammarion) une histoire de bateau et de secret

- La route des tempêtes (qui est la suite du précédent) où il y a de la piraterie, du mystère etc.

     En dehors de ces thèmes, il y a 3 autres romans que j’aime beaucoup aussi :

- La demoiselle sans visage (ça se passe au Moyen Age dans un village et un château fort) Folio Junior

- Anna, prisonnière de la peste (une fille qui garde une riche maison pendant la peste) Éditions du Cabardès

- Le château des Poulfenc (l’histoire d’une mort mystérieuse dans un château fort) Flammarion

     Voilà. Bel été à toutes et tous.

 

     Brigitte COPPIN en juin 2023.


 

Bateau MC cageverre+

 

La décision des déboussolés

     Il était une fois, des habitants qui naviguent de mers en océans sur un Bateau-Ville. Dans ce fabuleux et merveilleux bateau, il y avait différentes personnes comme Luc, Jean, Pierre, Marie et Anastasia. Jean, Pierre, Marie et Anastasia ne menaient pas tous une vie paisible. Jean était pécheur à l’époque mais il s’est malheureusement retrouvé au chômage. Luc lui avait une fille et un garçon de 10 et 13 ans, sauf que la mort l'a séparé de sa femme. Pierre, lui, venait juste de finir ses études. Marie fait beaucoup de voyages et s’aventure beaucoup. Et alors Anastasia ? Anastasia a perdu ses parents à l’âge de 12 ans, elle a mis du temps à s’en remettre, mais a fini par y arriver malgré quelques blessures.

     Les cinq personnages sont amis, c’est pour ça qu’ils ont décidé de naviguer ensemble… Après avoir parcouru certaines mers et quelques océans, ils décidèrent de s’installer sur une petite île pour pouvoir se sustenter et se reposer. Des jours et des semaines passèrent sur cette magnifique île sans un moindre souci ou de bourdonnement mais cela devait malheureusement arriver…Lors de la nuit tout le monde dormait. Des pirates arrivèrent sur leur Bateau-Ville et dévalisèrent toute la nourriture, les bijoux, les montres et entrèrent même dans le forban, un pirate s’approche d’un hère méfiant, puis les autres le suivent et prirent tout leur argent. Ils n'en laissèrent plus qu’une miette.

     Le lendemain matin, Jean se réveilla en premier et vit les tiroirs ouverts, les bijoux volés et l’argent du forban qui avait été pris. Il courut alors appeler les autres qui se dirigèrent vers la catastrophe puis virent le désastre. Marie, Anastasia, Pierre, Luc et Jean décident quand même à continuer leur aventure pleine de rebondissements.

     Des mois plus tard, les habitants sont toujours en «mission» pour voir les mers et océans. Ils partirent voir la mer Méditerranée, l’Océan Pacifique… Les habitants s'arrêtèrent au plein milieu de leur chemin, ils y trouvèrent une place avec un château-arrière… Mais que peut-on trouver dans ce château arrière ?… Leur journée était bien résumée : c’était un plongeon matinal, le déjeuner puis un autre petit plongeon et le dîner rien de bien intéressant.

     Ils virent un bateau avec une hune et des Corsaires avec des armes, prêts à tuer. Un des Corsaires était le capitaine, il soulevait la proue et tira la poupe à bâbord. Les Corsaires montèrent sur le Bateau-Ville et commencèrent à tirer… Boum, Boum, Boum, Brak, que des bruits atroces et abominables sifflaient cet après-midi-là.

     Après cette très longue bataille qui dura quatre heures, avec des morts, à tel point qu’il reste seulement Marie et Jean sur le grand navire sans nourriture, sans argent et déboussolés de la grande tragédie. Marie et Jean ont alors décidé d’arrêter les aventures et préfèrent rester vivre ensemble dans une petite maison au bord de la mer pour y rester tout le restant de leur vie.

     Valentina A. 6e1

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Le Bateau-Ville, une catastrophe joyeuse ou malheureuse ?

    C’était aujourd’hui, le grand départ toute la ville même les nouveau née venaient à bord de ce fameux « bateau-ville ». Mon père en parlait beaucoup il aime tant voyager je le comprends ces petites ruelles étroites sur ce bateau font un charme… Toute la ville était affolée on criait, riait et entendait « montez tous à bord ! » avec mon père nous étions dans les premier a être dedans ça se voyait que mon père avait hâte il allait diriger son bar sur l’eau !!!parce que oui en effet toute sortes de boutique partaient avec le bateau !

     Quand le bateau parti je me sentis si puissante et pleine de nostalgie je ne verrais plus ma ville mais en même temps elle partait avec moi et j’aillais vivre comme a vécu Ulysse ! je me baladais sur le pont redécouvrit ma ville les magasins, le vendeur du coin, la boucherie, c’était comme un nouveau départ. Depuis que nous sommes parti se passa quelque jour et je me sentais déjà comme chez moi  je me baladais comme à mon habitude et entendis des coups de feu et des cris, une attaque ! ca venait des écoutilles je me dirigeait vers cette direction quand mon père me dis de rester à l’abri, puis j’entendis le capitaine dire que tout ceux qui ne pouvaient pas combattre devaient se rendre au château-arrière, mais je voulais combattre, je pris un sabre et découvris une frégate immense pleine de pirates armés jusqu’aux dents ; on se combattit des heures, le sang coulait de leur coté et les hommes se jetaient à la mer… Quand ils repartirent, ce fut avec une partie de nos réserves et de l’or,  personne ne fut blessé mais un restaurant un hôpital et une partie du bar de mon père furent détruits… Le calme se réinstalla, je fis un gros câlin à mon père pendant qu’il parlait au capitaine. «Venez vous battre maintenant que votre bar est détruit», il accepta.

    J’étais en train de constater les dégâts causés par la bataille d’il y a une semaine la grande avenue était constituée de parents qui rassuraient leurs enfants. À bâbord aucun dégât constaté à la proue… les planches arrachées, tout mis en lambeau… pareil à la poupe… C’est à ce moment que j’entendis un grand « A L’ABORDAGE » un galion ou une galère, je ne sais plus, immense nous attaquait «Encore, me dis-je, mais qu’avons-nous fait ! », ce n’était plus des pirates mais bien des corsaires, je reconnus un visage sur ce bateau… mon oncle ! il me vit moi aussi, vint sur ce bateau l’air de rien et la première personne qu’il attaqua fut un barman qu’il tua. En cet instant, je ressentis tellement de rage et de tristesse que je tuai toute personne venant sur ce bateau dont mon oncle, oui en effet il avait tué mon père.

    A la fin de la bataille on m’appela « la courageuse » en effet j’avais tué un nombre de personnes mais je n’étais pas fière de ça, je ne ressentais plus rien, seulement une envie de voir mon père. Après cet évènement, nous fîmes un bel « emerment » pour mon père lui qui adorait ce voyage. De nombreuses fleurs s’éloignèrent dans la mer, cette personne que je ne reverrais jamais… ce jour-là nous rentrâmes à la maison même si j’adorais ce bateau, en effet le capitaine ne voulait pas perdre plus d’homme. Mon père était un grand homme, enfin c’était surtout le seul être qui me restait. Finalement le capitaine m’adopta et j’eus un deuxième père…

    Si je devais vous dire quelque chose de ce voyage, je vous dirais de la peur, des angoisses, de la tristesse mais aussi de la joie partagée avec toute la ville, des soirées longues, pleines de rires, de jeux, d’amour, un nouveau départ, aussi je fus même embauchée pour devenir moussaillon. Alors oui j’ai perdu mon père, mais ça restera toujours dans mon cœur et mon père et le voyage.

     Diane B. avril 2023

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La ville combattante

    En 1621, un navire fut choisi pour abriter une ville. Avec des marchands, des habitations, un parc avec des centaines d’arbres et des fleurs magnifiques, et bien sûr des divertissements. Les habitants avaient dû payer une très grosse somme d’argent pour avoir l’honneur d’inaugurer le Bateau-Ville. Le capitaine était l'homme le plus redouté de l'histoire : Jean-Marie Claudet.

    Alors que le Bateau-Ville voguait paisiblement, l'homme sur la hune cria : « Je vois un bateau de pirate ! A bâbord ! »  Aussitôt dit, les habitants se cachèrent et les flibustiers actionnèrent les canons, allèrent chercher leurs pistolets et leurs épées tranchantes. Ils étaient prêts à défendre. Le combat fut effrayant : les forbans étaient féroces et armés de haut en bas. Les flibustiers désespéraient : la moitié de leurs hommes avaient été tués. Puis Jean-Marie Claudet attaqua sans relâche, ce qui donna du courage aux Français. A la fin, tous les pirates étaient morts. On pouvait même entendre un soupir de soulagement par tout l’équipage.

     Pour fêter cette victoire, Jean-Marie Claudet ouvrit le champagne, le vin, tout ce qu’il pouvait trouver. Les habitants de Bateau-Ville étaient radieux et se couchèrent au soleil levant. Et tous les rêves se portèrent sur des combats aguerris où Jean-Marie Claudet et ses hommes gagnent et gagneront toujours. Le surlendemain, des médailles ont été remises aux hommes les plus courageux, qui avait défendu leur ville sans peur de mourir. Un tonnerre d’applaudissement retenti. Ils étaient fiers d’eux-mêmes. On leur donna même des surnoms dignes de combattants loyaux.

     Deux ans plus tard, ils rencontrèrent un navire de corsaires. La même organisation que pour les pirates se monta. Le Bateau-Ville toucha la proue du galion et la poupe du Bateau-Ville était bien endommagée. Celui-ci ne tenait plus. Il fallut mettre les habitants dans des frégates qui étaient au sous-sol et les faire embarquer. Ensuite, nos combattants abordèrent sur le navire adverse et contre-attaquèrent. Cette bataille était sans fin. Puis tous les corsaires étaient tués. Tous sauf un : le capitaine. Le moment mythique était arrivé : le combat final des capitaines. Jean-Marie Claudet s’approcha. Il savait que tous les espoirs de ses hommes étaient entre ses mains. Le capitaine espagnol, qui s’appelait Éric Garcia, brandit son épée et donna un coup dans le bras gauche de Jean-Marie Claudet. Celui-ci cria de douleur. Il prit son courage à deux mains, sortit son pistolet et tira en plein cœur d’Éric Garcia.

     Nos combattants utilisèrent le galion espagnol pour aller chercher les habitants sur les frégates. Le voyage fut long mais très joyeux. Le quinzième jour, ils pouvaient apercevoir la terre. C’était largement plus paisible que les mers !

     Mathilde B.  6e2

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 Une brèche immense

     « Ils arrivent ! » s’exclama Wayve depuis sa cabine dans la proue, « Ce sont les pirates Oceanius ! Ils veulent nous attaquer, ces forbans ! » Après avoir analysé la situation, le capitaine Rippin s’exclama : « Alertez les habitants, nous devons protéger notre cher Bateau-Ville ! »

      Le Bateau-Ville était un grand navire avec une ville entièrement construite dessus. Convoité par des marins en tous genres, il pouvait contenir des milliers de personnes et constituait un outil stratégique pour attaquer les ennemis par la mer.

« Ils sont là ! », hurla le capitaine, « Préparez- vous au combat ! » Après quelques minutes, les pirates Oceanius commencèrent à faire feu avec leurs canons. Soudain, ceux-ci tombèrent mystérieusement à l’eau. « Oh non… », pensa Wayve  avant de s’écrier, « C’est un piège ! Ce ne sont pas des canons classiques, mais des canons Tsunami ! Ils vont exploser sous l’eau et provoquer des tsunamis ! »

     A ces mots, le capitaine s’exclama : « Ils ont des canons tsunami, mais nous, nous avons des canons Tornade. Vous savez quoi faire, moussaillons ! » Les membres de son équipage s’avancèrent vers la poupe, appuyèrent sur un bouton, et admirèrent le navire ennemi se faire expulser à cause d’une tornade créée par le Bateau-Ville.

     Après quelques heures, ils purent se reposer : l’équipage s’endormit dans le château-arrière tandis que le capitaine et Wayve  préférèrent s’assoir sur la hune du grand mât, en haut de la poupe. Mais ce qu’ils allaient voir n’allait pas leur plaire : un navire énorme de 60 mètres de long appartenant aux corsaires de l’état Firius s’approchait d’eux. Les corsaires arrivèrent mais cette fois, pas de canons Tsunami mais des canons Incendie. « Des canons Incendie ! » pensa Wayve,  «Avec quoi peut-on les contrer cette fois ?  Pas les canons Tornade, leur navire est trop lourd !» « Ça alors , c’est quoi ça ?! », questionna un membre de l’équipage .

     Une brèche immense s’était ouverte dans le ciel. Un homme en sortit : Xeno était son nom. Xeno brandit son sabre, bondit sur la coque du navire ennemi et y planta sa lame. Quelques secondes plus tard, le navire ennemi explosa. «Cette bataille est terminée.», dit le capitaine.  Mais on ne revit plus le mystérieux Xeno... Après quelques temps, le Bateau-Ville se remit à naviguer sur la mer de Mirria, protégée par un groupe de pirates. Mais ça, c’est une autre histoire…

     Amir B. 6e1.

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Volte-face à l’énorme bateau

     Le Bateau-Ville, baptisé «Navipolis», était le plus grand bateau au monde. Sur son pont, dans ses cales, jusqu’au sommet de ses dix mâts, c’était une authentique ville qui était construite et naviguait sur toutes les mers du monde. Son capitaine était un ancien corsaire connu comme Arthur Le Grand. Cette histoire se déroule en 1714.

     Cela fait quatre ans qu’Arthur Le Grand avait pris les commandes de ce navire géant et dirigeait cette communauté. Il les avait défendus aussi… à maintes reprises. Mais à chaque attaque, d’où qu’elles viennent, avec ses talents de marin et tous les stratagèmes appris lorsqu’il jouait les pirates, il les avait repoussés, ne craignant aucun de ses ennemis. Il était en train de naviguer sur une mer calme, quand tout à coup la vigie perchée sur la hune, s’écria : «A bâbord, toute !» Le capitaine se précipita pour voir ce qui se passait sur la gauche du navire. Il devina au loin une dizaine de pavillons noirs. Il en déduisit qu’il s’agissait de pirates. Tout le « Navipolis » était figé, le spectacle à l’horizon n’avait échappé à aucun de ses habitants. Arthur Le Grand, qui en avait vu d’autres, leur dit de se calmer. Face aux coups de canon des flibustiers, il ne riposte pas, donnant l’impression d’être tétanisé par ces attaques… Sauf que tout cela n’était qu’une diversion. Pendant qu’ils attaquaient par bâbord, le capitaine du Navipolis avait envoyé une petite flotte discrète par l’arrière des pirates.

      Infiltrée, elle coula chaque bateau ennemi. Grâce à ses talents et aux efforts de tous les habitants du « Navipolis », Arthur Le Grand parvint à déjouer une nouvelle fois cette tentative d’abordage… mais il constata aussi que son bateau avait subi de grosses avaries. La poupe était très endommagée et tout le flanc gauche du navire avait les stigmates des tirs d’artillerie. Il demanda que l’on répare les dégâts et dès le lendemain, grâce aux efforts des menuisiers présents à bord, tout était remis en l’état, à l’exception de la poupe qui devait encore être arrangée.

     Comme si rien ne s’était passé la veille, Arthur était en train de manœuvrer le navire pour enfin les amener à destination. C’est alors qu’il entendit des cris, des énervements, venus du pont. Là, au milieu de la foule, un forban, déjà bien connu de l’équipage, se débattait. Arthur ordonna qu’on le jette dans une cage, située au fond de la cale. « Comment a-t-il pu se hisser sur le bateau ? », se demandait-il. Probablement avait-il profité de l’attaque des pirates pour se faufiler ? Et là, en tournant la tête, le capitaine vit deux bateaux rapides, qui semblaient les suivre depuis bien longtemps. Il changea alors de bord, puis une autre fois. Mais les corsaires s’accrochaient. Se rappelant une technique apprise auprès d’un contrebandier célèbre, il effectua une technique particulière : d’un coup, il fit faire volteface à l’énorme bateau qui se trouva ainsi proue à proue avec ses poursuivants bien plus légers. En voyant le galion géant foncer sur eux à vive allure, les corsaires n’avaient pas d’autre choix que de changer ce cap pour faire demi-tour… non sans tirer un boulet de canon par désespoir. L’obus vint se loger dans le château-arrière du Navipolis. Pour le capitaine Arthur, ç’en était trop ! Il ordonna de diriger tous les canons sur les deux frêles frégates qui détalaient. Tous touchèrent leurs cibles qui coulèrent instantanément. Encore une victoire pour le Bateau-Ville !

     Le Navipolis navigua ainsi paisiblement pendant plusieurs semaines, mais la guerre contre les pirates comptait plusieurs batailles, et elles avaient causé la mort de deux habitants. Deux ans après cet épisode, Arthur Le Grand a lui aussi péri… le capitaine du Navipolis s’appelle dorénavant Louis XXI.

     Arthur B-G, 6e1

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La guerre du Bateau-Ville Parsé

     Dans les années 2000, il y avait beaucoup de bateaux-villes. Le plus grand s’appelait le "Bateau-Ville Parsé". Mais ils étaient souvent attaqués par les pirates et les corsaires, car les pirates et les corsaires voulaient avoir toutes les richesses des bateaux-villes. Les bateaux-villes étaient des très grands bateaux, où il y a une très grande ville sur un bateau les immeubles et habitations étaient installés sur la poupe et les commerces étaient placés sur la proue.

     Les bateaux de pirates et de corsaires essayaient d’attaquer les bateaux villes et de pénétrer pour voler des affaires précieuses, des bijoux, de l’or... La plus redoutable des pirates s’appelait "Vers-La-Panne" et son équipage "Les-Bras-De-Fer", ils avaient déjà attaqué plusieurs bateaux-villes. Cependant ils n'avaient jamais réussi a attaqué le "Bateau-Ville Parsé". Les corsaires n'avaient pas de capitaine mais un nom, c'était les "Requins-Rouges", les "Requins-Rouges" n'avaient pas encore réussi à attaquer et à battre le "Bateau-Ville Parsé".

     En naviguant sur les flots, les pirates qui étaient à la recherche du "Bateau-Ville Parsé" firent monter trois pirates de l'équipage sur la hune du bateau pour voir si le "Bateau-Ville Parsé" était dans les horizons. Ils le virent au loin avec les "Requins-Rouges" qui essayaient de l'attaquer. "Vers-La-Panne" et les "Bras-De-Fer" proposèrent aux corsaires de s'allier avec eux pour vaincre le "Bateau-Ville Parsé". Une fois le bateau-ville envahi par les pirates et les corsaires, "Les-Bras-De-Fer" de "Vers-La-Panne" et les "Requins-Rouges" se défieront et se battront pour récupérer le butin et toutes les richesses du "Bateau-Ville Parsé". Cela se déroula comme prévu, la tempête était violente. Le "Bateau-Ville Parsé" fut envahi. Il resta le combat final entre les hors la loi de pirates et les corsaires de France.

     La bataille dura cinq jours, elle se passa sur le bateau de "Vers-La-Panne". Il restait un corsaire sur le bateau des "Requins-Rouges", ce corsaire décida de faire exploser le bateau de "Vers-La-Panne" car il voulait que cette guerre s'achève. Personne n'a jamais retrouvé les bateaux perdus dans le Pacifique.

     Aurélien C.

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Que fait donc ce navire ici ?

     Dans les années 1700, un grand navire, sur lequel est construite une ville - où il y a vraiment tout ce qu’il faut : un bistrot, des magasins de différentes sortes), navigue sur les flots : le « Bateau-Ville ». Mal gardé, il se fait souvent attaquer.

     Le capitaine Roger de Morfond se réveille en sursaut ce matin, le vigile situé sur la hune crie : - Navire à bâbord ! Navire à bâbord !

- Qu’est-ce que fait donc ce navire ici ? se demande alors le Capitaine Roger.

Il sort de son accoutrement une longue vue et regarde au loin.

- Du calme, ce n’est qu’un simple galion espagnol, il ne nous fera aucun mal.

Mais le galion espagnol fonce droit sur eux. Le prétendu Espagnol se transforme alors en pavillon noir. «Aux armes ! », crie Capitaine Roger. Trop tard, les marins situés sur la proue du bateau s’apprêtent à sauter. A ce moment-là, se passe une chose incroyable, peut-être inexplicable : une baleine surgit et fait basculer la frégate. Les marins sombrent alors dans l’eau.

- Hourra ! disent les marins en chœur.

- Adieu canailles de forbans, dit Capitaine Roger à mi-voix.

C’est la devise quand des pirates disparaissent sous l’eau.

     A la suite de l’évènement, les marins cherchent à mieux s’armer, mais difficile en pleine mer. Alors ils s’organisent différemment : plus de marins pour surveiller le château-arrière sur la poupe (pour défendre leur capitaine et pour éviter les attaques par derrière) qui se relaient toutes les nuits pour la garde du Bateau-Ville.

     Une nuit, un bateau semblable à des bateaux anglais s’approche discrètement du Bateau-Ville. Ne pensant pas qu’il était gardé par l’arrière, ce dernier s’approche de la poupe discrètement. Une fois les marins anglais sur le pont, armes à la main, ils s’étonnent de ne pas avoir de surveillance. Ils avancent de deux pas, doucement, sans le moindre bruit. Tout à coup, 50 torches s’allument et les marins, munis de fusils pointés sur eux hurlent : « Halte ! Qui va là ? Pirate, corsaire, que ce soit l’un ou, l’autre, haut les mains ! »

     Les Anglais font alors ce que l’équipage français dit et ils sont remis dans leur bateau. Roger n’oublie pas bien sûr de prendre l’or que contenait la navire anglais. Encore une belle prise et les marins sont contents. Cette nuit-là, Roger veut retourner en France, son beau pays. Après une discussion avec les marins, ils font virer la barre. En route pour la France !

     On prétend que Capitaine Roger serait mort à Brest dans son manoir à cause d’une maladie. Roger n’a pas écrit ses mémoires, à cause d’un problème à la main (serait-cela qui l’a tué ?) mais les marins, eux, expliquent cela dans leurs mémoires.

     Roger n’a pas caché son butin dans une île, comme le font de nombreux pirates. Avec une grande générosité, il l’a donné à un orphelinat en gardant seulement ce dont il avait besoin. Car tout petit, il avait été placé dans un orphelinat, lors d’un voyage vers le Nouveau Monde, ses parents avaient disparu dans une tempête.

     Baudouin D. 6e 1

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Grand bruit sur les mers

     Aujourd’hui, je vais vous conter la fabuleuse histoire du Bateau-Ville, une histoire étrange pleine de mystères. Tout commence par un couple originaire du Brésil : David & Maria James qui se lancent à la construction d’un navire de fortune pour quitter leur vie quotidienne emplie de monotonie. Tout en volant quelques armes à des pirates et des corsaires car ils sont bien nombreux par ici…

Après s’être munis d’armes et de vivres, nos deux marins improvisés se lancèrent à l’aventure avec comme objectif de traverser la Manche.

     Après quelques heures de traversée, ils virent au loin un bateau complétement délabré, Maria a crié à bâbord toute… Et là, ils découvrirent une scène d’horreur et d’effroi, une montagne d’hommes morts… mais dans cette scène apocalyptique, il y avait une dizaine de survivants qu’ils accueillirent sur leur navire. Après avoir fouillé la calle, Maria trouva une caisse pleine d’or et de pierres précieuses qu’elle emmena sur son navire. Leur embarcation était maintenant beaucoup trop petite …alors, tous ensemble, ils aménagèrent le bateau avec les vestiges de l’ancienne embarcation. Ils parvinrent en Angleterre, là ils achetèrent des meubles, des armes, des vivres, des voiles grâce à leur butin… Ils voguèrent en mer sans but précis, l’ambiance était joyeuse et festive sur le navire …

     Au fil de l’eau et au gré des rencontres, de nouveaux passagers se joignaient à l’équipage avec des marins, des corsaires et même des forbans… A cette époque, le bateau était gigantesque, il avait la réputation sur les mers de faire la taille de trente bateaux, c’était un Bateau-Ville ! Mais un jour comme les autres, un nouveau passager monta à bord un certain pirate du nom de Blackbeard… Sans y prêter gare et comme d’habitude, ce nouvel occupant est accueilli à bras ouverts au sein de l’embarcation jusqu’au jour où …un nouveau navire pirate apparait à l’horizon pour en découdre… Alors que la bagarre éclate et fait rage, de nombreux canons ne fonctionnent pas et les armes ont disparu comme volatilisées.

     Une atmosphère de cauchemar est présente avec le portrait de pirates sanguinaires, plus vrais que nature, qui s’entredéchirent. En un éclair, David comprend que le sabordage a été opéré par Blackbeard et il le prend en duel. Un face-à-face sans pitié éclate entre les deux hommes, les coups d’épée pleuvent… David est touché et le sang jaillit de son bras, mais il reste concentré sur son objectif de victoire et après un âpre combat il parvint à terrasser son adversaire et à être victorieux de son duel. Toutefois, après cette tragique bataille, un silence de mort règne sur le navire… le calme après la tempête. Maria sèche ses larmes et prend la parole : « Mes amis, nos frères sont morts comme des héros dans cette bataille, alors honorons leurs mémoires en les enterrant ici même et levons nos verres à leur départ vers l’autre monde ! »

     Des dizaines d’années se sont écoulées et le Bateau-Ville a continué d’accueillir de nouveaux habitants, Maria l’a d’ailleurs baptisé le «Sauveteur des marins». On pouvait trouver à bâbord des habitations, à tribord un cabinet pour les soins, au niveau de la poupe, un atelier de réparation et de pêche et enfin au niveau de la proue la cuisine et la salle de restaurant. La vie était douce sur le « Sauveteur des marins», mais un jour le destin vient assombrir la plénitude, David, alors âgé de 84 ans, trouva la mort. La nouvelle fit grand bruit sur les mers du monde entier, c’est Maria qui avait pris la relève aux commandes du « Sauveteur des marins ». Mais la tentation était grande pour accaparer la belle embarcation. D’ailleurs, un jour, Le roi de Norvège, décida d’organiser une attaque pour conquérir le navire en prenant les meilleurs corsaires associés à des pirates et même des flibustiers…

     L’œil rivé à sa longue-vue, un moussaillon donna l’alerte sur le «Sauveteur des marins», avec à l’horizon des frégates, des vaisseaux et des galères chargés de flibustiers armés jusqu’aux dents ! La bataille fit rage et dura des jours entiers mais in-extremis le « Sauveteur des marins » triompha une nouvelle fois… Cette âpre bataille de plus, Maria décida de passer la main à son fils Hugo, jeune homme au caractère de fougue. Une belle cérémonie, émouvante, eut lieu sur le «Sauveteur des marins» lors de laquelle le rhum coula à flots et la musique battait son plein !... Au lever du soleil, sur la proue avant du bateau, les cheveux dans le vent, Hugo et Maria, avec, comme cap, le port de Rio de Janeiro !

     Raphaël D. 6e1

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Le Bateau-Ville et Fausse Barbe

     Il y a bien longtemps, vivait, sur un Bateau-Ville, Maya, fille du marin Deconté, qui était fort respectée par tous les marins du navire. Chaque jour, elle ressentait une tristesse inguérissable et une lassitude infinie, son père lui avait interdit de sortir de leur immense maison transport, mais Maya voulait mener de grandes aventures.

     Vers le début de 1600, voguait, sur les mers, un Bateau-Ville qui ressemblait à un navire de Vikings. Il était énorme et une écriture gravée en grec parlant de la grande histoire du Bateau-Ville longeait le bateau de la proue à la poupe. Au centre du pont, il y avait une « Mairine » dont le nom avait été choisi par les 1000 habitants pour désigner une mairie marine ; c’était dans ce bâtiment que les batailles étaient élaborées et que se prenaient toutes les grandes décisions. Il y avait une très belle église ainsi que des maisons ravissantes où fleurissaient une espèce d’algues appelées les « fleuralgues ». Il y avait trois mats : un pour la hune, l’autre pour le drapeau dont le logo était une sirène, enfin le dernier servait à la maintenance des voiles. Pour résumé, cet incroyable voilier était une ville grandeur nature mais sur un bateau ! malheureusement Maya n’avait jamais pu admirer tout ça. Un beau jour, alors que le bateau voguait au beau milieu des Antilles, les marins habitants sur la une virent au loin un pavillon noir ! Des pirates corses allaient arriver pour piller leurs fortunes. Quand Maya apprit cela, elle se dit «C'est l'occasion de mener une grande aventure !». Elle sortit donc en cachette de sa maison avec un plan. Une fois sur le pont, elle se fabriqua une barbe en cherchant dans les cargaisons du bateau. Son père ne la reconnut pas et ne chercha pas à savoir qui était cet «homme». Tout d'un coup, les pirates surgirent avec leurs sabres, leurs pistolets... Maya réussit à se défendre et à combattre magnifiquement bien, elle avait un don ! on entendit pendant trois jours des cris de peur, de tristesse... Les pirates avaient réussi à s'emparer de tout l'or, mais le reste avait été protégé par Maya ! lorsque les pirates comprirent qu'ils n'arriveraient pas à s'emparer de plus de butins, ils partirent : le bateau était sauvé !

     Les jours passèrent, on voguait maintenant près de l'Espagne, ses marins habitants contribuaient à la réparation du Bateau-Ville qui avait été bien abîmé par la bataille avec les pirates ... mais soudain on vit une galère de corsaires de point Oh non, ça allait recommencer ! Mais Maya était prête à combattre et à protéger sa communauté. Au moment où les corsaires arrivèrent, ils crièrent en chœur «Par ordre du roi d'Espagne,  nous venons récupérer vos cargaisons et votre bateau.». Maya essaya de les arrêter, malheureusement ils étaient trop nombreux, les corsaires firent prisonniers les habitants… Maya et les autres marins essayaient de se débattre, mais ils étaient beaucoup, beaucoup trop ! Tout d'un coup la barbe de Maya tomba «Oh non ! se dit Maya, je ne pourrai plus combattre ! ». Quand un corsaire la vit femme, il tomba amoureux de cette belle jeune fille téméraire et cria haut et fort d'un ton tout bête «Laissons ce Bateau-Ville tranquille ! ». Maya comprit que c'était le chef des corsaires : elle avait encore réussi à sauver le bateau, mais cette fois d'une autre manière ! Les habitants retournèrent vite dans leur cher Bateau-Ville et partirent à toute vitesse. Par la suite, Maya alla se réfugier sur la hune pour que son père ne vienne la gronder d'avoir désobéi et de lui avoir menti, mais ce n'est pas ce qui se passa, le marin félicita sa fille pour son audace et pour avoir défendu sa ville et sa famille, il était fier d'elle et Maya aussi !

     C'est ainsi que Maya prouva à son père que c'était une femme forte et que le Bateau-Ville pût être sauvé. Maya devint le capitaine de ce navire bien particulier et celui-ci put être bien tranquille pendant de bonnes années, mais plein d'autres aventures attendaient encore le Bateau-Ville, son équipage et Maya, appelée dorénavant : «Fausse Barbe» !

     Clémence DL 6e2

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La malheureuse ou miraculeuse histoire du Bateau-Ville

     Les bateaux ont peur de se rendre dans certains endroits en raison de légendes telles que celle du Bateau-Ville. C’était un magnifique navire : immense, majestueux bref parfait. Personne n’avait jamais vraiment vu le Bateau-ville. Beaucoup affirmaient l’avoir vu à travers le brouillard. La rumeur disait qu’une sorte de maison était suspendue entre les mats. Cependant, personne ne pouvait confirmer cette légende. Aucune personne ne revint parfaitement indemne mentalement d’avoir croisé le Bateau-Ville.

     Un beau jour d’été, alors que le Bateau-Ville naviguait en haute mer, une flotte arriva à son niveau :

« - Holà du bateau, cria le capitaine de la flotte.

- Qu’y a-t-il, Monseigneur ? raillèrent les habitants -un peu sauvages - du Bateau-Ville.

- Rendez-vous sans faire d’histoires, si vous ne voulez pas voir votre bateau détruit !

- Jamais, cria le Maire du Bateau-Ville qui était sorti de nulle part. Il se tourna vers la population rassemblée et s’exclama « A l’abordage mes fidèles compagnons ! »

     Se déroula alors une bataille sans merci. La légende raconte que plus de dix mille corsaires moururent. Peu de matelots appartenant à la flotte corsaire survécurent. Les survivants, touchés dans leurs esprits et leurs pensées, ne purent en parler car ils étaient totalement traumatisés.

     Le Bateau-Ville fut attaqué une nouvelle fois peu de temps après. Des pirates avaient cru pouvoir attaquer pendant qu’ils étaient encore vulnérables. Cette attaque fut également un échec même si d’importants dégâts furent causés au Bateau-Ville. La proue de ce dernier fut détruite provoquant une voie d’eau qui fit couler le bateau. Toutefois, comme par miracle, le navire émergea de l’eau et réussit à couler toute la flotte des mécréants en ne laissant aucun survivant.

Ces attaques furent les premières d’une innombrable série de batailles qui mirent les mers et océans à feu et à sang. Encore en ce moment, le Bateau-Ville erre entre le rêve et la réalité dans la conscience de chacun. Ces marins vivent maintenant pour toujours  dans un enfer de sang.

     Certains marins chanceux retrouveront des traces de ce sombre passé tandis que d’autres sombreront dans les mers à sa recherche.

     Alice G-M,6e 1 Sainte-E. 15e arrondissement, Paris

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Le City des Mers

     Depuis plusieurs siècles, sur les mers naviguait un bateau de taille extrême, habité par d’anciens grands pirates et corsaires. Ils ont construit sur ce bateau une grande ville où ils pensaient finir leur vie en paix, ce qui ne sera pas le cas. Un jour, la ville se fit attaquer par des pirates. «Normal, ce n’est pas très discret», dit un habitant.

     Tout le monde avait peur. « Je n’ai plus l’habitude de me battre », dit une autre personne. Ils entendirent les coups de canon violents, qui détruisirent plusieurs habitations. Tous se demandaient comment ils allaient s’en sortir, jusqu’à ce qu’un bateau corsaire français arrive et se débarrasse sans tarder des pirates. Ils allèrent alors voir les habitants et leur proposèrent alors de leur apprendre à se défendre. Ils acceptèrent et au bout de plusieurs semaines, ils construisirent un château-arrière pour se protéger cas d’attaque et installèrent un mat, une hune ainsi que des canons. «Merci infiniment», dit un habitant. Le bateau corsaire repartit alors pour accomplir sa mission.

     Plusieurs semaines s’écoulèrent jusqu’au jour où un bateau corsaire espagnol attaqua la ville « Allez savoir pourquoi. » dit un habitant. Cette fois-ci, ils n’eurent pas de mal à se débarrasser des agresseurs. Ils étaient enfin parvenus à couler un navire espagnol, ils n’en revenaient pas.

     Depuis ce jour, de nombreuses personnes qui habitaient dans les villes décidèrent d’aller s’y installer afin d’éviter d’éventuelles attaques. Ainsi, la ville grandit et le bateau grandit aussi. Mais un jour de forte tempête, le bateau chavira et coula. Depuis ce jour, tout le monde se souvient du fameux navire, le Bateau-Ville, qui laissa une trace dans la mémoire de tous les habitants.

     Gabriel H-E 6e1

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 Les secrets du Bateau-Ville

    Il était une fois, un grand bateau, tellement grand que personne ne pouvait imaginer sa taille avant de l’avoir vu. Les marins qui y naviguaient étaient aussi des habitants, car oui ce bateau était à la fois un navire et une ville. Le bateau ressemblait vraiment à une ville : des échoppes, des cafés, des parcs, des maisons et des immeubles, un marché et même un musée ! Ce musée contenait un objet qui coûte une fortune : le carnet de bord du plus grand capitaine de tous les temps, Pierre-Antoine Merlan. Ce Bateau-Ville avait aussi un pouvoir : il pouvait voyager à travers les époques… Ce navire était certes extraordinaire, néanmoins il avait un gros défaut : il était très visible pour les ennemis qui voulaient dérober ce précieux livre.

    Ce bateau venait d’entrer dans l’époque du début du XVIIe siècle au milieu de l’océan Pacifique quand, sur la hune, un des dix marins chargés de la surveillance cria de toutes ses forces : « Pavillon noir ! » La terreur s’empara du navire car il y avait des femmes et des enfants à bord. Tout le monde hurla tellement fort que le capitaine sortit du château arrière pour réclamer le silence.

    Tous les habitants se turent et le capitaine demanda au guetteur des informations. Ce dernier répondit : Les pirates se dirigent vers la proue du navire, ils devraient être là dans une heure, peut-être deux, ils sont à environ quatre miles. Le capitaine répondit : Parfait, voici ce que nous allons faire : les femmes et les enfants vont tous se réfugier dans la partie inférieure du navire et nous les enfermerons pour plus de sûreté. Pendant ce temps nous, les hommes, allons-nous préparer au combat !

     Aussitôt dit, aussitôt fait, les femmes et les enfants allèrent se réfugier et les hommes se préparèrent au combat. Une heure et demie plus tard, les pirates abordèrent et les marins étaient tous prêts. La bataille fut longue car même si les abordés étaient supérieurs en nombre les pirates étaient tous des forbans qui avaient la réputation d’être après leur bannissement, des brutes. Les marins reconnaissaient bien la force des pirates et ces derniers les auraient sûrement battu si les pirates n’avaient pas l’air tant affamés et épuisés. Les pirates se battaient alors pour voler le fameux journal de bord du capitaine. Sa fortune leur permettrait de manger et boire abondamment.

    Au bout d’un moment, les pirates commencèrent à fatiguer et leur capitaine leur dit de se retirer. Les pirates s’enfuirent donc. Les habitants du Bateau-Ville ne cherchèrent pas à les poursuivre mais s’en allèrent vers une autre époque. Les voilà arrivés au XVIII siècle et à peine une semaine après la bataille contre les pirates un autre guetteur hurla qu’un navire de corsaire allait attaquer vers l’opposé : la poupe. Avant même que tout le monde ait pu crier, le capitaine ordonna le silence et dit : Nous n’avons pas à craindre les corsaires s’ils sont du même pays que nous. Guetteur, vois-tu le drapeau sur le bateau des corsaires ?

Ce dernier répondit : Ce sont des Espagnols. Le capitaine répondit donc : Les corsaires viennent surement pour les mêmes raisons que les pirates alors, mes amis, défendons notre bien le plus précieux et l’honneur de la France avec bravoure mais attention à ne pas les sous-estimer car ils doivent être aussi entrainés que nous. Dépêchons-nous et organisons la même stratégie de défense comme contre les pirates.

     Une demi-heure plus tard, les marins-habitants étaient prêts et les corsaires abordèrent. Le capitaine espagnol les prévint en débarquant qu’ils avaient une lettre de marque de leur roi. Cette missive relatait la pensée du roi d’Espagne :  le carnet de bord « appartenait » aux Espagnols. Le capitaine n’en crut pas un mot. Alors la bataille débuta rapidement. Elle fut sanglante d’un côté comme de l’autre, car les forces semblaient égales. Au bout d’un moment, les deux camps conclurent un accord silencieux et les Espagnols repartirent sans avoir pu récupérer le livre.

     Tous les marins vivants retournèrent près de leurs femmes et de leurs enfants.  Les habitants du Bateau-Ville vécurent et vivent encore heureux dans les mers et à travers les époques où nul ne sait où ils se trouvent et préservent le trésor de son glorieux capitaine.

     Jeanne L. 6e2

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Mémoires de ce périple

     Cette histoire se passe au début du XIVe siècle, sur un Bateau-Ville. Ce bateau hors du commun compte 8 000 habitants, il a pour capitaine Hugues Batramam. Ce bateau a pour but d'emmener une ville entière traverser l'Atlantique pour ensuite accoster sur le continent américain.

     Nous sommes le 13 février 1313, le tout premier Bateau-Ville est parti il y a environ une demi-heure. Une demi-heure de voyage et déjà une attaque en vue. Tout le monde s'attend au pire, deux bateaux de corsaires arrivent à une vitesse incroyable de 18 nœuds. Alors que le bateau-ville va le plus vite possible, ils sont vite rattrapés par les deux bateaux. Le Bateau-Ville met en place toutes les défenses possibles, les femmes et les enfants vont se réfugier dans la cale, les hommes vont sur le pont. Une grande bataille commence, le nombre de blessés augmente à vue d'œil. Mais les habitants du Bateau-Ville sont plus nombreux et finissent par l'emporter. Une fois la bataille finie, les habitants du Bateau-Ville vont chercher les munitions au niveau de la poupe et de la proue des bateaux corsaires.

     Après avoir rangé toutes ces munitions dans le château-arrière du Bateau-Ville, ils vont s’arrêter sur l’ile de Guernesey, encore déserte pour construire une hune sur le grand mat.

     Une nuit Hugues Batramam entend des bruits, des pirates et quelques forbans les pillent ! Hugues décide de faire évacuer le bateau discrètement. Puis soudain lui vient l’idée d’utiliser les bombes récupérées dans les bateaux corsaires. Il emporte quelques armes avec lui et les objets les plus important aux yeux des habitants et les met en lieu sûr. Il enclenche ensuite la bombe et va se mettre en sécurité pour regarder le spectacle. Au bout de cinq minutes, le bateau explose, des pirates et des morceaux du Bateau-Ville sont projetés en l’air, ce spectacle glace le sang de tous ceux qui le regardent. Au petit matin, ils entreprennent de reconstruire le Bateau-Ville à l’identique.

     Une fois la reconstruction accomplie, ils repartent sur l’océan Atlantique, ne rencontreront ni pirates ni corsaires jusqu’à leur arrivée sur le continent américain. Hugues Batramam profite alors de la sérénité qui règne sur le navire pour partager son récit et ses aventures en écrivant ses mémoires de ce périple du continent européen jusqu’au continent américain en passant par l’Atlantique. En arrivant aux Amériques, il est malheureusement atteint d’une violente peste noire qui entraine sa mort, laisse dans l’oubli ses écrits et la découverte d’un nouveau continent.

     Aujourd’hui, tout le monde pense que Christophe Colomb a découvert l’Amérique en 1492 mais qui connait, au final, la véritable histoire du navigateur Hugues Batramam ?

     Alix L. 6e2

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La légende du Bateau-Ville

     Le Bateau-Ville, puisque c’était ainsi que l’appelaient ses habitants, était un énorme bateau sur lequel on pouvait trouver tout ce qu’il y a dans une ville normale. Il y avait une école, des boutiques, des tavernes et même un Roi pour cette ville tout à fait unique qui parcourait les mers et les océans. Mais ce n’était pas qu’une ville ordinaire, et les apparences pouvaient être trompeuses car ses habitants étaient de féroces combattants qui n’avaient aucune pitié lorsqu’il s’agissait de protéger leur Bateau-Ville.

    C’est l’après-midi du 13 juin 1719 qu’eut lieu une des plus grandes batailles menées par le Bateau-Ville alors que rien n’y laissait paraitre, jusqu’à ce que de la hune on entende crier : « Pirates à bâbord !!! »

     En effet, on pouvait déjà distinguer le pavillon noir qui flottait dans l’air. Aussitôt, les habitants prirent les armes et chargèrent les canons, prêts à tirer. Le Roi sortit du château arrière et lança l’attaque. On n’entendit plus que les coups de canons et les épées qui s’entrechoquaient. Tout à coup un bruit sourd surprit les assaillants, le bateau pirates avait été touché à la poupe et l’eau s’infiltrait dans ses entrailles. Les habitants combattirent sans relâche et les forbans finirent par se rendre. Ils furent enfermés et leur bateau coulé.

     Cela faisait de longues années que le Bateau-Ville n’avait pas été attaqué, mais tous se souvenaient du terrible 13 juin 1719, et chacun priait pour ne plus avoir à faire à de pareils adversaires. Malgré tout, en cette matinée du 26 mai 1737 on entendit à nouveau : « Bateau à bâbord ! »

     Cette fois, il ne s’agissait pas de pirates mais de corsaires français qui venaient les attaquer, les prenant sûrement pour des pirates. Le combat n’avait pas commencé et le Roi n’en donna pas l’ordre, pas plus que le capitaine du bateau adverse. Soudain, on entendit, venu de nulle part, un coup de canon qui fit trembler le Bateau-Ville. Il était touché à la proue, le boulet avait traversé la coque et causé beaucoup de dégâts. Malgré cela, les habitants combattirent avec une ténacité sans faille, et réussirent à toucher à leur tour le navire corsaire qui commença à sombrer lentement. Ses marins n’eurent d’autre choix que de rejoindre le Bateau-Ville à la nage où la prison les attendait comme les pirates des années plus tôt. On célébra longtemps cette victoire comme la plus grande de mémoire de marins du Bateau-Ville.

     Depuis ce jour, personne n’entendit jamais plus parler du Bateau-Ville, mais certains prétendent parfois l’avoir aperçu en mer ou bien avoir rencontré l’un de ses habitants. Ce qui est sûr, c’est qu’il continue à voguer tranquillement sur les océans, et malheur à ceux qui le croiseront…

     Hanaé L. R. 6e 2

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Le Bateau-Ville de Pagoye

     Il était une fois un bateau extraordinaire, vous vous demandez quelle est sa particularité, c’est une ville ! Le Bateau-Ville a été créé par l’amiral de Pagoye qui ne vivait que pour l’aventure. Ces six bateaux abritaient mille habitants qui avait eux aussi envie d’une nouvelle vie, sur le bateau plus de pauvres ni de nobles, juste d’honnêtes habitants et camarades et ils avaient parfaitement le sens de l’organisation.

     Au château-arrière on y installait les couples et les familles, à la poupe les célibataires et lui et ses marins avaient des cabines à la proue du bateau. Il y avait aussi une école, une salle de bal, une pâtisserie, une librairie, un magasin à provisions et un hôpital. Enfin bref une vraie ville qui est très tranquille ou presque, elle subit deux attaques mémorables.

     Un jour de brouillard, le capitaine Pagoye aperçut le pavillon noir des pirates mais il crut que c’était un effet de son imagination cependant quelques minutes plus tard les habitants du bateau ville virent arriver un grand galion flambant neuf qui avait dû être volé aux Espagnols. Monsieur de Pagoye mit tout le monde à l’abri sauf les marins, les pirates qui n’arrivaient pas à monter sur le bateau mirent feu à la coque, alors le capitaine pompa l’eau de la mer et fit chavirer le bateau de pirates en mettant toute l’eau à la proue du navire.

     Les marins repêchèrent les survivants et les enfermèrent à double tour dans les prisons de la ville puis les marins ramenèrent la coque du galion pour réparer la coque brulée ; Pour fêter cette victoire le duc de Pagoye organisa un grand bal masqué où tout le monde était convié mais personne ne se déguisa en pirate de peur de se faire confondre avec ces forbans !

     La seconde attaque se passe des côtes jamaïquaines où le Bateau-Ville s’était arrêté pour se ravitailler en eau, en victuaille et en fruit et légumes pour ne pas attraper le scorbut. Et les habitants s’achetèrent aussi quelques babioles pour ces dames, une belle pièce de soie, un chapeau à la mode ou encore du parfum, pour ces messieurs, une chemise de soie, un nouveau fleuret ou bien un canif avec un manche en baobab d’Afrique, et pour les enfants, un ballon, des billes ou une poupée. Tout ce petit monde dormait a poing fermé, satisfait de ses achats quand ils entendirent trois coups de canon. Le capitaine se rua à sa fenêtre et vit un grand galion espagnol. Par précaution, il mit tout le monde à l’abri, puis il alla discuter avec le capitaine du galion qui lui dit qu’ils avaient été prévenus par un marchand qu’ils avaient plein de richesses et que s’il ne la leur donnait pas, ils allaient couler le navire immédiatement sans hésiter.

     Alors un petit mousse suggéra de remplir des malles de cailloux et de les leur donner, puis de détaler… Le stratagème a très bien marché et les corsaires furent furieux, mais avec tous les cailloux, ils ne pouvaient pas les rattraper ; Le Bateau-Ville subit d’autres attaques, mais gagna toujours grâce à la ruse du capitaine et à l’obéissance des habitants.

     Eloïse M. 6e2 Paris Printemps 2023.

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Un Bateau-Ville… En avez-vous déjà entendu parler ?

     C’est un bateau sur lequel est construit une ville. Il doit alors être assez fort pour la supporter, et donc, il est très résistant. Mais un boulet de canon bien tiré dans la coque suffirait à le saborder… Il est également orné d’une forêt. On raconte des histoires au sujet de ce Bateau-ville qui vogue entre la France, l’Angleterre et l’Amérique. De temps en temps, il subit des attaques par des corsaires, parfois même… par des pirates !!!

     Diego, capitaine de la « Veuve Noire », terrible bateau, se dirige vers la France, le pays ou ce navire de pirates a été construit : _ « Terre en vue ! » crie la vigile du haut de la hune. Elle change vite son discourt en apercevant le Bateau-Ville qu’elle avait confondu. _ « à l’abordage !!! » hurle t ’elle. Le combat fut rude et tous les habitants du Bateau-Ville se réfugièrent dans le château- arrière. Une victoire écrasante les attendait mais tout changea lorsque Jean, un jeune pirate coupa malencontreusement la corde du mât. Celui-ci s’abattit sur toute la Veuve Noire. Elle était désormais à la portée des marins.

     Le Bateau-Ville poursuivit son chemin mais tomba sur un équipage de forbans ! C’était à l’époque des corsaires. Ils furent bannis car ils avaient laissé entrer des marins français dans le port d’Angleterre. Leur petite frégate était très maniable et ne tarda pas à rattraper le Bateau-Ville. Ils avaient pris la fuite ! Les deux bateaux furent bientôt proue contre poupe. Les forbans laissèrent échapper un cri :_ « A l’attaque !! » Ils montèrent sur le bateau avec une telle vivacité que l’on ne put les arrêter. Seule une chose le pouvait : Il fallait leur donner le bateau. L’attaque se transforma vite en course poursuite dans la forêt, quand soudain : _ « Arrêtez ! » cria le capitaine du Bateau -Ville. « On vous donne le bateau ainsi que toutes ses richesses. » « Ne le sabordez pas !! » supplièrent les marins ainsi que les habitants. _ «D’accord», cédèrent les forbans. Mais vous ferez partie de l’équipage.

     Et c’est comme ça que même les nobles finirent en forbans. D’ailleurs les marins s’y plurent et dressèrent le pavillon noir sans aucun problème. Tout le monde se plut sur le Bateau -Ville…

    Rachel M. 6e2

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 Le Bateau-Ville un empire du temps

     C’est là-bas, en 1227 que le Bateau-Ville disparut. Si vous ne le connaissez pas, laissez-moi vous raconter son histoire. Un corsaire du nom de Malo, décida en ce décembre de l’an 3 de construire un beau bateau, pour lui. Après huit longs mois de construction ... il était prêt, un voilier. Un jour alors qu’il voyageait sur les côtes de l’Afrique, il vit au loin un village presque mort, les habitants n’avaient pas de nourriture, pas de maison, ils étaient affamés. En rentrant dans sa ville d’Athènes, il décida de construire un grand Bateau-Ville pour toutes ces personnes.

     Il y avait dans ce bateau quatre cuisines, douze chambres il y avait aussi beaucoup de place pour se divertir, Malo avait pensé à tout et était une personne très généreuse. Un jour, ils partirent en voyage, ils traversèrent les époques jusqu'en 1227. Ce jour-là, plusieurs personnes furent tuées, des canons étaient pointés sur eux. Ils ne savaient pas ce que c'était. Ils ont aperçu un pavillon noir, personne ne savait ce que cela voulait dire. Mais ils comprirent très vite. C'était un bateau de pirates.

     Nous revoilà ce jour de 1227, le Bateau-Ville disparut des radars, un bateau de pirates les avait entraînés loin des côtes. Tous les habitants de la ville furent ligotés sur le pont, le capitaine Barbe Jaune, le capitaine des pirates les avait emprisonnés pour avoir des esclaves. Mais à ce moment-là, le capitaine Malo, très âgé, débarqua sur la poupe, il tua tous les pirates et Barbe Jaune s’enfuit en mer.

     Quatre jours plus tard, des 1000 personnes sur le bateau, 300 personnes n’avaient pas survécu. Tous les jours, les passagers allaient prier pour rendre hommage aux personnes décédées, dans le château-arrière. Le lendemain, le capitaine Malo mourut d’une flèche empoisonnée qui lui arriva dans le bas-ventre, laissant son fils, Malo II, de dix ans, seul à régner sur le Bateau devenu Empire. Ils aperçurent au loin un bateau de corsaires, leur capitaine était un forban sans pitié du nom de « Balard le forban ».

     Les corsaires décidèrent de les attaquer, la bataille fut longue et périlleuse, mais après un an de batailles, le forban fut tué par Adam Leroy, un adulte du village. Les corsaires abandonnèrent la bataille, sans leur chef ils n’étaient rien. Le soir même il y eut une grande fête et la victoire fut dédiée à Malo.

     200 ans plus tard, le Bateau-Ville disparut cette fois pour toujours. Grâce à Malo, toute une tribu fut sauvée. Ils ont parcouru de nombreuses épreuves, ils ont été soudés jusqu’au bout et c’est cela qui a fait leurs forces. Il faut savoir que le bateau était magique. Il voyageait dans le temps, grâce à la générosité de Malo tout le monde a pu vivre plus longtemps. C’est la fin de l’histoire. Cette histoire a beaucoup été racontée dans de nombreux pays, mais mon père disait avant de mourir : «Toujours copiée et recopiée, jamais égalée.» Car oui, cela est une histoire que j’ai vécue.

  Signé : Capitaine Malo II.

     Thomas R.

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Quatre chapitres pour un Bateau-Ville

Chapitre 1 : L’attaque du Bateau-Ville

     Le Bateau-Ville est un grand navire sur lequel est construit une ville complète. Des centaines de familles s’y sont installées, un seul souci règne dans leur tranquillité et leur vie paisible : il suffirait d’une seule invasion et des milliers d’habitants finiraient mangés par les requins qui rôdent autour du bateau.

Chapitre 2 : l’invasion des pirates

     Un matin pluvieux et frileux, alors que tout le monde était blotti autour d’un feu et d’une couverture. On entendit au loin des coups de fusil. Alors, tout le monde décida d’utiliser le plan de secours. Tous les enfants se réfugièrent dans le château-arrière avec quelques adultes, tous les autres allaient combattre, toutes les femmes et tous les hommes. Ils sortirent sur le pont, aperçurent des pirates au loin. Ils tournèrent la hune, chargèrent leurs armes. La bataille en fut une belle : aucun mort, seulement une dizaine de blessés. Ils avaient réduit en miettes ces forbans !

Chapitre 3 : l’invasion des corsaires

     Quelques semaines après cette belle bataille, un matin chaud et ensoleillé, alors que tout le monde était dehors en profitant de cette chaleur, ils entendirent au loin des coups de pistolets. Alors tous les enfants coururent à la poupe et les adultes sur le pont, tous prêts à se battre. Cette fois-ci ce n’était pas des pirates, non, plutôt des corsaires qui lancèrent des coups de canons. Malheureusement, au-devant du bateau, sur la proue, il y eut des trous dans le parquet. Mais ces habitants ne se laissent pas abattre et gagnèrent la bataille grâce à leur courage.

Chapitre 4 : le retour de la tranquillité

     Les dégâts formés par cette bataille étaient monstrueux ! Nos héros mirent un long mois pour réparer le plancher. Pourtant, c’est en le réparant qu’ils découvrirent un énorme trésor caché par leurs ancêtres au fond de la coque du Bateau-Ville. Quelle heureuse surprise… Cependant, qu’allaient-ils faire avec cet argent ? Après une longue discussion, ils optèrent pour l’utiliser dans la rénovation du bateau (Il faut dire, après de nombreuses batailles, il commençait à être fatigué). Et c’est ainsi que le Bateau-Ville était de nouveau sur l’eau - on le voyait s’en aller au loin avec de magnifiques voiles.

     Juliette T. 6e1

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BateauVilleCartesGens18 copie

LE BATEAU-VILLE EXISTE EN MONUMENT DE BOIS !

   Le Bateau-Ville, objet narratif et poétique, est aussi un monument de bois, arrimé à l’Auditorium Dispan de Floran à L’Haÿ-les-Roses et pour lequel a été lancé « Qui a créé le Bateau-Ville ?, notre enquête », pour l’heure sans résultats tangibles, dix ans après la publication d’un livre associatif La Ballade du Bateau-Ville. Consacré à cet objet artistique non identifié acheté vers 1970 au Marché aux puces de Saint-Ouen par Romain Bouteille, l’un des créateurs du célèbre café théâtre, Le Café de la Gare où le Bateau-Ville fut exposé une vingtaine d’années, puis offert à François Dyrek le comédien. Un voyage est envisagé pour le B-V en 2024 ! Cordialement. Laurent Desvoux-D’Yrek printemps 23.

 

 

     Photo par Laurent 3D. 2 premières photos du monument de bois par feue Marianne Christol.

14 juin 2023

Semainte intergénérationnelle : De Quand tu seras grand à Rencontres au jury ! Collège Sainte-Elisabeth en juin 2023

 

De Quand tu seras grand à Rencontres au jury !

 

     Le directeur adjoint a permis que tous les 6e bénéficient de la force de ce film Quand tu seras grand, de la qualité des émotions exprimées et du jeu des acteurs, petits et grands, jeunes et âgés, comme du visionnage collectif dans un cinéma de Montparnasse, en phase avec les collectifs évoqués dans cette fiction.

 

Film et 6e juin 23

 

     Celles et ceux qui ont été sensibles au premier film d’Andrea Bescond et Éric Metayer, Les Chatouilles devraient apprécier à nouveau la palette humaine et artiste du tandem (à identier aussi comme acteurs du film !)

     Cette fiction prendra sens davantage encore avec la sortie de jeudi de cette même semaine de juin dans un Ehpad du 15e avec la classe entière des 6e1 dans le cadre d’un travail de jury intergénérationnel et de rencontres avec des personnes, résidentes et résidents qui ont hâte de nous voir amener le vent vif de la jeunesse des apprenants de cycle 3 ! Les 6e2 formeront aussi, en classe, un jury d’acrostiches composés par des personnes âgées ou en situation de vulnérabilité.

     Le collège Sainte-Elisabeth est partenaire depuis l’an passé des concours de poésie organisés par « Stop à l’isolement ». Pour la deuxième fois, la remise des prix se déroulera en octobre au Ministère de la Santé, les enfants jurés y sont conviés, les poètes et poétesses adultes formant aussi le jury, ainsi que des personnes bénéficiant d’aides par des structures, comme les Résidences Autonomie ou les Ehpads, et y recevant des récompenses, avec solennité, en même temps que dans une ambiance chaleureuse. L’an passé le Ministre des Solidarités y était venu clôturer la « semaine bleue ».

     Intergénérationnellement vôtre, Laurent Desvoux-D’Yrek en juin 2023. Texte et photographies.

22 mai 2023

D'exceptionnels moments pour nos 6e et un Bonus Le Grand Prix Poésie RATP ! Participation... maintenant !

 

      Bonjour, je vous partage ma joie de voir nos élèves de 6e connaître d'exceptionnels moments récents dont ils se souviendront longtemps. Ainsi trouverez-vous en printanières infos :

-la photographie de la lecture par 6 élèves à l'Hôtel de Ville à Rouen vendredi dernier de la nouvelle collective gagnante au Festival Jeunesse avec le récit "Joyeux anniversaire, Alphonse !" composée par plusieurs 6e1 : Amir B., rédacteur en chef, Erwan C., Gabriel H-A et Juliette T.

Rouen Chaperons Mauves 2023 NouvellesCo

- une photographie de la remise des prix au Musée d'Orsay de Patrimoines en Poésie, ainsi que la photo de sa production poétique et artistique... originale !. Catégorie 11-12 ans Sainte-Elisabeth y remporte les 2 premiers prix. Grâce à Matthieu R. et Alix L. de 6e2.

+MuseeOrsay Groupe 11 12 Scene Patrim Poesie2023

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- le poème de Clément L. en 6e2 fait partie des 15 finalistes des collèges, Opération Coudrier avec l'Education Nationale et le Printemps des Poètes Thème "Visa Poème".

PoèmeClément6e2 VisaPoème 2023

- la photographie d'un dessin de Diane B. de 6e2, 1er prix du concours de dessins organisé par Gallimard Jeunesse : il s'agissait d'illustrer un poème de l'anthologie L'Arbre en poésie, récemment rééditée. Diane a mis en image de saule aux branches de vers un poème d'Andrée Chedid à qui il arrivait de passer devant notre école.

Diane 1er prix L'Arbre en poesie GallimardJeunesse23

      Très cordialement Laurent Dyrek, entre Pâques et les vacances de Printemps. Après un hiver où nous eûmes avec Aurélien C. de 6e2 et Raphaël D. de 6e1 les deux premiers prix du concours de poésie sur la paix avec le Diocèse de Paris. Puissent les beaux jours préparer son chemin !

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     Post Scriptum En bonus, je partage ce message pour petits et grands comme pour petites et grandes, à faire passer, comme à faire écrire :

Contact Grand Prix Poésie RATP <contact.grandprixpoesieratp@facondepenser.com>

     "Plus que quelques jours pour envoyer vos poèmes au Grand Prix Poésie RATP !
Mardi 18 avril 2023 sonnera la fin du Grand Prix Poésie RATP 2023. Si ce n'est pas déjà fait,

il vous reste donc quelques jours pour nous envoyer votre plus beau poème sur ratp.fr/grandprixpoesie.

Tentez votre chance et faites passer le message ! Découvrez ici le message de Jeanne Cherhal, présidente de cette édition du Grand Prix Poésie,

quelques jours avant la clôture des participations… Le jury, se réunira bientôt, alors à vos plumes pour

être élu Grand Prix Adultes, Grand Prix Jeunes, Grand Prix Enfants ou, cette année encore, Grand Prix Voyageurs !"

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     En Bonus encore des super vitraux au-dessus de nos collégiens rassemblés ! :

Vitraux Collegiens b phL3D

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